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Durant toute une semaine j'avais réfléchis, discuté avec Monsieur.
Il devait venir chez moi, à la maison, me faire voir, à moi et mon homme, les photos de charme qu'il avait faite de nous.
Les clichés étaient à notre disposition.
Peu à peu, au fil de nos échanges, je me suis vue passer par diverses étapes de réflexion.
Il y eu le refus de partager ses images avec mon homme... qui m'avait avoué avoir une amante.
J'avais aussi pensé que ces images auraient contribué à redonner de la force à notre cohésion quelque peu fendillée.
Il y avait également eu l'envie de me venger en m'exhibant.
Mais je venais de révéler la possibilité de réaliser un de mes fantasmes... Et c'est ce qui agitait mes journées et mes nuits.
Monsieur semblait particulièrement satisfait et je devinais qu'il m'avait emmenée là où il le désirait, alors que j'en avais l'apparente décision.
J'allais me montrer gentille avec lui, devant mon homme, très gentille... et j'étais excitée... très excitée.
En moi se bousculaient deux concepts qui occupaient autant de place l'un que l'autre.
D'un côté j'avais cette image où mon homme me regardait me faire caresser par un autre, je le voulais jaloux et me désirant.
De l'autre côté j'étais celle que mon Maitre voulait, je le rendais fier et je donnais libre cours à ma sensualité.
J'allais dévoiler à ma vie sage mon côté sauvage.
A cette simple évocation je perlais déjà.
Mais, à mesure que la date approchait, puis l'heure, j'étais de plus en plus anxieuse.
Une nouvelle fois la honte s'emparait de moi pour se mélanger à l'envie sexuelle.
Je savais que je n'arrêterais pas mon implacable mentor et je ne le voulais surtout pas, je ne le pouvais pas, j'étais dans un état second.
Ce mélange détonnant de sentiments qui se télescopent me déconcertaient.
Nous y étions, mardi... ce soir il allait sonner à notre porte.
Ce soir il allait me toucher. Et je ne serais pas seule.
Dans l'après-midi je n'avais pas tenue, mes doigts avaient glissés entre mes cuisses.
Je croyais calmer le feu qui brulait en moi, mais c'était sans compter sur la force de mes envies qui avaient alors emplies mon esprit d'une multitudes de gestes, de paroles, d'images qui n'avaient fait que renforcer le brasier.
Devant moi, mon reflet dans le miroir me renvoie l'image de mes yeux brillants.
Quelle tenue porter ?
Des dessous noirs en dentelle.
Le soutien-gorge enveloppait ma poitrine et le petit string découpait mes hanches de façon sexy.
Un chemisier crème, échancré, qui laissait apparente la vallée de mes seins.
Mes bas disparaissaient sous une jupe droite noire, légère, à mi-cuisses.
Sage, classique, un brin de sensualité.
Lorsque la sonnette retentit un éclair me transperce.
L'envie...
Je dois réguler mes battements de cœur pour descendre l'escalier et me redonner une contenance.
Il approche dans l'allée.
Mon homme me regarde. Il me sourit.
- Et bien ! Tu t'es mise en beauté.
Le compliment me touche.
Dans son ensemble sportswear, il est nettement plus décontracté que moi.
Je pose mes lèvres sur sa bouche.
- Toi, tu es toujours beau. Allons accueillir notre preneur d'images.
La porte s'ouvre sur le regard acier et je rougis.
A suivre…