Mon Maitre m'a posé un bandeau sur les yeux.

La soie noire me prive d'un sens. corset.jpg 

Exaltant tous les autres.

Je suis nue, entièrement nue.

Il a posé sa main ferme sur mon cou et me dirige vers l'avant.

Ma confiance est totale en lui et je me laisse guider.

Nous passons les portes jusqu'à être dans la pièce principale, si j'en crois la mémoire de la maison.

Il me fait pivoter.

Je sens le balancement de mes seins... il doit les regarder, il aime les seins lourds comme les miens.

Cette simple pensée me rend encore plus humide.

Dans le creux de mon intimité, mon émoi se fait sentir.

En écho, mes pointes dardent orgueilleusement, je les perçois, vibrer et devenir dures.

Contre l'extérieur de ma cuisse je sens le contact dur d'un manche relevé.

Ma main tatonne... effleure la table et... Ho !

Il y a fixé un godemichet.

Il est fin mais long, incliné à 45°.

Je reste immobile, j'attends les ordres... je les espère.

Ses mains sur mes hanches me font l'effet d'une claque. Il est doux mais ferme, à la fois rude et tendre.

"Frotte-toi" me dit-il alors qu'il m'a fait écarter les cuisses et appuyer mon sexe sur la tige.

Sa voix est suave, sensuelle. Je suis réceptive à ses mots.

Et mon bas ventre ondule instantanément.

Je me fais lascive contre le manche froid, ondulant mon fessier à la rencontre de ce pieu raide qui bientôt appuie sur mes lèvres.

Je me "frotte" comme mon Alpha me le demande. Je le fais pour lui, bien évidemment un peu honteuse mais tellement heureuse.

Ma vulve s'ouvre petit à petit sous mes roulements de hanches. Mes mains s'agrippent à la table et je me cambre pour que l'ersatz de verge coulisse entre mes lèvres jusqu'à ce que le bout vienne appuyer sur mon clitoris.

Le plaisir enfle... je gémis... incapable de me retenir.

"Enfile-toi" m'impose t-il.

Je mords ma lèvre inférieure.

Mon plaisir est croissant et cet ordre ne fait que m'inspirer encore d'avantage.

Le gode se fraie un chemin dans ma vulve, dans mon vagin.

Contre la table, telle une chienne lubrique, je me force le sexe en y faisant aller et venir le manche rigide sur lequel mon Alpha m'oblige à m'empaller.

L'odeur de ma cyprine me parvient, et je resserre ma prise sur le bois de la table pour m'enfiler profondément ainsi qu'il le souhaite.

Sans aucune honte...

Sans aucune hésitation...

Pour lui, pour moi, pour nous.

Ses mains se posent sur mes hanches.

Il est tout devant moi, je perçois sa chaleur.

Mon visage penché vers l'avant, ma joue repose sur son torse.

Je me sens bien.

Elles appuient et mon bassin pour me faire parcourir les derniers centimètres qui m'arrachent un cri lorsque l'engin cogne au fond de ma matrice.

J'embrasse sa peau du bout de mes lèvres... il a la saveur du mâle que j'adore.

C'est mon mâle.

Lorsqu'il m'attire vers lui, ses gestes sont doux, précis, et ma bouche ouverte rencontre bientôt sa verge.

Prise par les cheveux il me l'enfonce durement jusqu'à déformer ma joue droite.

Il m'indique le rythme et je le suce avec une avidité folle.

Mon corps arqué sur les deux manches qui me traversent, je subis avec délice les injonctions qu'il me donne.

Sa main vient me caresser les fesses, il me met une petite fessée, laisse sa paume sur mon globe rond et resserre sa prise pour m'attirer encore plus vers lui, libérant ma fente outragée.

Je respire avec peine, bave, son sexe au fond de ma gorge.

"A ton cul maintenant".

Je rougis malgré le bandeau qui me prive de la vue.

Sa verge quitte à son tour ma bouche. Il sait qu'il peut m'utiliser à loisir.

Je suis à lui... soumise à ses désirs qui ne font que gonfler mes plaisirs impolis.

Le gode est couvert de mon jus et ma rondelle s'entrouvre presque instantanément quand je la pose sur l'objet raide.

Je souffle, je gémis en appuyant doucement jusqu'à habituer mon étroit conduit à la tige qui s'y glisse.

Je roule des hanches pour que mon anneau coulisse selon la volonté de mon Alpha.

Mes cuisses écartées, penchée vers l'avant, dans une attitude qui doit être, pour lui, digne du spectacle d'une trainée dans un peep-show... je relève le visage, bouche grande ouverte.

Il me veut ainsi... et j'aime cela.

Mon bassin ondule de plus en plus frénétiquement, le manche ravage l'intimité étroite de mon anus, je lui offre un spectacle obscène.

La jouissance arrive par vague.

Une succession de deferlements qui me font m'affaiser.

Il me retient à chaque fois.

Ses bras me soutiennent lorsque je manque défaillir sous l'intensité de mon plaisir pervers. 

Il est là pour moi, pour me faire continuer, pour m'aider à poursuivre mes mouvements et... continuer à jouir.

J'atteins l'orgasme dans ses bras, en me forçant contre le godemichet.

Je ne suis qu'un pantin fiché sur l'objet inerte et éternellement dressé.

Je suis une poupée dans ses bras.

Ses doigts me caressent et me cajolent avec douceur.

Il est ce contraste de fermeté, d'ordres crus et de tendresse, d'affection délicate.

Un cocktail qui me rend folle de lui.

Ses mains effleurent mes seins et ma nuque comme il m'aide à m'allonger sur le canapé.

"On aurait dit une trainée".

Sa voix me transporte et je souris.

"Oui... votre trainée... votre pute" lui murmure-je.

Ses doigts se referment sur mes pointes de seins dans un double pincement qui provoque une cambrure de ma part, immédiate.

"Ecarte puisque tu es ma putain".

J'obéis et mes cuisses s'ouvrent.

Je l'imagine, je le devine, je le sens se glisser entre mes jambes.

Ses mains glissent sur mes seins, le long de mes bras qu'il allonge au dessus de mon visage.

D'une main il maintient mes poignets, bras tendus.

De l'autre il appuie sur un de mes genoux pour m'ouvrir à lui.

Sa verge vient me forcer.

Enfin ! C'est lui... c'est son sexe... son corps qui se pose sur le mien.

Un "haa oui !" et je ne suis plus que gémissements.

Il va et vient en moi et je prends mon pied, incroyablement rapidement, encore une fois, à m'en faire crier.

Il explose sur mon ventre.

Son foutre chaud s'étale jusqu'à mes seins comme une déferlante épaisse.

Il libère mes mains, ses doigts glissent sur la soie noire de mon bandeau.

Je retrouve la vue.

Il me surplombe, masculin en diable, dominateur.

Son sexe comme un sabre, tendu vers le ciel, luisant de ma cyprine.

J'en ai partout sur la peau.

Ma main droite vient toucher son jus qui dégouline dans la vallée de ma poitrine, ma main droite sur mon nombril, étale son suc poisseux sur mon ventre.

J'aime jouer avec le foutre, avec son foutre.

J'en ai bientôt partout, à l'étaler devant lui qui me regarde d'un air satisfait.

Il me sourit.

"Tu vas t'habiller, nous allons allé t'acheter un collier".

Je rougis, heureuse de plaire à mon Alpha.

 

A suivre...

 

 

 

 

 

Par Maitre - Publié dans : Elle... Il... en duo
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