Le blog de M.
[...]
Il est tard.
La plupart du personnel est déjà parti.
Je l'ai vu passer tout à l'heure devant mon bureau sans oser y entrer.
J'ai pu détailler sa tenue.
Ses escarpins noirs qui ont claqués sur le sol, les talons qui rehaussaient le galbe de ses mollets et lui donnaient une cambrure de reins parfaite.
La jupe noire stricte surplombée d'un chemisier ocre aux boutons rouges foncés qu'encadrait une veste de tailleur sombre lui conférait cette allure hautaine qui lui valait sa réputation d'intouchable.
Ses cheveux et son maquillage léger mis en valeur par des lunettes ornées d'arabesques qui ne parvinrent pas à cacher le coup d'œil qu'elle lança dans la pièce et le rougissement léger de ses joues lorsqu'elle me vit l'observer passer.
Elle ondula alors imperceptiblement plus des hanches, sachant que je ne manquerais pas de la voir déambuler jusqu'au dernier instant.
Le message qu'elle reçut alors était simple. Je la convoquerais dans mon bureau à l'heure que je jugerais idéale.
Sa réponse fut limpide : "Oui Monsieur", à l'image de sa condition acceptée de soumise.
J'hésite encore à la faire venir et me lance dans un nouveau dossier.
Je sais qu'elle va devoir s'excuser auprès de son homme et lui mentir pour justifier sa présence tardive.
Je sais aussi que ceci ne manque pas de la mettre en condition.
Lorsqu'une dizaine de minutes plus tard je lui intime l'ordre de venir, il n'y a plus âme qui vive à l'étage.
Seul la lumière froide de l'ampoule éclaire le bureau et inonde le couloir.
Je l'entends arriver aux claquements délicieux de ses pas empressés.
Elle est dans l'embrasure de la porte, droite, ne s'autorisant pas à entrer.
Je ne lui accorde pas un regard pour la laisser peu à peu se balancer d'une jambe sur l'autre.
- Entrez et refermez je vous prie.
Elle pénètre dans la pièce et referme la porte.
Le ton et l'ordre alors que plus personne n'est présent fixent les règles du jeu.
Elle va se retrouver dans sa situation préférée, celle qui l'emmène au bord de l'extase intellectuelle et corporelle.
- Vous n'avez pas le dossier ?
J'arbore l'air le plus cassant qu'il m'est permis d'avoir.
Elle bredouille une négation, entre l'incompréhension d'un réel document et le plaisir peu dissimulé d'une situation factice.
- Vous n'êtes pas bonne à grand chose, décidemment.
Je plante mon regard dans le sien.
Elle le baisse après que j'ai pu admirer l'éclat de désir qui couve dans ses yeux magnifiques.
- Partez.
Elle reste interdite puis doucement tourne les talons.
- Et tachez de me retrouver cela au plus vite, je vous attends.
Elle murmure un "bien Monsieur" tout en se faufilant dans le couloir obscur.
Quelques minutes plus tard elle m'informe avoir retrouvé les documents, assurant qu'elle se tient à mon entière disposition.
J'apprécie ce clin d'œil et je la fais languir encore un petit peu avant de la convoquer à nouveau.
Toquant discrètement à ma porte je lui fais signe d'entrer et de venir près de moi.
Elle tient le dossier contre sa poitrine.
Faisant pivoter mon fauteuil je la détaille sans le moindre scrupule.
Ses jambes gainées de nylon qui disparaissent sous sa jupe, le tailleur et ses lunettes lui confèrent une posture de délicieuse sainte nitouche.
Sous l'excitation qui est la sienne, le dossier ondule au gré des inspirations fortes que marquent les soulèvements de sa poitrine.
- Et bien ?
Elle me tend le dossier.
- La faute est la mienne Monsieur, me dit-elle doucement.
Je le prends et le pose nonchalamment sur un coin du bureau.
- Il est trop tard désormais, votre erreur me cause des désagréments.
Son visage penché vers le sol elle s'excuse à nouveau.
- Vous étiez pressée de partir ?
- Oui. Mon homme m'attend.
- Et moi ? Je n'ai pas attendu ?
Elle ne dit rien.
