~ Maître-Mots ~

[...]

La main remonte sur la cuisse. Elle frémit.

Le regard de Coralie se fait plus inquisiteur, se pose sur le torse pour admirer avec envie la bosse apparente à l'entre jambe de l'homme en face d'elle.

Elle se mord la lèvre inférieure. Jamais encore elle n'avait vu d'aussi prêt l'effet qu'elle pouvait avoir sur un homme.

Les doigts s'attardent sur la lisère du bas opaque.

Elle pince son téton alors qu'elle sent la main masculine caresser le haut de ses cuisses.

Sa main quitte sa jambe pour s'approcher timidement du ceinturon.

Elle se pose sur le tissu tendu.

Sous ses doigts, elle sent la verge chaude palpiter.

Son envie la submerge et elle sait que son sexe doit couler entre ses jambes écartées.

Elle appuie sur la grosseur pour en apprécier la ferme virilité.

"Hummm vous..."

Sa respiration se coupe.

"Vous bandez si dur..." lâche t-elle dans un soupir.

La main de l'homme effleure les côtés de la culotte, nichée entre les cuisses douces.

"Mademoiselle dispose d'un vocabulaire déjà bien au point"

D'un geste appuyé il invite les cuisses à s'écarter.

"Je lis beaucoup, j'aime les écrits et les mots osés..."

La main inquisitrice passe sur le tissu humide du dessous féminin.

Elle hoquette de surprise et de plaisir, son corps se tord instinctivement.

Il s'attarde sur la fente qui se dévoile alors qu'elle pose sa main à plat autour de la bosse large de son pantalon pour en mesurer la taille, la grosseur et son envie.

Soudain elle ouvre la boucle de ceinture.

Le pantalon baille.

Elle joue avec les boutons pour les défaire l'un après l'autre.

Ses yeux s'ouvrent en grand, sa bouche s'entrouvre alors qu'elle découvre la barre encore cachée dans le caleçon.

"C'est la première vous que vous en avez en main ?"

Elle met un temps avant de répondre comme ses doigts touchent le sexe masculin recouvert de tissu.

"Oui... la première fois que je le vois."

Ses doigts caressent le bâton.

"Vous êtes... elle est... énorme" fait-elle en massant maladroitement.

Le tissu remonte alors que le sexe se dresse.

"Si chaud... si dur."

Elle défait les boutons du caleçon, à la hâte.

Il pose un genou sur le lit pour lui faciliter la tâche.

Sa main caresse la joue douce et rouge d'émotion de la jeune femme.

Le sexe jaillit.

Le gland se fraie un passage. Gros et luisant, décalotté.

Elle admire la fente et la peau tendue, lisse avant d'en approcher l'index.

"Est-ce l'image que vous vous en faisiez dans vos lectures ?"

Elle en apprécie la douceur...

"Ho... là il semble... Dans les livres ils sont moins vivants."

Il remonte une mèche blonde derrière son oreille.

"Vous ... vous êtes appétissant".

Attentif il regard les doigts fins aux ongles brillants qui le caressent presque sans le toucher.

"Cela donne envie de...de le sentir... le lécher".

"De le sucer ?"

Elle a un sursaut comme si leurs aveux parvenaient à son esprit.

"... vous me laisseriez... vous sucer ?"

Pour toute réponse, Robin fait glisser le caleçon au sol avec son pantalon.

Le mât rose se dévoile intégralement.

Lisse, surplombant ses bourses glabres, il dodeline devant l'adorable visage de Coralie qui s'approche, les lèvres tendues, la bouche entre ouverte, les yeux gourmands.

"D'abord léchez-le. Prenez le temps d'en apprécier les contours."

Elle le regarde, leurs yeux brillent autant l'un que l'autre.

"Oui. Comme... dans ce que j'ai pu lire, ou voir".

"Je fais des choses qui ne sont peut-être pas dans vos livres..." lui dit-il.

"Ha bon ?" Elle ouvre sa bouche et sa langue pointe vers le manche raide et large à quelques millimètres d'elle alors qu'elle s'agenouille face à lui.

Les mains de Robin relèvent la jupe sur ses hanches en délicatesse.

"Oui..."

Elle pose le bout de sa langue sur la chair avant de lui lancer "Vous m'intéressez encore plus" et de lécher le sexe de bas en haut.

Elle a rougit, le regard gourmand vers le sexe appétissant.

Son visage fin s'incline.

Il saisit sa verge et lui maintient droite alors que sa seconde main caresse sa nuque.

Elle remonte sa langue sur le bord du gland avant de redescendre et lentement remonter le long de la veine pour s'attarder sur le gros bout rond.

Sa langue large entame un second voyage.

Il caresse son dos et, d'un geste habile, dégrafe son soutien-gorge.

La main sur la nuque affermit sa prise.

"Approche".

Elle ouvre la bouche, prête, comme affamée. Elle a noté le tutoiement et son émoi a encore grandit.

"Humm oui." fait-elle en ouvrant sa bouche largement. Elle sent l'odeur de la virilité dont elle a pu apprécier la raideur sous sa langue.

"Lèche." Même si la voix est douce, le verbe claque comme un ordre et la fait devenir rouge de honte et de désir.

"Oui... je vais... te la manger..." s'encanaille t'elle à lancer pour toute réponse avant de poser ses lèvres sur le gland.

"... te sucer". Ses mots se perdent lorsqu'elle en ressent la chaleur.

Il la regarde ouvrir sa bouche en grand et écarter ses lèvres pour absorber le haut de son sexe tendu vers le ciel.

"Mademoiselle joue les coquines"

Dans un bruit de succion elle relâche le gland et le fixe de ses yeux.

"Je suis une vilaine coquine" lui lance-t elle en léchant telle une glace la verge qui lui est offerte.

Elle tourne sa langue autour du gland en gémissant avant d'incliner son visage pour saisir le manche entre ses lèvres qu'elle serre.

"Vous êtes bon. C'est si doux. Si chaud. Si... dur."

Sa bouche coulisse le long du vit.

"Tu es douée. Tu n'as jamais eu d'homme avant moi ? Tu es sure ?"

En appui sur ses mains elle dandine ses fesses, la jupe retroussée dévoilant le coton blanc qui cache ses fesses.

"Non... jamais avant en vrai. J'en suis certaine."

Il pose une main sur les globes recouverts.

"Tout ce que je sais vient des livres érotiques."

Les doigts filent sous la culotte.

"Et surement de films... pour en savoir déjà autant".

Elle relâche la pression autour du sexe.

"Oui. Quelques images..."

Une main dans sa culotte, l'autre sur sa nuque, il la regarde onduler, sa langue se pose par intermittence sur le sexe dressé devant elle. A genoux elle le lèche... le fait coulisser entre ses lèvres sans l'emboucher...

"Très coquine... Si votre mère savait ça".

"Vous ne lui direz pas ?"

Il reste silencieux et présente son vit à la bouche déjà entre ouverte.

"Robin... vous ne lui direz pas ?" lance t-elle dans un sourire.

A suivre...