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Dans mon rêve, la femme nue qui me caresse est masquée.

Un masque vénitien. Noir. Dans l’embrasure d’une porte, loin du tumulte des musiciens et de la foule qui s’amuse dans ce palais d’un autre siècle, ses longs doigts blancs s’occupent de moi d’une manière délicate qui m’arrache un soupir.

Et qui me réveille.

Je reprends contact avec la réalité.

Encore émoustillé par la teneur de mon rêve érotique je sens mon sexe en pleine érection.

Le plaisir se poursuis.

Je comprends alors pourquoi.

Dans le tout petit matin, j’aperçois une forme qui bombe les draps, entre mes cuisses.

Suis-je resté dans le monde onirique du carnaval ?

La pression qui s’exerce sur les pourtours de mon sexe, cette chaleur qui l’entoure…

De mes mains je fais glisser le drap.

Une tête est posée entre mes cuisses relevées.

De bas en haut elle engloutie mon membre sans un seul arrêt avec une lenteur extrême.

Les lèvres se plissent légèrement lorsque ta bouche, serrée, descend puis remonte le long de ma raideur.

Je te laisse faire, je profite de ce moment avec bonheur, à peine éveillé.

Ta bouche vient s’attarder sur mon gland.

Loin des mouvements réguliers, tu lui appliques des pressions à son embase. Tu l’aspires, le relâches puis, parfois, viens jouer avec mon méat ou, d’autres fois, appuis ta langue sur ce petit orifice.

Ta main soutient mon pieu.

Tes doigts jouent avec mes boules.

Tu les fais rouler dans ta main, me malaxant sans cesser de me maintenir dressé vers le ciel.

Je peux enfin voir ton visage.

Tu me souris.

Tes lèvres sont roses d’avoir déjà beaucoup sucées.

Je te rends ton sourire.

Je ne suis qu’excitation, tendu et heureux.

Ta langue passe sur le casque de mon soldat au garde à vous.

Elle est large et sans me lâcher du regard tu me lèches comme on lècherait une glace.

Le bout de ta langue vient exciter les replis, passe de la surface lisse et tendu aux pourtours sensibles.

Tu penches légèrement ton visage pour embrasser de la largeur de ta langue, toute la hampe de ma virilité.

Très lentement tu remontes par diverses faces, de sa base à son pic, ce qui m’arrache quelques soupirs de bien-être.

Le bout de ta langue vient exciter ma source. Je perle.

Tes lèvres s’ouvrent et tu penches la tête pour me saisir sans m’emboucher. Tu te saisis de ma verge qui coulisse entre ta bouche.

Délicate et attentionnée, de ta main tu viens faire rouler la goutte de plaisir qui est venu perler.

Je me sens bouillir.

La pression que tu exerces, l’excitation que tu imposes à mon sexe, me font gémir.

Tu ouvres la bouche et ce sont mes monts auxquels tu as décidé maintenant de t’en prendre.

Un à un tu les gobes.

Je les sens entourés d’une chaleur humide, remués par ton muscle, aspirés, dégustés.

Je ne tiens qu’avec difficulté à ne pas vouloir te toucher à mon tour, mais je profite de ce moment qui ne m’est que dédié.

Une de mes mains vient de se poser sur tes doigts qui tiennent ma queue et je t’impose le rythme de ma masturbation.

La bouche emplie de mes couilles, tu joues avec mon manche, ta petite main serrée par la mienne.

Tu lâches ma main, t’éloignes de quelques centimètres et me regardes faire.

Devant toi je m’applique à me branler avec douceur. Pourtant l’envie est forte d’aller plus vite, plus fort, plus loin.

Lorsque tu me prends à nouveau en bouche, je sais que tu as eu la même idée car tes gestes sont plus gourmands, plus vigoureux.

C’est de plus en plus profondément que tu enfonces ma verge dans ta bouche.

Ta main vient me saisir et tu me poses sur le haut de ton crâne.

