[...]
Robin entra dans la chambre.
Assise en tailleur sur son lit, Coralie l'attendait.
Sagement, la jeune femme lui souriait.
Ses cheveux blonds tombaient en cascades sur ses épaules dénudées.
Elle portait une nuisette de soie violine aux fines bretelles qui mettait son corps en valeur.
Sa bouche aux lèvres pleines, ses pommettes roses d'émotion, son cou gracile à la peau de velours lui donnait chaud à chaque
fois qu'il l'apercevait.
Ses jambes croisées, légèrement enfoncées dans les plis de son drap, dévoilaient ses genoux et ses pieds délicats.
25 ans, 10 ans de moins que lui, la fille de l'homme qui l'employait depuis de longues années...
La fille de la femme dont il était l'amant depuis de longs mois...
Coralie, qui savait tout et qui l'envoutait.
Sa chemise bleue nuit ouverte sur son torse et son ventre laissait deviner les muscles fins qui roulaient à chaque
geste.
Elle posa un coup d'œil sur son pantalon.
On y voyait le renflement de sa masculinité dans le jean qui le moulait avec sensualité.
Elle s'employait à garder contenance.
Cette sensualité animale qu'il dégageait et qu'elle ressentait au plus profond de son être lui donnait chaud.
Elle sentit ses seins se gonfler, tendre la soie autour de ses mamelons caressés par le frottement du tissu. Des rayons
d'ombres faisaient ressembler sa poitrine à deux soleils.
Plus âgé qu'elle, il l'avait initié aux plaisirs de la chair. Il était l'homme, son homme... qu'elle partageait avec sa
mère... qu'elle ne voulait pas laisser s'échapper.
Son parfum lui parvint. Mélange de Boss, de transpiration et de stupre.
Une fragrance qui, loin de la repousser, fit pulser son bas-ventre empreint d'une envie subite de se jeter sur son amant et
l'inviter dans un entremêlement de corps furieux.
Elle respira profondément pour calmer ses désirs.
- Voulez-vous vous doucher Robin ?
La voix douce et joyeuse sonna délicieusement.
Il acquiesça et pénétra dans la salle d'eau de la jeune femme.
Il connaissait bien les lieux. A la fois réparateur, homme d'entretien, jardinier... il faisait tous les travaux que
nécessitaient cette villa magnifique.
Ses vêtements pliés sur un meuble il passa sous la douche.
Peu à peu ses muscles se détendirent.
Coralie l'avait surpris en pleins ébats avec la maitresse de maison, sa mère, et il ressentait encore les appétits
voraces de cette femme succulente et plus âgée que lui.
Le calme revenait en lui. Les deux femmes accepteraient-elles encore longtemps de se partager son corps... ? Lui oscillait
entre raison et désir.
Il ne pourrait jamais avoir autre chose de chacune que ce qu'elles lui donnaient, du plaisir charnel.
Pourtant que Coralie était désirable... si belle...
Le jeu était risqué et il n'en était même pas le principal instigateur. Tant que son employeur, mari et père, ne savait rien,
il pouvait peut-être encore conserver son travail... et ses amantes.
Elle l'admirait.
L'eau coulait sur son dos et la mousse glissait sur la forme en V de ses trapèzes pour couler dans le creux de ses reins et
venir mourir sur ses fesses bombées et musclées.
Robin accaparait toutes ses pensées les plus osées depuis son adolescence.
Et maintenant il était là... pour elle...
Un pincement lui serra le cœur. Était-il là parce qu'il en avait envie ou bien parce qu'il ne pouvait pas faire autrement
?
Elle refoula cette pensée sombre.
Entre ses jambes musclées pendaient ses bourses lisses.
Elle distingua le bout de son sexe qui se balançait vers le sol, l'eau formant un petit torrent agité autour du gland confiné
dans son capuchon.
L'eau magnifiait son corps trop souvent caché sous des vêtements de travail.
Elle sentit son intimité s'humidifier.
Lui revenaient les images de cet homme en pleine action.
Tel un sublime gladiateur charnel, il avait achevé de plaisir et de jouissance sa mère sous ses yeux.
Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait avec elle, mais cette fois-ci, il était comme auréolé de puissance
orgasmique.
Elle se mordit la lèvre inférieure.
Sous sa courte nuisette, elle coulait.
Lorsqu'il se tourna et ouvrit les yeux, il la découvrit dans l'entrebâillement de la porte.
Elle le scrutait, son beau visage ovale appuyé contre le chambranle.
