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Vitrée, la porte me renvoie mon image.
Attaché, la croupe en l'air, mon sexe est bandé à l'extrême.
Je me vois onduler malgré moi sous l'effet de plaisirs contradictoires.
Elle se dévoile, somptueuse, ses seins arrogants, lourds, vers moi.
Un harnais enserre sa taille resserrée qui met en valeur ses hanches aux fesses voluptueuses.
Au centre des liens de cuir noir, au dessus de sa fente rousse, une verge fictive se dresse comme un phallus de satyre.
"Qui te parlais d'un homme ?" me sourit-elle.
Je deviens écarlate.
Une goutte de plaisir perle au bout de mon gland.
Elle avance, le membre se balance jusque devant mon visage.
J'ouvre la bouche sans même qu'elle n'ait eu à me la demander.
J'en ai envie... un plaisir nouveau... un désir subit.
J'embouche la verge de ma maitresse et m'applique à effectuer une fellation digne de ce nom à ce qui ressemble trait pour trait à une véritable verge.
Le gland, la veine, l'arc de cercle... je le déguste.
Elle maintient le gode ceinture à sa base, et en profite pour se caresser franchement, son clitoris, titillé par ses doigts fins.
Elle pousse de petits grognements.
D'un mouvement coulé, elle extraie le faux sexe de ma bouche.
Un filet de salive unit pendant un court instant mes lèvres à ce pilon de bakélite.
Je la sens, je la vois se glisser derrière moi.
Je me contracte malgré moi, resserre mes fesses sur lesquelles elle pose ses mains.
"Je vais te déflorer..." me dit elle gentiment tout en massant mon petit trou..." Je vais te sodomiser... tu vas voir... tu vas aimer." continue t elle en passant sur mon orifice une vaseline à l'odeur boisée.
A côté de mon manche de chair se faufile le piston de plastique.
Elle appuie le bout de la verge sur mon anus qui ne résiste presque pas, pour le laisser entrer.
Une intromission douloureuse que facilite néanmoins le corps gras.
Je crie.
Elle entame une série de longs et lents va et vients.
Progressifs, je sens la coulisse pénétrer de plus en plus loin à chaque poussée.
"Haaaa... non... hooo non...." Ose-je lancer.
Elle plante ses ongles dans mon dos.
"Humm… tu cries... ça m'excite."
Je redouble alors... pour son plaisir... et pour le mien.
"Aiiie... non... maitresse... non... Haaa !"
Elle s'immobilise après de longues minutes où elle me force avec régularité.
Mon conduit anal est ouvert, il me semble que le manche est entièrement planté en moi.
La douleur est diffuse, elle irradie mes cuisses, mon bas ventre... mon sexe... qui est dur comme de l'acier.
Je respire avec difficulté, le moindre de mes gestes fait osciller le pal dans mon anus. Mes mains sont crispées sur les barreaux de son lit.
Mes jambes, entravées, maintenues écartées.
Ses doigts frôlent mes fesses.
"Regarde-toi dans la glace, baby". Me suggère t elle.
Je penche le visage et me découvre.
La moitié simplement du gode ceinture est entré dans mes fesses.
Androgyne, à la fois Eros et Aphrodite, ses seins sont gorgés de féminité, ses fesses rondes et bombées... et une verge lui forme une queue satyrique.
Un soupir m'échappe et je pousse mon corps... sur le pieu qui me sodomise.
La douleur s'est évanouie, le plaisir a pris sa place... un plaisir obscur, obscène, intense.
"Hummm... tu veux que je te chevauche..."
"Ho oui Maitresse..."
Et ma cavalière me force... me prend... comme un mâle prend une femelle...
Pour la première fois de ma vie je découvre cette source d'orgasme.
Sa main droite me masturbe avec autant de vigueur que ses coups de reins me déflorent.
Je ne suis plus que plaisirs diffus.
Je me tends, je me vide, gicle dans sa main.
Mes longues coulées de sperme s'échappent de mon corps électrisé.
Elle me place sa paume devant ma bouche.
Je lape, j'avale mon foutre dans un bruit de succion sans même en avoir honte.
Elle peut faire ce qu'elle veut de moi... je suis à elle... j'appartiens à ma Maitresse... les paroles de mon serment de soumission me reviennent d'un coup.
