Le blog de M.

[...]

 

Après t'avoir passé autour du cou ton collier et déposé sur tes lèvres délicieusement ourlé de rose un baiser passionné, nous passons l'après-midi sagement.

Quelques emplettes pour un petit haut très échancré où le tissu ne peut camoufler tes deux épaules douces à la fois et qui, lorsque tu te penches vers l'avant, laisse apparaitre très largement ta poitrine généreuse ainsi qu'une robe noire, moulante et qui laisse voir la presque intégralité de ton dos.

Quelques achats destinés à la préparation du diner du soir.

Et nous arrivons devant le magasin de lingerie où je te sens ralentir le pas.

Nous entrons et rapidement je te vois chercher du regard la femme à la caisse, Marie.

Lorsqu'elle nous voit à son tour, ses joues rosissent et elle nous fait un petit sourire avant d'avancer vers nous.

Cela faisait quelques temps que vous ne vous étiez pas rencontrés.

La première fois, tu avais découvert entre ses bras ta première expérience avec une autre femme.

Elle s'avance et nous salue.

Sans rien paraitre elle s'inquiète de notre demande.

- Je voudrais un haut sensuel qui mette sa poitrine en valeur ainsi qu'un bas léger et ample.

Tu la regardes et elle te sourit avant de revenir avec un ensemble particulièrement charmant.

- Vous voulez l'essayer ? Demande t-elle.

- Bien volontiers.

Nous nous dirigeons vers les cabines.

Je te laisse te déshabiller.

Le rideau est entre-ouvert.

Tu nous tournes le dos.

Elle se place à côté de moi alors que le magasin n'est que peu fréquenté.

Une autre cliente dont une autre serveuse s'inquiète et un couple qui flâne sans réelle volonté d'achat visiblement.

Elle ne se prive pas pour te regarder.

Tu dégrafes ton jean et tu le fais glisser au sol.

Il est moulant et tu ne peux faire autrement que te pencher légèrement et te trémousser pour lui faciliter la descente.

- Elle est toujours aussi belle. Me dit-elle.

J'acquiesce et lui signale à quel point ce jean près du corps mets en valeur ton séant.

Elle sourit et me répond par l'affirmative.

Alors que l'épaisse toile découvre tes cuisses tu nous révèles bientôt la nudité de tes fesses.

- Hum... fait-elle d'un air gourmand... j'avais oublié à quel point elle avait un beau cul. Un toujours libre…

Tu te raidis un instant à ces paroles, puis, avec encore plus de lenteur, continue de te dévêtir, encouragée par notre présence.

Le pantalon passe chacune de tes chevilles et nous savourons l'ensemble de tes jambes ainsi que tes fesses nues.

- Un cul formidable.

- Oui... exquis.

Sans la regarder tu ôtes ton pull.

Tes mains cherchent l'agrafe du soutien-gorge.

- Jolie croupe et belle cambrure, tu ne trouves pas ?

Dans ses yeux je vois que le désir est enflammé.

- Oui, répond-elle simplement presque dans un murmure.

Je poursuis de détailler ton corps.

- Elle a des hanches auxquelles il fait bon s'agripper pour pouvoir profiter de sa fougue.

Tu libère tes seins et tu te tournes lentement vers nous.

Nue.

D'une main tu tentes vainement de cacher tes seins, alors que de l'autre tu as placé tes doigts devant ton entre cuisse.

Elle te tend les deux pièces de tissu et t'oblige à lui montrer tes deux tétons dressés.

- Une sacré paire de seins comme je les aime, me glisse t’elle à l'oreille comme une cliente gagne la cabine voisine.

- Et elle est excitée... visiblement.

- Elle pointe, je vois cela...

- Elle aime se faire regarder.

Tu te tournes afin d'enfiler la culotte et tu nous offres une vue imprenable sur ton fessier qui, lorsqu'il se penche, nous révèle l'orée de ton sexe.

Le tissu vient flotter sur tes fesses.

Nous pouvons voir tes seins se relever alors que tu passes le haut, un bustier aux fines bretelles.

Nous poursuivons notre discussion sans nous soucier de ta présence.

Nous commentons tour à tour la rondeur délicieuse de tes fesses, la grosseur admirable de tes seins et les courbes excitantes de ton corps, de tes épaules, de tes cuisses...

Lorsque tu te tournes nous restons tous deux muets devant cet ensemble qui embelli, s'il est encore plus possible, ton corps.

Le tissu est transparent, ocre, il est finement brodé de motifs plus sombres qui ombrent et donnent à ta silhouette une allure sensuelle dont émane un érotisme troublant.

- Peux-tu sortir un instant s'il te plait, te demande-je, afin d'observer cet ensemble avec plus de recul ?

Tu avances vers nous et sors de la cabine.

Du regard tu cherches d'éventuels observateurs indiscrets.

