Le blog de M.

[…]

 

Nous nous sommes donné rendez-vous dans un parc public.

Endroit idéal pour une pause du midi, loin de tout.

Lorsque je te vois arriver je sens mon cœur se serrer.

Je détaille tes formes alors que tu avances vers moi.

Les courbes de tes hanches dans ta jupe stricte m’évoquent des désirs de te saisir pour t’attirer à moi.

Ta poitrine engoncée dans un chemisier au ras du cou me donne envie de me blottir contre toi et de me laisser aller à te caresser.

Tu déposes un petit baiser sur mes lèvres.

Instantanément ton parfum m’enivre et me transporte.

Nous avisons un coin calme sur l’herbe, loin des chemins de passage, abrité par une large gerbe de fleurs odorantes.

Nous devisons de tout, de rien, tout en mangeant un sandwich qui, pour moi, n’a aucun gout face à toi.

Assise de côté je ne me lasse pas de t’observer.

-         Tu es superbe habillée ainsi.

-         Merci Monsieur. Vous n’êtes pas mal non plus. Votre chemise est très belle. Me dis-tu en passant ta main sur le tissu et en effleurant mon téton. Et votre ceinture est … attirante. Tes yeux se plissent sous ton sourire coquin.

Nous sourions doucement.

Je profite de ce moment avec toi.

-         N’est-ce pas trop habillé pour vous ? Me dis-tu en passant ta main nonchalamment sur ton sein droit comme pour t’épousseter.

-         Cela te confère un côté très « bourgeois » qui n’est pas pour me déplaire.

Tu te rapproches, les genoux pliés de côté telle une amazone.

Tes yeux brillent de milles feux et je sens gronder en moi le désir qui enfle comme un orage d’été.

 Tes lèvres s’entre ouvrent pour venir m’embrasser. Je te rends ce baiser avec lenteur.

Le gout de tes lèvres et le parfum de ton cou éclipsent sons et fragrances de ce lieu pourtant charmant.

Autour de moi tout est sombre et seule ta présence dans mes bras est source de lumière.

- Ce côté strict vous plait ? Je croyais que vous me désiriez moins ... prude...

- Il m'évoque ces femmes qui ont une carapace et qui dans l'intimité sont toutes autres.

Je sens ta poitrine se soulever et ma main vient la presser doucement.

-         Monsieur, fais-tu d’un air légèrement outragée, on pourrait nous voir…

Ma main palpe lentement et suffisamment fermement ton sein pour que l'excitation te gagne et que ton téton durcisse.

Je le sens au travers du tissu et je joue avec lui.

Ta main vient se poser sur mon entre-jambe et tu enserres de tes doigts la bosse qui se détache sous la ceinture.

Tes dents mordillent mon oreille. Ma verge grossit sous le jeu de tes caresses.

- Je vois que les femmes de bonne famille vous font bander...

Ma main se glisse sous ta jupe et remonte le long de tes cuisses.

- Elles m'excitent.

Tu es gainée de nylon. Sous mes doigts le tissu de tes bas crisse puis disparait pour laisser place à ta peau, douce, chaude.

L'étroitesse de mouvements dont t'impose le port de cette jupe rend mes caresses plus rudes.

Tu es obligée de remonter quelque peu tes genoux pour me permettre d'atteindre ta féminité.

Je passe mes doigts sur ta peau jusqu'à venir frôler ton trésor.

Au bout de mes doigts s'offre ta nudité. Les pourtours de tes lèvres sont humides et lorsque je m'y aventure tu te contractes alors que ton clitoris roule sous mon index.

- Pour une femme prude vous ne portez pas de culotte... et vous mouillez entre mes doigts.

Tu laisses échapper un soupir alors que j'entreprends de te masturber au milieu de l'herbe.

Ta main a cessé de me caresser, tout à ton excitation.

Mes doigts entre-ouvrent tes nymphes et excitent ta perle gorgée de désir.

Lentement roulée en tout sens elle devient de plus en plus grosse et dure. Je décide alors d'enfoncer un de mes doigts dans ton sexe.

Il s'ouvre sans effort sous la pression. Dans ton suc je me faufile et j'entreprends de te masser le sexe de ma main tout en te doigtant.

Les pressions sont lentes et appuyées. Dans ton vagin mon doigt explore et réagit aux mouvements de ma main pour te procurer encore plus de sensations.

Tes yeux clos, le visage  peu à peu vers le ciel, tu oublies le lieu au profit de ton plaisir, lorsqu'un son plus fort nous ramène à la réalité.

Tu rougis car tu te découvres les jambes écartées, la jupe relevée jusqu'aux genoux, une de mes mains sur ton sein, l'autre glissée sous ta jupe et mon doigt inséré dans ton sexe trempé.

Nous nous écartons l'un de l'autre et ramassons nos affaires.

- Quel dommage que nous puissions être vus Monsieur, je m'abandonnais sous vos caresses.

- J'ai repéré une petite cabane où les jardiniers déposent leurs affaires... nous pourrions voir si, pendant leur pause de midi, elle nous accueillerait à l'abri des regards.

Dans un sourire complice tu prends ma main.

- Faisons vite alors. Je mouille.

 

A suivre…

Mer 26 mai 2010 Aucun commentaire