[…]
Ses yeux semblent s'illuminer.
Le silence, l'obscurité est tombée sur la pièce.
Docile, je pose mon ventre sur ses jambes.
Excité comme je ne me souviens pas l’avoir été, le bout de mon sexe frotte contre sa cuisse ferme.
Sa main se pose et caresse ma fesse gauche.
"Cambre-toi" m'ordonne t elle d'un ton rude.
J'obéis, faisant remonter mes fesses qu'elle flatte de ses doigts chauds.
Un court moment je ne sens plus son toucher sur moi.
Ma respiration est profonde mais elle se coupe soudain lorsque sa main s'abat sur moi
dans une fessée franche.
Je laisse échapper un petit cri.
Sa claque est doublée par une autre.
La morsure de sa main sur ma peau me fait l'effet d'un tisonnier, cependant, au lieu d'en ressentir une douleur, celle-ci fait de suite place à une
vague de plaisir.
Incrédule je regrette presque que la fessée ne cesse déjà tellement j’en ressens un sentiment d’onctueuse et perverse
excitation.
Sa main tourne, apaise l'endroit où elle vient de tomber.
Puis elle glisse entre mes cuisses.
Ses doigts fins et délicats se faufilent sur ma verge en effleurant mes bourses lisses et fraichement rasées, jusqu'à l'enserrer.
Je me cambre instantanément.
"Lorsque tu es vilain tu es puni." dit-elle en caressant mon sexe tendu.
"Et lorsque tu es sage, tu es récompensé". Continue t elle en me masturbant doucement, ma verge entre son pouce et son
index.
J'écarte les cuisses et tend mes fesses en l’air sans même m'en rendre compte. Je grogne de plaisir.
"Tu aimes ça... être fessé on dirait."
Je ne réponds rien et sa main claque de nouveau mon fessier offert à ses mains, à son regard.
"Oui Miss Kathleen" dis-je aussitôt, sous le coup de sensations contradictoires.
"Tu dois répondre plus vite".
Délicatement ses doigts rencontrent alors de nouveau mon sexe en érection.
"Bien large... et dur. J'aime cela mon bel étalon." me murmure t elle.
Ses doigts sur mes bourses sont telles des langues de glace.
Glabres, je les sens extrêmement sensibles à un simple effleurement.
Le moindre de ses attouchement me fait me dandiner, me cabrer.
Lentement elle revient faire des cercles sur mes fesses charnues.
"As-tu déjà eu une Maitresse ?"
"Non…" Réponds-je trop vite.
Je me rends compte de mon erreur.
Elle me donne de nouveau une fessée.
Je réprime un petit cri.
Ce n'est pas la douleur mais le plaisir qui me fait gémir. Elle le sait et devient aussitôt douce et caline.
"Non... Miss Kathleen". Me corrige-je.
Dans sa paume de main, mes boules se font soupeser.
Elle les fait rouler, les malaxe fermement.
Maitrisant son geste elle tire sur mes sacs gorgés, les malmène en tous sens.
Mes cuisses s'ouvrent sous l'effet de ses doigts agiles.
Bouche grande ouverte, à cheval sur ses genoux, je gémis mon plaisir sans plus de retenue, toute pudeur totalement
évaporée.
"Tu seras... my servant..." dit elle en pressant mes bourses de façon ferme.
"Hooo... ouii... Miss Kathleen". Je déglutis avec difficulté.
Des conflits de sensations il ne reste qu'une seule : le plaisir. Je me livre alors à elle.
Les olives pétris dans ses mains, elle écrase mes bourses l’une contre l’autre.
Loin d’être douloureux, la sensation est infiniment exquise. J’en perds la notion du temps.
Ses doigts forment alors un anneau autour de mon sexe, anneau qu'elle fait monter et descendre.
Sa main libre caresse mes cheveux.
"Sweet honey... Allonge-toi. Je veux chevaucher."
Je me retire de ses jambes douces.
Elle m'observe, ses seins arrogants aux tétons dressés comme des mines de crayons.
Ses yeux ne se privent pas de détailler mon cep en pleine érection.
Je me pose à plat dos, devant elle.
Mes bourses s'agitent et je les sens onduler.
Mon sexe est en feu.