Je l'entends gémir et atteindre l'orgasme.
Elle se tend, défonce mon arrière train dans l'arc que son corps prend alors qu'elle coule à son tour.
Nous restons figés, haletants... avant que la verge ne sorte entièrement de moi.
L'anus meurtri elle passe ses doigts sur l'ouverture béante pour apaiser la douleur.
Elle ôte lentement son harnais et vient se placer juste derrière moi.
Son souffle est une caresse sur mon anus et mes bourses.
Sa main vient me palper avec délicatesse.
Sa langue lape ma rosette.
Je soupire... je grogne... et me cambre.
Par petites touches elle me fait accepter sa langue sur les frontières puis dans l'intérieur de mon puits sombre.
Ma verge est caressée, mes boules sont malaxer de plus en plus fortement.
"Tu bandes encore... " L’entends-je dire, autant pour elle que pour moi.
Elle me maintient dans un état proche d'un nouvel orgasme.
Les liens de mes poignets et de mes chevilles me font mal à force de me maintenir dans cette position de soumission.
Sa langue passe, large, englobe mes couilles pour venir pécher l'intégralité de ma raie.
Ses doigts défont alors mes liens.
Je masse ma peau, à genoux sur le lit.
Elle vient se placer face à moi.
Tel un reflet, agenouillé elle aussi.
Sans me quitter des yeux, elle s'allonge sur le dos, ouvre ses cuisses fuselées, son intimité offerte.
"Viens mon bel étalon... fais moi l'amour" me sourit-elle.
Je m'allonge sur elle et mon sexe en feu plonge dans sa grotte lubrifiée.
Malgré ma largeur elle accueille mon soc dans son ventre avec un soupir de soulagement.
Son corps ondule lascivement au rythme de mes pénétrations lentes et précises.
En appui sur le lit, mon torse frotte contre les pointes de ses seins.
Elle me griffe le dos à chaque fois que je la laboure de toute la longueur de mon vit.
Sa bouche laisse échapper des gémissements, des suffocations, au gré de mes vas et vients incessants.
Ses yeux azurés se font plus clairs, son regard se perd dans le plafond...
Elle jouit en silence...
J'honore ma déesse, ma Maitresse, continuant de la parcourir alors que ses ongles se sont figés dans ma peau.
Lorsque je ralentis ses mains m'accaparent.
"Non... encore... baise-moi encore".
Je l'enfourche d'un coup de reins.
Elle avance sur le lit, son corps propulsé vers le haut.
J'accentue mon agissement.
Elle pousse un petit cri, ses mains saisissent les barreaux de son lit au dessus de sa tête.
Ses cheveux roux en étoiles sur l'oreiller, son beau visage se crispe à chaque assaut.
Mes coups de butoir la forcent.
Elle râle... son corps s'agite, féline elle joue de son vagin pour m'aspirer.
Ses yeux se plantent dans les miens.
Je ne la lâche pas du regard.
Sauvage, je la prends avec une gaillardise hussarde.
Elle ne cache pas ses cris de plaisir.
Je me livre à ses désirs... animaux... doux... puissants... attentifs... sauvages.
Elle ferme les yeux et son sourire se fige.
Les derniers assauts la maintiennent au septième ciel pendant quelques minutes.
Je me retire alors qu'elle ronronne et s'étire.
D'une main elle me masturbe vigoureusement et je ne suis pas long à venir cracher sur sa peau lisse, mon foutre chaud qui recouvre ses grains de beauté.
Assouvi je tombe à côté d'elle sur le lit.
Mon dos est zébré de ses griffures.
Nos mains ne sont que caresses...
Nos sourires l'un pour l'autre que délicatesses...
Nos souffles que vie de l'un vers l'autre.
"Tu veux dormir avec moi cette nuit ?" me dit-elle avec un sourire en coin.
Je hoche la tête, affirmatif.
Elle se lève, ses hanches sensuelles ondulantes, et pose un gros édredon pourpre par terre.
"Tu vas dormir au pied de mon lit..."
Je reste interdit... entre étonnement et excitation.
"... si jamais j'ai envie de me faire baiser pendant la nuit ".
Son clin d'œil est éloquent... délicieux.
Je m'y allonge, telle une offrande sur un dais de carmin.