Le blog de M.

[…]

Je n’ai pas éteint les chandelles !

Cette pensée me réveille.

Il fait encore nuit.

Tu es allongée à côté de moi.

Ton souffle est profond.

Le drap recouvre ton corps jusqu’à tes reins.

Je me lève pour ces maudites bougies auxquelles je n’ai pas pensé.

Elles, elles ne m’ont pas attendu pour se consumer, et je n’ai plus qu’à retourner me coucher.

Seule la clarté d’un radio réveil teinte de rouge les voilages qui entourent le lit et nimbent tes reliefs.

Ta poitrine dévoilée à mon regard, tes mamelons qui accrochent les parcelles électriques, ton visage serein.

Je m'attarde à te regarder.

Des images passent devant mes yeux. 

Tu y es si sensuelle.

Des mots résonnent à mes oreilles.

Qui font monter en moi l’envie d’en voir plus.

Lentement je fais descendre le drap le long de tes hanches, puis le long de tes cuisses jusqu’à te faire apparaitre, entièrement nue avec pour seul habit ton fin collier.

Tu es endormie et je peux profiter de ton corps sans que tu ne le saches.

Mon désir croit. Je sens mon sexe se tendre. J’ai envie de te toucher, de te sentir.

Mes doigts te frôlent lentement.

Ton visage est calme, apaisé par le sommeil.

Dans ton cou je viens placer mon nez et ma bouche. Ton odeur m’enivre.

Mes mains glissent le long d’un sein. J’ose venir toucher son bout qui ne réagit pas.

Je continue de le faire rouler.

Il commence à se tendre.

Tu bouges légèrement.

J’en ai envie. Ma bouche vient le lécher. Très délicatement, du bout de ma langue, je sens ses aspérités, sa souplesse.

Dans ton sommeil ton téton se durcit, sans t’éveiller, je le prends alors pour une succion délicate.

Lorsque je le libère de mes lèvres il pointe vers le plafond, luisant, ton auréole rose démontre la tension qui habite tes seins.

Avec d’infinies précautions j’entreprends alors de m’approcher de tes reins.

Ma main vient se poser sur le haut de ta cuisse puis lentement entame quelques cercles pour descendre vers la fesse que tu me tends.

Tu te tournes.

Je me recule.

Tu te trouves sur le dos.

Tu soupires et le rythme régulier de ta respiration revient aussitôt.

Ce corps !

Devant moi, à portée de mes mains, je le désire.

Mes doigts viennent caresser le bas de ton ventre. Sur ta petite touffe je glisse jusqu’au haut de ta fente que je parcours délicatement jusqu'en bas.

Je bande à en avoir mal alors d'’une main je commence à me caresser.

Avec délicatesse je me décalotte, puis je fais glisser dans ma main la peau de mon membre sur toute sa hauteur. Je sens la pression à mes oreilles envahir mon esprit.

Tout en me masturbant, j’entrouvre doucement tes lèvres.

Tu es humide.

Je porte mon doigt à ma bouche pour te goûter.

La saveur de tes cuisses coule dans ma gorge. Nectar divin.

Je m’y réintroduis.

Tu t’agites quelque peu. Je cesse mes mouvements, immobile, tu te figes à ton tour, toujours endormie.

Je remonte millimètre par millimètre la gorge de ton sexe.

Le bout de mon doigt écarte ta motte sur son passage.

Et je viens dévoiler ton bouton, telle une perle gorgée de sang.

Dans son nid, il réagit à mes doigts qui le titillent avec une infinie précaution. Je ne veux pas t’éveiller.

Je le vois gonfler.

Mes doigts le caressent en tous sens; avec application et lenteur.

Tu souffles et tes cuisses s’agitent.

Peut-être fais-tu un rêve érotique…

Cela m’excite encore plus.

Dans ma main mon engin palpite à n’en plus pouvoir.

Je suis en train de m'astiquer, un doigt dans ton sexe, et j'y prends un bien fou.

J’écarte tes cuisses et je viens me placer entre elles.

A genoux je te domine et je peux t’admirer.

Je glisse ma main sous ton sexe qui ne s’est pas refermé totalement sous mes caresses.

Je suis à l’entrée de tes fesses.

Du bout du doigt je remonte de ton œil à ta perle.

Tu ouvres légèrement la bouche pour soupirer.

Je décide alors de te prendre dans ton sommeil.

