Le blog de M.
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Elle sort de la salle de bain, maquillée, ses cheveux cuivrés attachés en chignon, "une femme... fatale", voici ce qui me vient à l'esprit lorsque je la découvre.
Son sourire rehausse ses traits sensuels.
- Je vous plais Monsieur ? Me demande t-elle les mains croisés dans le dos.
Son chemisier très transparent qui dévoile son absence de soutien-gorge, sa veste stricte qu'elle porte avec aisance et cache la couleur visible de ses auréoles aux tétons tendus, et sa jupe courte, fendue sur un porte-jarretelles noir, me porte à lui donner une réponse plus qu'affirmative.
- Tu es... délicieusement femme.
Elle chausse ses escarpins et je ne peux m'empêcher d'être fier de marcher à ses côtés.
Son déhanché force les regards à se tourner vers elle.
Hommes et femmes ne peuvent rester insensibles, entre jalousie et désir.
Le restaurant qui nous accueille nous place dans une petite alcôve.
Nous échangeons, amis, amants, alors que nos pieds frôlent nos mollets.
- Vous avez de belles mains, me dit-elle dans un sourire.
Glissant la droite sous la table je la pose sur son genou.
Sous mes doigts je caresse doucement le nylon qui recouvre sa cuisse.
- Et chaudes... achève t-elle dans un mouvement de torse qui fait saillir ses seins.
Je devine ses jambes écartées sous la table.
Mes doigts frôlent l'intérieur de sa jambe. Elle rougit légèrement.
Le garçon apporte le plat.
Je ne manque pas de le voir jeter un coup d'oeil discret aux rondeurs affolantes qu'Eve recouvre lentement de sa veste.
Elle me jette un rapide coup d'oeil. Elle sait que j'aime lorsqu'elle se dévoile, impudique devant moi, avant de redevenir la femme d'apparence si sage.
Le repas se déroule dans cette ambiance feutrée.
Tournant ma cuillère dans le café je change alors brusquement de conversation.
- Es tu prête pour la suite de ta punition ?
Elle baisse les yeux. Le trouble l'envahit.
Après ce moment de charme, je l'invite à retourner sur le domaine du sexe.
Son regard brille un peu plus, me signifiant ainsi qu'elle en a autant envie que moi.
Elle murmure un "ho oui" dans lequel je peux déceler tout autant de joie que d'appréhension.
- Et tu te souviens pourquoi...
Son visage tourne lentement de droite et de gauche, attentive aux alentours pour vérifier que nous ne sommes pas trop écoutés, elle prend plaisir à me répondre.
Sa voix est douce, presque sucrée, tout juste supérieure aux bruits des conversations les plus proches.
- Parce que j'ai pris un plaisir solitaire... 6 fois de suite... discrètement au milieu d'une assemblée de personnes... et... que vous ne m'en aviez pas donné l'autorisation. Monsieur.
Ses joues s'empourprent légèrement.
Je la retrouve comme au premier jour de notre relation, inquiète et excitée.
Penchée en avant je me délecte de la vallée de ses seins qui m'est offerte.
Je fais sauter le bouton le plus haut d'un geste vif.
Sa poitrine révélée un peu plus elle semble s'affoler.
- Faute avouée, pas encore pardonnée. Réplique-je dans un sourire.
Nous traversons la salle sous les coups d'oeil des mâles qui la détaillent tels des prédateurs devant une proie royale.
Ses déhanchements relèvent son fessier et font se ballotter sa lourde poitrine.
Ses doigts dans les miens se font plus accaparant.
L'air frais de l'extérieur la fait se serrer contre moi.
- Sans vous je ne sais pas si j'aurais réussi à traverser la salle.
- Tu as enflammé tes observateurs, oui. Je suis sur que certains t'auraient plutôt empêché de partir.
Elle ne s'en détache pas dans le taxi qui nous roule jusqu'à une adresse que je lui tends sur une carte.
Je l'enveloppe de mes bras. Elle ronronne.
Ma main posée sur sa cuisse je caresse sa peau, visible entre les attaches de ses bas.
- Quelle délicieuse punition. Me murmure t-elle à l'oreille.
Du bout des doigts je passe sur la peau satinée de sa fesse nue sous la jupe.
Délicatement je flirte avec son globe rond que mes manigances révèlent un peu plus à chaque geste.
Le chauffeur ne cesse de lorgner dans le rétroviseur intérieur, profitant de ce morceau de chair que je dévoile.
Doucement cambrée elle offre sa fesse pâle à ma main et à son regard.
Saisissant le globe dans ma paume de main je presse cette rondeur charnue et envoûtante.
Sa respiration s'accélère.
Contre mon torse je sens sa poitrine frotter et j'imagine ses pointes de seins se tendre.
Le plat de sa main frôle mon membre au travers du pantalon.
Elle glisse un doigt entre les boutons.
Mon sexe réagit en enflant.
DU bout du doigt elle câline la peau lisse qui se tend.
- Vous ne portez pas de dessous Monsieur... fait-elle à mon oreille... "cela m'excite au plus haut point."
Son ongle vient griffer légèrement le serpent de chair lové entre mes jambes.
Un coup de frein brutal nous rappelle que nous ne sommes pas seuls.
Le taxi semble avoir du mal à se concentrer.
Il reste silencieux malgré ses regards appuyés.
Je relève la jupe d'Eve, elle montre un peu plus son corps.
La cuisse nettement visible jusqu'à la hanche les yeux du conducteurs se perdent entre les mailles des bas.
Son doigt fouille entre les boutons, caressant tour à tour mes bourses dont les glandes internes montent et descendent dans les sacs glabres qui les habitent, puis mon manche épais qui ne tarde pas à être à l'étroit dans mon pantalon.
Elle défait un bouton et y glisse sa main fine.
Avec lenteur elle s'empare du glaive.
Ses doigts enserrent et pressent mon sexe dur.
Ma main flirte avec sa raie et je m'attarde sur la rosette avant de descendre vers sa fente humide.
Hésitant entre les deux orifices, je reste placé dans cet endroit si particulier entre sa grotte interdite et son abricot lisse.
Elle ne peut pas me masturber dans l'exiguïté de mon pantalon, aussi se contente t-elle de mes palper avec une délicatesse extrême.
A l'orée d'attouchements plus osés, nous restons aussi sages que l'endroit nous le permet.
Un ralentissement.
Elle retire sa main.
Je recouvre sa cuisse.
Le taxi s'essuie le front avec un mouchoir.
Il nous dépose comme à regret devant l'établissement aux vitres sombres.
Eve le gratifie d'un sourire éloquent.
Une lumière blanche éclaire un porche et la lourde porte de métal noir rutilant.
Une trappe s'ouvre. Entre les grilles d'argent le visage d'un homme nous apparaît.
Eve frémit.
- Quel est ce lieu ?
Je sais qu'elle a deviné à la simple observation de son apparence.
J'affermis ma possession sur ses hanches.
- Il s'agit de l'endroit où tu vas être punie par où tu as fauté. Lui murmure-je à l'oreille.
Instantanément son torse se redresse.
Elle baisse les yeux, rougit, ondule son bassin.
- Ho... monsieur vous êtes...
Son regard se plonge dans le mien. Enflammé.
- Vous êtes... un adorable salaud.
La porte s'ouvre vers l'inconnu.
A suivre...