Le blog de M.
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Lorsque nous entrons dans sa maison, la nuit l'a enveloppée de silence et d'obscurité.
Après cette visite libertine de l'exposition d'art érotique je la sens fébrile et pleine d'envie.
Un son provient du salon...
Est-ce mon esprit qui me joue un tour ou bien, en parallèle avec la luminosité bleuâtre, serait-ce un gémissement sensuel que je viens d'entendre ?
Elle tourne son beau visage fin vers moi, aussi surprise.
Sa bouche un peu rosée, ses cheveux aux reflets auburn, le tour de ses yeux fardés... je sens monter en moi le désir.
Nous redoublons de vigilance dans notre déplacement silencieux pour nous approcher.
C'est elle qui me montre que la veste de son homme est toujours sur la patère.
Nous nous arrêtons instantanément comme deux étudiants pris en faute.
Je l'aide à ôter son manteau... sa tenue met en avant ses seins généreux qui ondulent avec grâce sous la transparence de la robe..
Par l'entrebâillement de la porte nous découvrons l'origine des sons tendancieux.
Elle n'en croit pas ses yeux.
Son homme, assis sur le canapé, est en train d'observer un film pornographique, tout en menant un dialogue sur son ordinateur.
Son regard de femme se plante dans le mien, incrédule.
Nous reculons un peu pour pouvoir murmurer sans être entendus.
- Il ne s'ennuie pas quand tu n'es pas là.
- Je ne l'ai jamais vu regarder un film comme ça.
- En tout cas il semble y prendre un certain plaisir. Et il risque d'être surpris de te voir arriver pendant son film.
- Je croyais qu'il allait partir... vu que je n'étais pas là. Mais ça... je n'en reviens pas. On devrait peut-être s'en aller ?
- Non... au contraire...
Elle rougit alors que je glisse mes mains sur sa robe pour caresser les tétons saillants qui se montrent au travers du tissu.
Instantanément sa respiration s'accélère et sa poitrine se relève.
Nos bouches se trouvent.
Nos langues se frôlent.
Notre baiser devient plus fort comme je fais descendre la robe qui la laisse nue, en bas et porte-jarretelles, dans le vestibule.
Ses mains défont mon pantalon avec habileté.
Mes doigts caressent sa peau brulante de désir.
Ses gestes libèrent ma verge tendue et passent dans la toison sombre qui orne mon torse après m'avoir délesté de ma chemise.
Elle place mon sexe près du sien.
Une fois n'est pas coutume, je la laisse diriger sa pénétration.
Son corps se plaque au mien et je la sens guider mon membre dans son antre de femme.
La chaleur moite de sa fente vient flirter avec la raideur de mon sexe.
De sa main elle vient s'enfoncer, avec douceur et lenteur, mon piston raide entre les parois de sa vulve.
Lubrifiée par une envie intense elle se plante sans effort mon pieu dans l'entre cuisses.
La pénétration devient plus difficile alors qu'elle l'engloutit vers son embase de plus en plus large.
Je la presse contre le mur, mes mains soulevant ses somptueuses fesses et la forçant à s'ouvrir comme je me positionne au fond de son ventre.
En apesanteur, simplement retenue par le mur, mes mains et mon sexe, je la fais se cambrer d'un coup de reins...
Elle se mord les lèvres pour ne pas crier.
Un autre... les cris audiovisuels accompagnent cette pénétration improvisée.
Un nouvel élan qui la force au fond alors que la comédienne en veut encore elle aussi.
Ma bouche étouffe ses gémissements dans des baisers gourmands.
Ses doigts dans mon dos, elle se raccroche à moi, suspendue contre le mur, les cuisses autour de mes hanches.
Au bout de quelques minutes, et quelques assauts qui la font se trémousser, je ressors de sa fente humide pour la contempler.
Le visage dans l'ombre, seulement éclairée par l'indirecte lueur bleue lointaine, elle ressemble à une fée fantomatique, un rêve érotique d'une puissance incroyable.
Inassouvie, le regard flou, elle est chancelante, fragile et terriblement sensuelle.
- Va le rejoindre... lui dis-je.
Elle pose sa main sur ma poitrine, elle halète... gorgée d'envie.