Je vais forcer ton chemin, faire rejoindre la réalité au rêve que tu fais.

Je m’allonge sur toi, mes coudes en appui. Nos sexes se touchent.

D’une main je viens placer ma virilité face à ton orifice.

Lisse et large, mon gland se fraie un passage, il ouvre sans mal ton abricot mouillé.

Je m’enfonce en toi.

Avec une extrême lenteur je fais glisser mon pieu dans ton bas ventre excité.

Ta chaleur m’entoure.

Je m’installe en toi et je ne bouge plus.

Je suis au comble de mon excitation.

Je sens ton souffle s’accélérer.

Le mouvement de retour semble t’éveiller.

Alors je m’avance à nouveau pour faire progresser mon vit dans ta chatte offerte.

Tu poses tes mains sur mes hanches pour m’inviter à poursuivre.

A peine éveillée. Les yeux clos. Tu gémis.

Avec le même rythme lent je vais et je viens, élargissant ton sexe trempé lorsque mon gland écarte l’ouverture de ta vulve à chaque passage, t'arrachant un souffle sensuel.

Je m’allonge entièrement sur toi. Ma peau en contact avec ta peau.

J'écrase tes seins de mon poids.

Je t’embrasse dans le cou.

Tu me murmures à l’oreille, mi amusée mi désireuse, « c’est un viol ? ».

Je ne réponds rien d'autre qu'une poussée virile de me pieu dans ton ventre.

" Je faisais un rêve érotique..." poursuis-tu.

Je ponctue ta phrase d'un assaut plus vif, qui te coupe le souffle.

Puis d'un autre qui t'enfourne encore plus profondément et qui te fais te cambrer.

Tu pousses un cri au troisième coup alors que je suis enfoncé en toi jusqu'à la garde.

Mes boules sont plaquées à ton sexe.

Ton corps est tendu comme un arc, ta poitrine dressée vers le ciel, ton sexe ouvert et poussé contre le mien.

« Humm… violez-moi encore », ce seront tes seuls mots.

Tu tends ta croupe vers l'avant à la rencontre de mon pieu que tu désires.

Je n'ai plus qu'une seule envie, t'entendre jouir, alors je continue avec plus d’allure de fouiller ton bas-ventre.

Je te laisse faire quelques mouvements par lesquels tu te cabres pour venir t'empaler autour de mon sexe gonflé.

Puis je m’arc-boute et t'enfourche en de longs vas et vient.

Je n’ai de cesse de limer en toi jusqu’à ce que je sente la jouissance arriver.

Tu ne m’autorises pas à sortir de ton antre, tes mains agrippées à mes hanches, les ongles plantés dans mes fesses, gémissante et langoureuse.

Je devine ton désir et je poursuis, écartant tes parois. J’entreprends d’onduler pour forcer ton sexe à s’écarter.

Tu ouvres la bouche. Je m’en empare pour étouffer ton gémissement ultime.

Nos langues se cherchent et s'enroulent.

Mon pieu explose en toi.

Mon jus se répand dans les méandres de ton sexe en feu.

Je râle de plaisir au son de tes gémissements.

Tes mains me demandent encore plus de force.

Tu vas bientôt me rejoindre, complice, amante, affolée, terriblement séduisante.

Tel un animal je te possède sauvagement, sans retenue.

Je te donne des coups de reins, puissants, tu ne peux m’embrasser, ton corps est secoué par la force de ces coups de pistons qui te chahutent.

Tu ouvres la bouche, muette, paralysée par l’éclair de plaisir qui te traverse.

Longuement je te sens atteindre le plaisir, sans que mon membre ne te laisse un instant de répit.

Nos sucs se mêlent et luisent sur ma chair autant que sur tes lèvres.

Nos langues se trouvent à nouveau.

Notre baiser est doux.

Je t’observe. Tu fermes les yeux.

Je te recouvre du drap jusqu’aux hanches et je pose mes lèvres sur ton front en écartant une mèche cuivrée des reflets électriques.

Ta respiration redevient lente.

Assouvie.

Ma queue dodeline sur mes bourses.

Je ferme aussi les yeux.

Ta main se pose sur mon sexe, la mienne sur un de tes seins.

Et dans la lueur rouge du radio réveil Morphée nous ouvre les bras à nouveau.

 

A suivre…

 

Mar 9 mar 2010 Aucun commentaire