Je garde quelques instants de silence.
Sous son chemisier ses seins se gonflent un peu plus en proie à l'excitation.
- Prévenez-le que vous serez en retard parce que vous avez fait une bêtise. Dis-je en lui tendant le téléphone.
Elle obéit et en quelques mots lui signale qu'une erreur l'oblige à rester un peu plus tard, qu'il ne doit pas s'inquiéter. Elle l'embrasse sans effusion.
- Comment puis-je m'excuser Monsieur ? Demande t-elle en raccrochant.
Je repousse mon fauteuil pour mieux la contempler.
Droite, les mains devant son bas ventre, elle se tient le plus immobile possible.
Du bout du pied je soulève le bas de sa jupe jusqu'à dévoiler un genou.
- Monsieur... je suis une femme qui n'est pas comme ceci.
Je poursuis la remontée de la jupe pour découvrir le second genou et la cuisse où se dévoile le haut du bas nylon.
- Je suis avec mon homme une femme honorable et très calme.
Je laisse retomber le tissu.
- Que m'importe de savoir que tu ne couches que d'une façon avec ton homme ? Parce que c'est cela n'est-ce pas ? Le samedi, dans le noir et si possible rapidement ?
Elle rougit.
C'est son attitude habituelle, et se l'entendre dire la désarçonne.
- Oui Monsieur.
- Suis-je lui ?
- Non Monsieur.
- Alors comment vas-tu te faire pardonner ?
- Je ne sais pas Monsieur.
Je perçois la tension monter en elle au balancement de ses hanches qu'elle ne peut empêcher.
D'un geste sec je lui indique le dessous du bureau.
Empourprée elle s'y faufile délicatement sans dire un mot.
Les cuisses serrées elle s'agenouille puis penche son dos, je ne perds pas une miette de son décolté qui s'offre à ma vue.
- Tu vas ainsi comprendre que j'aime être obéit avec rapidité.
Je referme l'espace exigue qui est désormais le sien en me rapprochant du plan de travail.
Je la sais à l'étroit et lorsque j'écarte mes jambes, elles rencontrent son corps pour s'ouvrir.
Elle pose alors ses mains sur moi pour s'équilibrer, accroupie sous le bureau.
- C'est la place des punies. Lui dis-je.
- Je m'excuse Monsieur.
- Je n'ai pas bien entendu.
- Je suis désolé... je n'ai pas été bonne.
- Continue.
A sa voix fébrile je la sens emplie d'une forte excitation.
- Je mérite d'être sanctionnée... et punie.
Je la laisse ainsi sans lui accorder d'intérêt.
Ses mouvements de malaise ajoutent encore à son extase.
- J'aurais du te placer là lorsqu'il y avait encore du monde... tu l'aurais mérité.
- Oui. Je demande votre pardon.
Je recule doucement le fauteuil.
Sous le bureau, accroupie, les cuisses écartées pour se maintenir, je plonge mon regard dans son entre cuisse nu et si délicat.
Ses seins lourds forcent sur les pans de son chemisier et me donne une vision généreuse de la vallée de ses seins.
- Ton mari te punie parfois ?
- Non Monsieur.
- Tu le mérites pourtant ? N'est-ce pas ?
- Oui... souvent.
- Pour tes pratiques sexuelles avec lui ?
- Ho non... avec... d'autres. Avec lui je suis prude.
Ses pommettes sont roses et je ne peux m'empêcher de sourire aux souvenirs sous-jacents qu'elle m'évoque alors.
- Je me doutais que tu étais une cochonne malgré tes allures.
Elle ne dit plus rien, attentive.
Je laisse monter son envie sans cesser de la scruter dans le moindre détail.
- Et une sacrée cochonne qui ne porte pas de culotte.
- Je suis soumise, Monsieur.
Je déboutonne lentement ma braguette.
Dans mon boxer mon vit grossit à sa vue.
J'extraie mon sexe dont je décalotte le gland.
Ses yeux brillent devant la grosseur du membre qu'elle convoite.
- Tu aimes ?
La flamme dans sa prunelle illustre sa réponse.
- J'adore sucer.
- Ton mari doit aimer.