- Va et fais-lui l'amour.
Ses fins doigts s'arrêtent sur mes tétons qu'elle caresse.
- Mais, et vous ?
Je lui souris avant de la voir s'empourprer à ma réponse.
- Je vais observer un moment puis... je t'attendrais dans la voiture.
Elle s'avance à reculons, le bout de ses doigts quitte ma peau.
Son sourire en demi-teinte, trop excitée pour refuser et trop soumise pour me dire non, en dit long sur le brasier qui couve en elle.
Lorsqu'elle se tourne, je regarde se balancer son postérieur nu de droite à gauche.
Ses splendides fesses comme dans un halo azuré, elle se déhanche pour avancer vers son homme, le sexe encore entre-ouvert de ma pénétration.
Ce cul m'hypnotise et je sais que je vais bientôt m'y introduire, alors mon désir monte d'un cran à cette simple idée.
Ma verge me fait l’effet d’une barre d’acier porté au paroxysme de la fusion.
Elle ouvre largement la porte du salon où le canapé m'apparait.
Elle pose la main sur l'épaule de son homme qui sursaute.
Il cherche frénétiquement la télécommande pour arrêter les ébats sur grand écran, mais elle interrompt son geste.
- Non... laisse le film.
Son regard se pose sur la femme qui le surplombe et son visage passe par diverses expressions, l'incrédulité, la surprise, l'envie...
- Il te fait plaisir le film.
Honteux il a du mal à cacher l'excitation qu'elle ne fait qu'accroitre.
Son fin visage se détourne de lui pour se poser sur le petit écran d'ordinateur qu'il a devant lui.
- Tu communiques avec "elle" ? Lui demande-t-elle.
Il ne sait que bredouiller, contemplant le corps lascif de sa femme qui se rapproche de lui.
Elle se penche, faisant pendre ses seins lourds qui ballottent comme elle lit leur dialogue interrompu.
- Ne lui dit pas que je suis revenue...
Elle pousse l'engin avant de se mettre à califourchon sur son homme.
Assise sur ses genoux il pose ses mains sur ses hanches avant de plonger sa bouche vers un sein au téton dur comme une mine de crayon.
Le soupir de gémissement qu'elle pousse, son regard vers moi à cet instant, me rendent fou.
- Possède-moi. Pendant le film... et pendant qu'elle te désire.
Sa voix féminine a pris ce ton que j'emploie avec elle.
Je l'entends alors gémir plus fortement comme je devine qu'elle s'enfourche sur l'appendice de son homme.
De ma place je vois ses mamelles se remuer en tout sens alors qu'elle monte et descend sur la tige, au rythme des hurlements ridicules que pousse une femme dans le film insipide qui les accompagne.
Il la pose sur le canapé et je ne vois plus rien que leurs deux visages.
Pour la première fois il prend la parole.
- Il t'a baisé ?
Elle ouvre grand la bouche alors qu'il la force, exhalant un souffle de jouissance.
En absence de réponse il la prend plus fort en renouvelant sa demande.
- Oh... murmure t-elle... oui…
Il se recule, comme horrifié avant de l'enfoncer avec plus de vigueur et se laisser envouter par la voix féminine.
Le coup de rein est encore plus profond.
Elle gémit.
- Oui ! oui... dit-elle dans un souffle.
Son homme enchaine dans un rythme frénétique ses intrusions dans sa motte que je sais ruisselante.
- Il te baise à chaque fois ! Et tu aimes ça !
Sa voix se fait dure et ses gestes n’ont rien de la tendresse qu’ils avaient jusqu’alors.
Elle en ferme les yeux.
- Ha oui... et il m'attend dans la voiture... Mais toi... fais-moi l'amour... maintenant. Prends-moi !
Leurs bouches se fondent.
Leurs corps s'agitent.
Je le vois se déchainer et s’arc-bouter pour la baiser autant que sa frénésie de jalousie le lui permet.
Il la tringle comme il ne l’a peut-être jamais fait, violemment, ardemment, bestial.
Elle crie, il la force jusqu’à mêler ses râles aux siens.
Je souris avant d'emprunter le chemin de l'extérieur, sans bruit, accompagné par leur mélodie de notes orgasmiques.
A suivre...