Il est vrai que ta tenue est des plus affriolante et elle n'échappe pas à l'homme qui attend sa femme.

Les regards qu'il coule à la sauvette en ta direction sont sans ambigüité, il te trouve désirable.

Marie réajuste le tissu.

La bretelle droite un peu trop haute...

La gauche un peu roulée...

Avec le dos de sa main elle caresse ton téton qui darde au travers du tissu.

- Ce haut n'est-il pas un peu trop petit ? Dis-je.

Elle pose sa main sur le haut de ton sein droit et le saisit avec délicatesse comme pour en comprendre toute la lourdeur.

- Ses gros seins lui permettent ce genre de top, vante t-elle, commerçante... ça les met en valeur.

De son autre main elle a désormais pris possession de toute ta poitrine.

- Il lui va très bien. Achève t-elle en pétrissant et en faisant rouler tes tétons sous ses pouces agiles pendant quelques secondes.

Tes yeux dans les siens je te vois rougir légèrement alors que tu commences à respirer plus profondément et soulever ta poitrine prisonnière.

Tendues, tes mamelles laissent flotter la délicate étoffe à quelques distances de ton ventre, révélant ton nombril délicatement creusé.

J'ai envie d'aller y placer ma langue avant de descendre encore plus vers ton jardin intime.

L'excitation croît en moi comme elle le fait chez Marie à cette pointe cassée que j'entends dans sa voix.

- Tournez-vous.

Son ton est professionnel. Tes seins quittent ses mains.

Tu nous tournes le dos.

La peau visible entre les deux étoffes est affolante de sensualité.

Elle s'agenouille afin de saisir entre le pouce et l'index le tissu qui repose avec grâce sur tes fesses.

Ses autres doigts frôlent ta peau.

Elle s'applique à remettre d'aplomb une culotte qui n'en a pas besoin, prétexte pour caresser tes fesses devant moi.

- Penchez-vous.

Tu obéis.

Le tissu remonte sur la blancheur de tes globes et l'entrejambe vient se plaquer à ton sexe.

Elle a un point de vue sur l'ensemble de ta féminité qui m'est également nettement visible.

Avec délicatesse elle se saisit du tissu et s'affaire à le replacer pour qu'il ne vienne pas dans ta fente.

Elle glisse ses doigts sur tes lèvres.

Par trois fois du bout des doigts elle caresse ton sexe humide.

Remontant de ton anus vers l'avant elle joue de ses doigts, loin, vers ton clitoris.

A la quatrième fois, elle prend son temps avant de lâcher la culotte et te libérer de ses caresses.

Tu te redresses les joues rosies par ce plaisir impoli que tu viens de prendre devant nous.

- On va le prendre alors, il lui va très bien.

L'homme qui t'observe un peu plus loin cache difficilement son érection alors que sa femme ressort de sa cabine, la mine boudeuse.

Tu réintègres l'alcôve pour te rhabiller.

- Elle te fait toujours envie ? Lui demande-je soudain.

- Oui. Comment ne pourrais-je pas avoir envie d'elle ?!

Avec lenteur tu te débarrasses de ces vêtements.

Ta culotte semble légèrement avoir collée, ce début de plaisir te fait suinter.

- Tu voudrais que je te la prête ? La question arrive alors que ni l'une ni l'autre ne s'y attendait.

Tu te figes à cette évocation, ramenée à ta condition de soumise par cette simple évocation.

Elle te scrute alors que tu nous fais voir ton corps dans son absolue nudité.

Nous pouvons voir tes tétons pointer sous le coup de l'excitation de la situation.

L'espace d'un instant me traverse l'esprit que tu prends un plaisir inouï à te laisser dicter ma loi.

Elle me regarde avec un sourire.

- Comment ne pas avoir envie de la gouiner. Répond-elle sans cesser de te dévorer des yeux. Avec un plaisir intense oui, je veux bien.

- Je t'appellerais alors.

Je referme le rideau sur ton visage interdit, afin de te laisser te rhabiller, humide de cette séance d'exhibitionnisme hors du commun.

 

Ce n'est qu'au dehors que tu reprends la parole.

- Vous allez me prêter alors ?

- Oui... cela ne te convient pas ?

Tu as un instant de silence.

- Si mais...

- Mais ?

- Je voudrais que vous veniez.

- Bien sur ! Je veux t'accompagner.

Ton bras se resserre alors autour de moi, dans un élan de tendresse.

- Merci Monsieur.

- J'aime bien te voir avec une autre femme.

- Je ne suis pas contre, avec vous...

Tes yeux sont clairs et je vois que ceci ranime en toi des souvenirs de plaisirs inédits.

- J'ai appréciée ces quelques minutes d'érotisme intense.

- Tu as mouillée, je t'ai vu.

Tu souris et ta tête se penche sur mon épaule.

- Vous bandez Monsieur, cela aussi se voit...

  

A suivre...

Mar 14 sep 2010 Aucun commentaire