- Lui je ne le suce pas... je préfère d'autres queues.
- Tu es plus qu'une simple cochonne...
- Je suis une vraie salope.
J'approche mon bas ventre de son visage.
- Alors montre-moi ce que tu sais faire pour te faire pardonner.
Ses lèvres approchent de mon pieu en feu.
Elle l'embrasse du bout des lèvres, avec douceur, de bas en haut, frôlant la base du gourdin pour venir déposer quelques baisers sur le haut de mes bourses.
Je la bloque sous le bureau et reprend un dossier, incapable cependant d'un quelconque effort mental comme sa langue remonte ma tige de bas en haut.
Elle s'agite sur mon gland et titille avec une perfection incroyable le méat et le pourtour fragile du haut de mon sexe.
Longuement elle lèche cette glace de chair avec application.
Sous ses caresses je ne peux qu'onduler du bassin.
Elle se décide alors à m'emboucher.
Ses lèvres glissent autour de mon pic pour aspirer avec gourmandise le gland turgescent.
Elle me pompe de plus en plus fortement et je ne peux réprimer un grognement de plaisir.
Libérant sa pression elle glisse autour de la tige pour venir m'engloutir peu à peu.
A chaque retour en arrière correspond une pénétration plus longue qui enfonce mon sexe de plus en plus loin dans sa bouche.
Elle y prend plaisir et, en bonne suceuse, sait le faire sentir.
Ses mouvements se font désormais de plus en plus rapides, longs, toujours sans l'aide de ses mains.
Elle passe de la gourmandise à la goinfrerie, avalant mon sexe au plus loin.
Sans cesser un seul moment de pomper, d'aspirer et de sucer cette queue qui lui remplie la bouche et vient frotter contre les parois de ses joues, elle pousse quelques gémissements qui me prouvent qu'elle en retire un plaisir non feint.
Elle aime la pipe, c'est une réalité.
Je décide de la brusquer un peu.
- C'est cela que tu appelles sucer comme une salope ?
Elle sait que je n'en pense pas un mot mais elle se prend à redoubler d'entrain.
Sa bouche vorace m'avale et elle se force à venir buter contre sa gorge.
Il n'en faut pas plus pour qu'elle s'agite et devienne folle de mon mandrin jusqu'à en faire couler sa salive sur mes couilles tellement elle suce.
Telle une furie elle tourne la tête autour du pieu qui lui meurtrit la bouche pour assurer sa pression et alternativement m'engloutir totalement ou ne pomper que mon gland.
Mes mains se crispent sur le bureau.
Ce qu'elle me pratique frôle le délire. Jamais elle n'a sucé ainsi.
J'entends son corps heurter les parois du bureau sans qu'elle ne s'en soucie, affairée autour de ma bite en feu.
Quelques coups de reins de ma part lui arrachent quelques hoquets sans la faire cesser son ouvrage.
Elle me libère soudain pour recommencer à me lécher de façon indécente.
Sous le bureau, hors de mon regard, elle laisse libre cours à sa perversité pour m'offrir la plus sublime des pipes qu'il soit.
Au fond de moi monte les fébriles tremblements de l'orgasme.
Je glisse ma main sous le bureau pour lui replonger mon sexe entre ses lèvres.
Elle obtempère et suce, sa langue assurant la pression sur mon frein pour prolonger mon plaisir, enivrée par nos plaisirs mutuels.
Lorsque je décharge mon suc, elle ne tressaille pas à la secousse qui vient d'exploser dans sa gorge.
Sa bouche remplie, elle avale par gorgée l'intégralité de mon foutre épais.
Lentement elle me nettoie, usant de sa langue et de ses lèvres pour finir comme elle a commencée, par de délicates attentions.
Je la libère de son logis étroit.
Elle reste à genoux à côté de moi.
Son visage est tiré, ses lèvres marquées d'avoir sucées aussi longtemps.
Elle halète.
- Vous ai-je satisfait Monsieur ?
- Tu es excusée.
- Vous savez, j'ai jouis moi aussi.
- Montre-moi cela, que je vérifie.
Elle se lève péniblement et se tourne, les coudes appuyés sur le bureau.
Je soulève doucement sa jupe.
A suivre...