Le blog de M.
Après quelques mois à se côtoyer dans l'association littéraire, nous nous sommes liés d'amitié. Une amitié sage où, parfois, un regard, une remarque appuyée nous faisait réagir.
Elle, Lynn, brune ravissante aux cheveux souples qui tombaient sur ses épaules, des yeux vert émeraude d’une intensité hypnotique, un corps souple dans le moindre de ses déplacements. Sa poitrine avantageuse régulièrement mise en avant par des hauts proches du corps, marquait la courbe de ses hanches avec une sensualité en retenue.
Les hommes de l’association aimaient lorsqu’elle prenait la parole et certaines femmes, je le devinais, la jalousaient.
Un soir, je présentais un recueil de nouvelles un peu moins sage qu’à l’habitude et nous avions devisé un peu après, profitant d’un moment plus calme dans le moelleux des canapés de l’association.
En découlèrent une complicité un peu plus grande et quelques invitations à boire un verre chez moi.
Ce fut là où je lui présentais Mei. Ma femme.
Eurasienne, de grands yeux en amande dans un visage fin, légèrement triangulaire.
Les cheveux raides, noir, mi longs, cascadant sur la peau nue de son cou.
Un corps menu, des seins de petites taille, 85b.
De taille moyenne, fine, des hanches découpées sur des jambes fuselées.
Un léger maquillage fardait son visage.
Le courant passa immédiatement entre nous trois.
Son rire plus timide se mariant avec celui de Lynn, plus cristallin.
Ses yeux noirs renvoyaient parfois l'éclat des yeux verts.
Un jour… nous étions à siroter un ultime verre dans le local douillet.
Je lui avouais alors soudain que ma femme m’avait surprise.
« Nous parlions de toi »
- Ah bon ?
- Oui
- De quoi parliez vous ?
J’avalais une gorgée… mes yeux dans ses tiens, un peu appuyé comme parfois lorsque nos discussion glissaient sur un terrain plus intime.
Je restais à l’observer, sans un mot.
Mes yeux glissaient sur ses formes onctueuses dans la lumière tamisée du coin club.
Elle semblait un peu gênée par le regard.
Je m’agitais, mon pantalon de toile souple, noir, crissait un peu lorsque je me recalais sur le canapé.
Elle croisa ses jambes sur le canapé, dévoilant ses cuisses.
- Et que disais tu sur moi ?
- Et bien…
Elle me souriait.
Mon corps réagit alors à la vitesse de l’éclair, comme mon esprit s’enflammait.
- Dis moi …
Sa vois était suave et douce.
- Elle m’avouait que tu étais très sensuelle.
Je ris doucement, mes yeux sur ses cuisses.
Elle levait un sourcil… visiblement charmée.
- Je ne pouvais que lui dire que tu étais effectivement « ravissante ».
Je sentais ma voix se casser un peu devant ma révélation et mon aveu.
A suivre…