Mais ce n’est pas pour me laisser inerte que tu es venue me placer ainsi, la pression de ta main souhaite que je te force à m’emboucher plus loin.

Je m’exécute, imposant à ta bouche d’aller profondément à la recherche de la base de ma hampe.

Je te force donc à m’avaler, je te sens hoqueter lorsque je frôle les parois de ta gorge.

De la salive coule sur mes couilles.

Tes murmures sont étouffés par la prise que je t’applique.

Mes reins se soulèvent pour venir écraser tes lèvres sur la base de mon pubis.

Tu me rends ivre de sexe.

Mon autre main vient te saisir et j’utilise ta bouche comme un trou dans lequel je me soulage.

Tu ne me tiens plus, uniquement attentive à essayer de garder ta bouche serrée autour de ma queue qui te ramone les joues jusqu’à la glotte.

Avec difficulté tu parviens à résister à l’envie d’ouvrir la bouche un tout petit peu plus à chaque fois que je t’enfonce jusqu’à la garde.

Je t’entends souffler et souffrir de joie sous l’effort et la douleur que j’impose à tes lèvres pulpeuses.

A la limite de l'écœurement tu sembles apprécier ce supplice dans le regard libidineux que tu me lances.

Je me place alors assis sur le bord du lit.

Tu glisses hors du lit.

A genoux devant moi tu retrouves tes esprits.

Ta bouche est rouge, tes lèvres purpurines.

Tu plonges ton regard dans le mien.

Brillant, le feu du désir s’y consume.

Tu respires fortement, essoufflée.

Je caresse ta joue.

Tu saisis ma main pour la coller à ta peau. Tu es douce, chaude, en sueur.

Et n’y tenant plus tu te penches à nouveau sur le métier pour y accomplir ton ouvrage.

Tu viens lécher la veine saillante de mon sexe luisant de ta salive.

Goulument tu viens pomper comme une femelle avide.

Affamée, tu sembles ne pas vouloir cesser de me prendre dans cette position.

Durant plusieurs minutes je te regarde faire, la base tenue par tes doigts agiles, enfournée à pleine bouche.

Tu me suces sans aucune décence et j’adore cela autant que toi sans nul doute.

Ton souffle et le bruit de ta bouche sur moi m’excitent au plus haut point.

Je me laisse aller, gémissant, je sens mon corps se trémousser et onduler sous tes gestes appliqués.

La presque totalité de ma verge disparue dans ta bouche, ta langue me masse sans discontinuer tout au long de tes succions.

Je sens monter en moi le plaisir et mon vit se met à vibrer, s’agiter de soubresauts.

Tu extraies alors mon manche de ta bouche et c’est ta main qui m’astique fortement.

Tu me regardes, l’œil lubrique.

J’explose dans un cri.

Mon liquide se répand.

La première giclée vient s’écraser entre mes mamelons.

La seconde sur mon ventre.

La troisième sur mon nombril.

Tu n’en perds pas une miette, hypnotisée par mon éjaculation.

Puis je coule entre tes doigts qui ne cessent de me caresser.

Tu lâches ma bite encore grosse et portes tes doigts recouvert de mon liquide à tes lèvres.

Du bout de la langue tu lèches le foutre qui est venu te salir.

Je m’allonge, exténué.

Tes mains viennent me caresser le corps, répandant sur ma peau le jus poisseux de ma jouissance.

Tu le fais glisser sur mes tétines tendues.

Tu me masses avec comme onguent, mon suc, que tu fais rouler sous tes doigts, sous tes paumes, comme s’il fut des plus précieux.

Arrivée à mon cou, je sens mon odeur mélangée à ton parfum.

Tu t’allonges sur moi pour me masser de ton corps.

Ta poitrine pressée sur mon torse, tes bouts durs se frottent.

De mes doigts je les saisi et je te palpe.

Tu te cambres pour m’offrir tes seins lourds.

Je m’amuse avec eux, à les maltraiter avec douceur.

Je tire sur tes mamelons, je les fais rouler, je les presse entre mes doigts alors que mes paumes se rejoignent sur un seul de tes seins.