Elle se redresse, me surplombe de toute sa hauteur.
Le long de ses cuisses de fines marbrures blanches témoignent de sa jouissance passée.
Elle caresse mon épaule du bout de son pied, le fait passer sur mon torse.
Ma respiration s’accélère.
Son pied sur moi, j’ai l’impression d’être un animal terrassé par une amazone aux cheveux roux et arborant encore fièrement ses deux seins aux
courbes envoutantes.
Elle pose son orteil sur ma joue, son bout de pied caresse ma bouche, j’ose entrouvrir mes lèvres pour lécher du bout de la langue ses orteils
manucurés.
Elle descend lentement son pied, passe sur mon ventre.
Je la vois apprécier la domination qu’elle m’impose.
Elle me sourit alors que ses doigts de pied pressent et massent mes bourses.
« Humm… Elles sont bien gorgées tes couilles… ».
J’en ferme les yeux. Cette alliance entre la réserve anglo-saxonne et le caractère cru de son vocabulaire me tourne les sens.
Son pied caresse mon manche.
« Et cette verge… très appétissante… ».
Sa voix est un feulement.
Elle m’enjambe et s’accroupit lentement.
Son sexe vient effleurer mon ventre pour finalement se frotter au mien de façon lente et sensuelle.
Les genoux relevés, sa fente est obligée de s’écarter.
Elle pose ses mains sur mon torse et délicatement force son écrin de soie à venir enlacer mon glaive brulant.
Elle ondule son bassin… Dehors l’orage fait rage.
« Hooo… il est… gros… doucement… »
Avec souplesse elle accueille mon sexe en elle et, à force de mouvements félins, le fait progresser dans son vagin.
Sa poitrine comprimée entre ses bras, explose devant mon visage.
La pluie martèle les carreaux dans un bruit apocalyptique.
Mes mains sur ses hanches je la laisse me chevaucher, se fourrer à son rythme.
Dans une lancinante danse du ventre, sa matrice aspire, avale, engloutit mon pieu.
Elle gémit, grimace lorsqu’elle l’enfonce plus loin, souffle quand elle remonte et pousse de petits cris une fois empalée de toute ma
longueur.
« Haaan… han ! »
Elle plonge ses yeux dans les miens. Ses lunettes légèrement descendues sur l’arrête fine de son petit nez mutin.
« Baby tu es bon… hummm ta … queue…elle me force… hooo ».
Ses doigts s’enfoncent dans mon torse, griffent ma peau.
Mes doigts encouragent ses fesses à venir s’appuyer sur mon pubis.
Elle s’immobilise et entame un massage interne qui me fait monter la sève au plus haut degré. Maitrisant parfaitement mon plaisir, elle se relâche
avant de recommencer. Je n’ai pas de repos, pas de répit… son sexe est affamé du mien.
Soudain, elle se rejette en arrière et pousse un puissant gémissement. Ses ongles s’incrustent dans ma peau, elle lâche un râle, gémit. Autour de ma
verge coule le flot moite de son coït. Elle jouit, plantée sur moi, sans retenue, longuement avant de se retirer rapidement et s’emparer de mon sexe au gland turgescent, recouvert de sa
cyprine.
Il ne lui faut que quelques secondes à me masturber pour que je gicle sur mon torse et mon ventre.
Mon pénis saisit à pleine main, elle en extraie la dernière goutte.
Ses cheveux défaient de son chignon, elle est ravie.
Sa main se pose sur mon foutre, l’étale, me caresse.
Elle prend ma main, nos doigts se joignent, unis, poisseux de ma jouissance, paume contre paume.
« Main dans la main, le serment de la maitresse et de son servant » me murmure t elle en se penchant sur moi, les pointes de ses seins si proches de
ma peau que je peux sentir leur chaleur.
Je serre ma main dans la sienne et répète après elle le serment qui me lie alors à Miss Kathleen…
Lorsque les derniers mots résonnent dans la pièce obscure, l’orage s’est calmé.
Elle se redresse, sublime, prétresse d'Aphrodite.
« Va te coucher » me dit-elle… « …mais reste souillé de ma jouissance ».
Je me couche donc avec pour seul vêtement nos sucs orgasmiques et l'écho de sa voix...
A suivre…