Il achevait de se rincer.
Elle ne le lâchait pas des yeux.
L'intensité de son regard le détaillait au travers de son âme.
Elle approcha, ondulant des hanches, sa poitrine orgueilleusement tendue sous la soie, faisant naitre des envies de luxure
dans son esprit.
A quelques centimètres de lui il put sentir son parfum frais.
Elle posa ses deux petites mains sur son torse.
Il sentit aussitôt la fraicheur de ses doigts, la douceur de ses gestes... et la chaleur qui l'envahit.
Cette femme l'envoutait.
Sa poitrine semblait prête à jaillir de sa nuisette et ses cuisses paraissaient si tendres...
Il eu envie de la dévorer, d'assouvir la faim naissante qu'elle faisait naitre en lui.
Ses pieds nus sur le tapis de bain en bambou, elle fit glisser ses doigts sur les muscles fins de ses pectoraux puis de son
ventre.
Une boule de chaleur émanait de son intimité, remontait sur son cœur, l'enveloppait des entrelacs de désirs défendus.
Elle avala sa salive avec difficulté et sa main effleura l'aine de son amant et initiateur.
Elle frôla puis caressa la verge de Robin.
A peine eut-elle posée ses doigts sur le membre de son vis-à-vis qu'il enfla.
Elle ronronna de plaisir à voir l'effet qu'elle lui faisait.
Concentrée sur cet homme elle ne voyait plus rien d'autre que son corps perlé de gouttes d'eau, faisant abstraction de tout
le reste.
Ses doigts s'enroulèrent autour de son sexe, prenant possession de ce trésor tant convoité.
Il remontait vers le ciel, de plus en plus haut.
Il gonflait dans sa main, il durcissait.
Elle le prit à la base et remonta sa main.
Robin poussa un léger soupir.
Elle fit coulisser doucement le vit qui continuait de se dresser comme une hampe de drapeau.
Le gland rouge et lisse s'échappa de son logement.
Elle ne pouvait désormais plus faire le tour du sexe de Robin avec ses doigts, il était en pleine érection, dur comme un
pieu, aussi brûlant que son intimité, large et épais.
Elle l'avait pour elle seule...
Il se laissait faire.
Les gestes si doux de Coralie l'avaient fait reprendre vigueur.
Il bandait comme un cerf entre les doigts de la jeune femme qui n'avait pas quittée des yeux la croissance de sa verte
tige.
Elle fit glisser sa main à la base de son phallus érigé et malaxa doucement ses bourses.
Du dos de sa main il caressa la joue de son amante.
Sa peau était encore plus sensuelle que le toucher de la soie.
Il laissait s'échapper quelques souffles, entre soupirs et gémissements, incapable de se contenir tant la masturbation était
douce.
Que cette femme était habile et sensuelle.
Il la surplombait de quelques centimètres et elle lui semblait une poupée de porcelaine.
Il soupira plus fort alors qu'elle faisait rouler les olives de ses boules d'une main tout en branlant son sexe de
l'autre.
S'abandonnant aux caresses intimes de son amante il éprouva l'envie de la prendre avec force. Il musela son désir, savourant
cette lente masturbation.
Elle leva les yeux sur lui et plongea dans son regard.
Il l'enveloppait, il la rassurait de sa stature, de son calme.
Elle se sentait fragile devant lui et pourtant plus sure d'elle qu'elle ne l'avait jamais été.
Avec lenteur elle déposa un baiser sur la peau humide de son torse.
Lorsqu'elle le vit se saisir d'une serviette pour s'essuyer elle l'empêcha, mue par une envie soudaine.
"Non. Reste mouillé".
Il suspendit son geste et obtempéra.
Ruisselant, comme elle.
Il était si robuste, elle si fragile.
Elle était en feu, lui brulant.
Sa bouche était sèche... ses lèvres avides...
Alors, de façon délicate, elle s'agenouilla en embrassant ses pectoraux, son ventre, sa peau sans discontinuer, le visage
bien vite à la hauteur de son glaive de chair.
Elle cajolait le membre vigoureux.
Sa voix planait dans l'ambiance feutrée de sa chambre.
"J'ai une énorme envie de te prendre en bouche. J'aime ça..."
Un instant de silence sembla durer une éternité.
"Mais j'ai envie que tu prennes ma bouche comme je t'ai vu faire tout à l'heure... avec ma mère... J'ai envie que tu baises
ma bouche."