Tu es si excitée que ce simple fait pourrait te faire jouir.

Alors c’est sans vergogne que je m’emploie à te faire grimper les échelons du plaisir en branlant tes pointes.

Tu pousses quelques petits gémissements.

Ton bas ventre se frotte sur ma bosse qui n’arrive plus à dégrossir.

Je sens ton orifice venir se contracter contre moi.

Tu me regardes toujours avec ce même feu qui couve en toi.

Tu passes sur mes lèvres le bout de ton index et l’invite à pénétrer ma bouche.

Je t’autorise ce geste et tes yeux s’ouvrent en grand lorsque tu me vois aspirer ton doigt oint de mon suc.

J’y passe ma langue.

Je me goute.

Tes yeux sont clos.

J’excite tes globes, offerts.

Je viens les chercher de ma bouche.

Je te tète, je les lèche, je les lave de ma semence.

Tu oscilles sur mon bas ventre et je te vois jouir sur moi dans un concert de soupirs agrémentés de petits cris.

Je suis souillé de ta cyprine qui ruisselle sur moi. Tu te frottes encore, inassouvie.

D’une main tu saisi le manche en te rejetant en arrière et tu te l’enfiles dans la vulve d'un coup de reins.

Mon sexe à peine ragaillardi, déjà se remet à te labourer.

Tu t’empales de tout ton poids.

Lubrifiée comme tu l’es tu n’as aucune difficulté à me grimper dessus et à t’asseoir sur ma verge.

Tu restes ainsi, haletante, les yeux fermés. Sans un geste. Ton ventre fouaillé par ma verge brulante.

Je me contracte dans ton intérieur.

Tu me réponds par des contractions de ton vagin.

Nous laissons nos muscles agir ainsi, ballet intérieur de nos sens enflammés.

Lorsque tu ouvres les yeux. Je vois ton regard devenir plus clair.

Je caresse tes fesses si douces.

Les sensations sont à leur paroxysme.

Tu coules à nouveau sur moi, jouissant une deuxième fois, coup sur coup.

Sans un mouvement de reins.

Tu t'effondres sur moi.

Mais mon pieu lui, n'a pas encore fini de te posséder.

Et c'est avec puissance que je m'avance en toi.

Tel un pantin tu subis mes pénétrations.

J'écarte tes cuisses, mes mains à pleines fesses, je remonte tes genoux au dessus de mes épaules.

Te voici assise sur ma queue.

Tes bras en arrière se sont saisis de mes chevilles.

A chaque fois que j'écarte tes cuisses, tu t'enfonces autour de ma grosseur en criant.

Lentement je te fais monter et descendre sur la coulisse de chair.

Tu m'accompagnes et m'encourages à aller plus vite de quelques gémissements.

Je vois dans tes yeux se raviver l'étincelle du désir.

C'est alors de ton propre fait que tu te prends à te trémousser.

Ma verge te fourre.

Ta chatte s'ouvre et s'offre.

Au fond de toi je me plais à parcourir la voie de ton sexe, une main sur un sein, l'autre branlant ton clitoris.

Ta bouche s'ouvre, muette, tu te cambres.

Je te force avec mes ultimes ressources.

Je me sens lâcher mon jus dans ton ventre, en un ultime élan ultime, aux limites de mes forces matinales.

Tu t'es empalée au plus profond et, la tête rejetée en arrière, tu pousses un râle rauque qui s'unit au mien.

Mes doigts se retrouvent inondés de nos deux jouissances chaudes.

Tu t'allonges lentement en arrière.

Nos cuisses écartées, nos sexes l'un dans l'autre, tels le roi et la dame d'un jeu de cartes, opposés, unis, un couple de cœur.

Après quelques instants dans cette position tu reviens vers moi pour te lover près de mon épaule.

Il ne nous faut que quelques instants pour retomber dans un sommeil profond.

 

A suivre...

Par Maitre - Publié dans : Monsieur & Eve
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