Le blog de M.
[...]
Je lançais ma voiture à vive allure jusqu'à l'adresse indiquée.
Eve m'avait glissé les coordonnées de son amie.
Un immeuble assez imposant ceint d'un mur haut et gardé par un portail qui ne me permettait pas d'arriver à sa porte sans m'annoncer.
Je décidais donc d'attendre.
Il ne fallu que quelques minutes avant qu'un véhicule n'arrive pour en profiter et me faufiler dans l'enceinte.
...
Je sonne.
Tu ouvres, la chaînette de porte comme ultime barrière; je ne peux voir de toi qu'une partie de ton visage et la cascade de tes cheveux blonds.
Surprise de me voir tu bredouilles que tu n'es pas habillée.
- Ce n'est pas un souci, loin de là. N'est-ce pas ?
Tu ouvres, un sourire gêné et malicieux accompagne ta découverte.
Simplement vêtue d'un tee-shirt qui te couvre jusqu'à mi fesses et d'une culotte blanche en dentelles tu viens déposer un baiser sur ma joue que tu accompagnes d'un "bonsoir... Monsieur".
C'est un loft de grande qualité que je découvre.
A pas mesurés et les jambes serrées tu m'invites à faire le tour de ton logement sur lequel je ne taris pas d'éloges.
Une vaste pièce où un décor oriental mêle modernité et archaïsme, un coin atelier où des chevalets surmontés de peintures et crayonnés inachevés se fondent dans un ensemble de plantes et de murs végétaux harmonieux. Quelques sculptures inachevées, un pantin de bois et un masque vénitien forment l'essentiel de la décoration de cet endroit au charme particulier.
L'espace cuisine et la table, ronde, ferment la salle principale.
Je profite de ce moment où je te suis pour admirer tout autant le galbe de tes jambes que la délicate rondeur ferme et bombée de tes cuisses.
A plusieurs reprises tu t'aperçois de mon observation et tes joues rosissent quelque peu.
Tu ouvres la porte d'accès à la partie plus privée et m'invites à dévoiler ta salle de bain spacieuse, un bureau gorgé de documents et papiers divers, une chambre d'amis un peu vide et enfin ta chambre.
La main hésitante sur la poignée je vois ton regard se troubler.
Ta poitrine engoncée dans le tee-shirt bleu pâle remonte sous l'effet de ta respiration.
Je pose ma main sur la tienne et abaisse la poignée, mes yeux plongés dans les tiens.
Une légère retenue.
- Monsieur, ne vous méprenez pas.
- Pourquoi ? Vais-je y découvrir un homme ?
- Non mais... je suis seule et il est tard, j'allais me coucher...
Intrigué je décide de faire durer le suspens et sans un mot j'ouvre très lentement l'accès à ton nid secret.
Le lit au décor de bambou est délicieusement agrémenté de quelques coussins parme et orangés.
Un plateau repas a été déposé sur une petite table et le PC portable illumine la pièce d'une lueur laiteuse bleuté.
A ma gauche je t'entends respirer.
Ton parfum délicat exacerbe mes sens.
Je te souris, tes seins pointent au travers du tissu comme deux mines de crayons saillantes qui se dévoilent sans retenue.
Je surprends ton regard et m'avance dans sa direction pour saisir l’objet de ton angoisse.
De bonne taille, je prends le godemiché couleur chair et le fait tourner dans mes mains.
- Seule... mais pas pour aller se coucher.
D'un doigt je fais vibrer l'objet avant de le reposer sur ta table de chevet.
Telle une pivoine tu n'oses plus rien dire.
Ma main frôle ta joue.
- Tu m'offres un café ?
Tu refermes la porte précipitamment avant de me devancer vers la cuisine, ton petit cul barré de tissu, se balançant de droite à gauche.
Dans mon pantalon mon sexe se tend malgré lui à la vue de la base de ton séant dénudé, alors que ta raie se trouve à peine cachée par le fin coton.
Légèrement penchée je peux observer la fente de ton sexe se dessiner sur ta culotte. Ta vulve humide faisant coller ta peau au tissu.
- Superbe. Dis-je. Et quel point de vue !
Tu te retournes.
Lentement je pivote pour observer les toits sur lesquels commence à tomber une pluie fine.
Le café répand une atmosphère corsée dans la pièce et notre discussion devient celle de deux amis devisant sur l'ameublement et l'agencement de ce loft.
Tu a repris tes esprits très vite.
Un moment de pause se crée. Bulle de sérénité. Instant charnière.
Je repose ma tasse.
Tu tournes la cuillère malgré l'absence de sucre.
Je laisse le silence peser avant de planter mon regard dans le tien.
- Tu es prête à être mise à l'épreuve. Ma voix se fait plus sourde, plus douce.
Le bruit du métal contre la tasse se stoppe net.
- Mais j'aurais quelques questions à te poser.
- Bien sur. Réponds-tu sans une hésitation.
- Pour le moment je vais encore t'observer... tu es si... sensuelle.
Souriante tu débarrasses les 2 tasses.
Je me lève pour flâner dans ton vaste loft.
- Tu avais quelque chose de prévu peut-être ce soir ? Demande-je un peu fort.
- Oui, enfin, rien d'important, mais pas simplement ce que vous croyez.
Une main caressant une palme végétale je reviens vers toi, adossée au plan de travail, seins arrogants en avant, dansant d'une jambe sur l'autre.
- Je t'en prie... fais ce que tu dois.
Je suis à quelques centimètres de ton corps que je sens vibrer.
Je n'y touche pas malgré le désir qui est le mien de te prendre à même le bois.
Mes mains se retiennent de te saisir pour te saillir.
Ma bouche se serre de ne pas pouvoir te dévorer.
Mon sexe, visible dans mon pantalon, n'en peut plus de ne pas pouvoir se plonger dans ton corps que je devine brûlant.
Je sais ton nom désormais... Kim.
A suivre...