Le blog de M.
Dans cet ensemble de récits l'homme parle en bleu, la femme en rose.
Le salon est ombragé.
Les stores vénitiens empêchent le soleil de l’après midi de s’installer dans la pièce.
Les bruits de l’extérieur étouffés par le jardin, la porte de la baie vitrée ouverte apportent la fraîcheur de la tonnelle par une brise salvatrice.
Allongé dans le canapé, je ne porte qu’un caleçon, certain d’être seul pour une bonne partie de l’après-midi. Tout source de dérangement oblitérée, je profite de ce moment de calme estival.
Ma main flatte mon entre jambe, lentement sur le tissu.
Sous mes caresses je sens ma verge prendre de la place.
Une cuisse relevée sur le cuir du dossier, l’autre baissée à l’horizontale, j’observe avec intérêt l’écran devant moi, la bande son révélant un film au minimum érotique pour qui en entendrait des extraits.
J’avais retrouvée une amie d’enfance et elle m’avait indiqué de passer chez elle pour ensuite sortir et se donner un temps de souvenirs.
L’adresse en main, en l’absence de sonnette, je rentre par le portillon ouvert qui donne dans le jardin.
La porte vitrée ouverte, confiante et sure de retrouvée celle avec qui j’avais passé quelques bonnes années estudiantines, je passe la tête par l’entrebâillement.
J’ai le souffle coupé car devant moi, allongé sur un canapé, se tient un homme que je ne connais pas.
Assez grand, les cheveux bruns et courts, agréable à regarder, son corps presque nu révèle une musculature souple et dessinée, un torse légèrement velu, un profil de visage séduisant.
Sa main vient de baisser son caleçon.
Instantanément je sens la braise s’enflammer dans mon ventre.
Malgré moi je l’observe, voyeuse…
Je fais glisser entre mes doigts ma verge qui ne cesse de grossir et d'épaissir.
Un léger mouvement de coulisse me procure un début de plaisir solitaire.
Du bout des doigts je flirte avec mes bourses que le caleçon laisse apparaitre.
Absorbé par les images je me caresse avec délice.
Ma main glisse sous le coton tendu et je sens la chaleur douce de ma peau lisse...
Chaude de ma verge gorgée de sang.
Mon autre main vient décalotter mon gland.
Je soupir d'aise.
Lisse, pourpre, son col rétrécit, il surplombe ma tige masculine que je fais aller et venir.
- Vous êtes… seul ? Claque une voix inconnue.
Surpris je me retourne, le sexe à la main.
Une femme m’observe par la baie vitrée, à demi entrée dans le salon.
L’intruse porte une tenue estivale dont la jupe monte à mi-cuisses en dévoilant ses jambes satinées, un petit haut décolleté qui laisse apparaître la vallée profonde qui sépare ses deux seins de bonne taille.
Sa taille resserrée s’évase sur des hanches aguichantes.
Son cou gracile paré d’une petite chaîne semble vouloir attirer les baisers.
Je la détaille. Brune, les cheveux au carré, au centre de son visage souriant, ses deux yeux vert émeraude sont des joyaux qui étincellent d’un feu ardent.
- Qui êtes-vous ? Mais comment ? Fais-je en me levant d’un bond.
Elle me sourit pour toute réponse et pénètre dans mon salon, le regard rivé sur mon sexe qui dodeline devant moi, soudainement en baisse d’érection.
A suivre.