Le blog de M.
[...]
Je me levais et déjà je sentais au fond de moi l'oeuf venir froler le plug anal au travers de la fine membrane qui séparait mes deux orifices.
D'un geste lent je remis ma jupe en place.
Monsieur me regardait.
J'avais chaud.
Au creux de moi les deux objets plantés dans mon bas ventre me faisaient l'impression de m'ouvrir littéralement.
Au premier pas le god oscilla dans mon vagin, il fit tinter sourdement la boule insérée dans mon anus.
Le plug était pourvu d'un balancier interne, j'eu du mal à me retenir de gémir.
Chaque pas était source de sensations internes.
Le sourire de l'homme en face de moi me rendait fière.
Sa voix douce me parvint pour échauffer mes joues un peu plus.
- Tu seras punie si tu jouis.
Il savait qu'il me serait impossible de ne pas atteindre l'orgasme.
- Oui Monsieur.
Je m'excitais toute seule à cette seule réponse.
Le couloir me paraissait long jusqu'à l'ascenseur.
J'avais remis mes cheveux en place, refait un peu de maquillage distraitement.
Alors que certains avaient pris une pause relaxante, je m'étais faite fessée et introduire par tous les trous.
Alors que d'autres étaient concentrés sur l'idée de ne pas s'assoupir durant la conférence, j'avais le devoir de rester discrète sur les sensations qui
m'habitaient.
Monsieur ralluma l'oeuf dans l'ascenseur.
Sa vibration m'envahit comme une vague.
Irresistible.
Une onde de chaleur et d'excitations de sens qui remontaient jusqu'à ma nuque, jusque dans le bout de mes pieds, de mes mains.
Je du m'accrocher à son épaule et à la barre de laiton pour ne pas m'effondrer.
Ses yeux gris dans les miens, sa main qui me retenait, il était là et cela décuplait de manière intellectuelle le plaisir charnel que je venais de
prendre.
Mon sexe et mon intimité stimulés en profondeur, je sentais déjà que je mouillais.
La porte s'ouvrit et je savais que je devais retourner dans l'arène.
J'aurais pu m'enfuir comme il partait de son côté, ou enlever les objets pour ne pas avoir à risquer de subir une situation des plus génante au milieu de tous
ces gens.
Bien au contraire j'entrais enivrée par le suplice secrêt qui nous liait.
Je décidais de croiser les jambes assez haut pour qu'il puisse, assis en face de moi de l'autre côté de l'arc de cercle, pouvoir à loisir poser ses yeux sur mes
cuisses... et savoir que d'autres que lui pouvaient en faire autant.
M'asseoir fit bouger le plug et par la même décaler le god... plaisir délicat qui me ravi.
Je décroisais puis recroisais, insistant sur mon assise, sous le regard complice de mon maître.
La première série de vibrations me pris par surprise alors que j'écrivais. La feuille perça.
Avec peine je résistais, fermant les yeux.
Le souffle court, à peine remis de mes émotions, la seconde série me donna l'impression de m'ouvrir l'entre cuisses.
Peu à peu je perdais pied.
Les temps où les vibrations cessaient ne me permettaient pas de récupérer mon aplomb.
Je ne parvenais pas à me concentrer sur la conférencière.
Lorsque je n'avais pas les yeux clos, je sentais le sourire complaisant de Monsieur qui me redonnait la force de ne pas sortir en courant.
Mon voisin me demanda si j'allais bien.
Je repondis qu'une légère indisposition ne m'empéchait en rien de suivre de manière attentive.
Menteuse, mon cerveau reptilien avait gagné, je ne mesurais que mes sensations et mon excitation qui allait croissant.
Mon anus ne m'obéissait plus, il se dilatait sous l'effet du plaisir.
Ma fente coulait sous les trépidations exercées à ma vulve.
Je sentais mon clitoris et mes seins douloureux.
Je n'avais qu'une envie, écarter mes cuisses et me cambrer, tendre mon cul et mon sexe et crier.
Au lieu de cela je faisais des efforts herculéens pour endiguer la jouissance qui me parcourait.
Les orgasmes se succédèrent de façon perlée.
Incapable de résister, je subissais les vagues de plaisir issues des secousses internes qui irradiaient de mon bas ventre.
Le feu de mes joues n'était rien comparé au feu qui m'incendiait l'intimité.
Bouche close, du fond de ma gorge sourdaient des soupirs que je tentais d'étouffer avec peine.
La voix forte de la femme cachait au public ces gémissements impolis que je ne savais plus empécher.
Ils résonnaient en moi, à l'unisson des mouvements cahotiques et obcènes des objets rivés en moi.
Ce plaisir était source de honte.
Cette honte était source de plaisir.
Le séisme qui m'animait avait des répercussions sur tout mon être.
Une salve d'applaudissements nourris éclata.
Je poussais un petit cri libérateur qui se perdit dans l'environnement.
Les joues rouges, les doigts blancs d'avoir serré la tablette et le fauteuil, je restais assise alors que les auditeurs désertaient la salle.
Monsieur me lança un sourire m'indiquant qu'il arrêtait les vibrations.
Il me fallu quelques minutes pour me retrouver.
Mes cuisses et ma jupe étaient souillées de mes jouissances.
Je venais de prendre mon pied au milieu d'une centaine de personnes, de façon secrête, pendant plus d'une heure et demi.
Il me restait à affronter la punition de mon Maitre... instantanément je recommençait à mouiller.
A suivre...
Mar 21 jun 2011
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