Elle rougit comme la première fois qu'il l'avait vu se caresser, honteuse de son indélicatesse et de sa demande.
Il posa ses mains de chaque côté de son visage.
Il avait noté le tutoiement qui n'était pas pour lui déplaire.
Dans le cadre de leur intimité le vouvoiement disparaissait au profit d'un tout autre registre de langage, plus cru, moins
châtié...
Elle ouvrit largement la bouche et posa sa langue sur son sexe.
Elle léchait de bas en haut, à pleine langue, ses yeux plus clairs, plus brillants.
La douceur de son muscle humide sur son membre gonflé lui donnait déjà du plaisir.
Elle voulait qu'il soit comme avec elle...
Il lui fit incliner le menton et le gland trouva le chemin de sa bouche grande ouverte, prête à l'accueillir.
Elle embouchait sans effectuer le moindre mouvement.
Maintenue entre ses mains il donna un lent coup de reins qui fit progresser sa verge entre les lèvres de Coralie.
La jeune femme se laissait faire, ses yeux dans les siens, une étincelle de plaisir illuminait ses pupilles.
Il reflua pour s'enfoncer plus loin.
Elle sentait ses joues se creuser sous les intrusions qui s'enchainaient.
Le sexe de Robin allait et venait dans sa bouche.
Elle se sentait possédée par le manche large qui l'obligeait à forcer sur ses mâchoires pour les garder grandes
ouvertes.
Les mouvements de bassin de son amant faisaient aller et venir le sexe brulant dans sa petite bouche.
Il utilisait sa bouche...
Il la baisait... comme il avait fait avec sa mère...
Elle voulu gémir.
Elle eu un haut le cœur... le sexe l'empêchait de faire un quelconque mouvement de langue, d'émettre le moindre son.
Il était planté dans sa bouche et se rapprochait de sa gorge.
Il lui sembla qu'elle allait manquer d'air, le visage complètement coincé entre les mains de son fougueux amant..
Elle paniqua.
Il s'enfonça loin en elle.
Elle grimaça, au bord de l'ecoeurement.
Il s'immobilisa, posé au fond de sa gorge.
Elle éprouvait des difficultés à se contenir.
Déglutir était une peine... respirer lui demandait un effort...
Sa bouche tentait de s'ouvrir... de se dégager...
Elle bavait... la salive lui coulait sur le menton de façon obscène.
Son bassin ondulait, agenouillée, elle sentit enfler le plaisir en elle.
Un plaisir fait d'interdits, de saveurs, de contraintes, de relâchement...
Sa garde se baissa complètement, elle sentit avec délice sa salive couler sur son cou jusqu'entre ses seins.
Il reprit ses mouvements après ce temps d'arrêt où il l'avait vu peiner à accueillir son membre.
Elle avait des larmes aux yeux mais elle ne le quittait pas des yeux.
Il relâcha la pression sur son visage pour lui donner le temps de se reprendre.
Stupéfait il resta un instant interdit.
Son sexe disparut presque entièrement dans la bouche de Coralie.
Il était amusé et agréablement surpris par la réaction de la jeune femme qui le pompait de façon effrénée.
Elle le suçait comme si sa vie en dépendait, faisant tourner le mandrin dans sa bouche, aspirant, suçant, enroulant se langue
autour de la tige et du gland.
Jamais encore elle ne l'avait pris en bouche avec tant de fougue et d'envie.
Il releva une mèche qui lui barrait le front.
Peine perdue, la jeune femme se donnait tellement après s'être fait baiser la bouche, que les cheveux retombèrent sur sa peau
délicate.
Elle avait subi... appréciée... et elle en voulait encore, comme folle... folle de désirs, de sexe ! Du sexe de Robin.
Ralentissant peu à peu elle se concentrait sur le gland avant de ne faire que d'en lécher l'extrémité... et recueillir
la première goutte de foutre qu'il émit.
Elle le tétait.
Un gout de noisette. C'est l'impression qu'elle eu.
Elle le savoura.
Elle était à bout de souffle.
Son cou était sali de sa fellation hors norme.
La gorge profonde l'avait ravie.
Elle n'imaginait pas que cela puisse être aussi bon, mélange de difficulté, d'appréhension et de plaisir partagé.
Elle lui sourit.
Il avait ce sourire à son tour, un sourire qui lui disait "viens... continue... continuons".
Elle se releva et lui prit la main pour l'attirer dans sa chambre.
Tenaillée par des désirs impolis.
A suivre...