Le blog de M.
[…]
Je t’avais laissée seule.
Je connaissais tes envies.
J'avais pris une douche rapide pour me calmer.
Malgré cela je ne parvenais pas à débander.
Je résistais cependant à l'envie de me satisfaire, seul, car je savais que bientôt je pourrais te prendre à ma guise.
Assis dans le canapé, la musique pour compagne, je regarde les lumières de la ville enflammer le ciel.
Mes pensées accompagnent tes mouvements que je sais sensuels dans cette chambre obscure.
Mon vit, dur, me fait mal tant l'envie est forte.
Je patiente car je sais que le temps est mon complice.
...
Il m'a laissée seule.
Je fais le tour de la pièce.
Une chambre d'amis.
Par la fenêtre je peux observer la ville en écartant les rideaux.
Quelques fenêtres ouvertes par lesquelles j'essaie de voir ce qui se passe chez d'autres personnes.
J'essuie la larme qui a perlée au coin de mon œil.
Je suis à sa disposition... et cela m'excite.
J'ouvre les tiroirs des tables de nuit. Vides.
Je n'ose pas ouvrir les placards.
Sans cesse mon esprit revient sur lui et mon ventre chauffe de ces envies indécentes qui déferlent sur moi.
Il aurait pu me prendre une demi-douzaine de fois mais il a préféré s'attarder à mon plaisir principalement.
Je sens l'odeur de son foutre lorsqu'il a joui sur moi.
Je me sens marquée par son odeur comme s'il s’agissait d'une empreinte indélébile.
Mêlé à mon suc odorant il véhicule l'empreinte de ma sexualité débridée.
Une barrière s'est levée et je l'imagine me prenant dans des situations inavouables.
Peut-être me regarde t-il par un interstice ?
Presque instantanément mes doigts flirtent sur mon bouton.
Je mets quelques secondes avant de m'apercevoir que je suis en train de me caresser, à nouveau, juste à l'évocation de son hypothétique regard.
Je m'allonge sur le lit sans en défaire le drap bleu pâle qui tranche avec le sombre des oreillers.
Et s'il me voyait ?
J'ouvre mes cuisses pour me chahuter.
Je voudrais alors qu'il me voit féline.
Ma main se presse au creux de mon sexe et je me cambre telle une actrice devant une caméra imaginaire.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre je m'aperçois que je n'ai jamais éprouvé autant de plaisir.
C'est alors que sous l'oreiller je découvre un objet... le seul de cette pièce.
Il a du le placer là à ma seule destination.
Pour le première fois de ma vie je tiens dans ma main un godemichet.
Ho... Monsieur... je souris...
...
Dans la chambre je sais que tu vas surement découvrir l'objet que j'ai placé à ton intention et cette simple idée m'excite au plus haut point.
Je n'en peux plus et je décide après presque une heure d'attente à m'approcher de la pièce.
Lorsque le plus silencieusement possible j'ouvre la porte de ta chambre, pour tenir ma promesse, celle de te punir, ce que je découvre me réjoui.
Tu as reposé le jouet que tu as trouvé.
Il est sur le lit, visible.
Un sextoy, une verge de plastique brun pourvu d'un anneau.
Allongée sous un simple drap tu rougies de honte.
Tu te relèves sur un coude pour me faire face.
Je suis aux anges tellement ton attitude me rempli d'excitation et tant tu as agis comme je l'espérais.
Je te montre la laisse que je tiens à la main.
Elle balance entre nous.
Je m'approche, tu es immobile, comme une étudiante prise en faute.
Je l’accroche à ton collier.
L’autre bout de la laisse vient se ficher dans l’anneau du godemichet que je prends à deux doigts, faussement dégoutté par l'usage que tu en as fait.
« Ecarte ».
Instinctivement tes cuisses s'ouvrent pour m'offrir ton sexe à la toison courte et cantonnée au pourtour de ta fente.
Il est encore élargi par le plaisir que tu as pris tout récemment.
J’enfonce le pieu de plastique au fond de ton orifice sans me soucier de ton plaisir.
Tu pousses un cri auquel je ne porte pas crédit.
- Ma soumise, voici ta punition. Tu as voulu te satisfaire, tu vas pouvoir en profiter toute la nuit.
J’accroche tes mains aux barreaux pour les immobiliser au dessus de ta tête.
- Une prisonnière du sexe. Te murmure-je à l'oreille.
Ma main resserre la laisse et l'objet te fouille l'entre cuisses.
Tu te cambres sous l'assaut, un gémissement accompagnant ton regard vers moi.
Tes yeux sont animés d'une flamme brulante.
Tu ne peux bouger que les hanches et les jambes.
Maintenue par ta nuque, chacun de tes mouvements de cou fait osciller le jouet dans ton intimité.
Le moindre geste que tu fais a pour effet de faire aller et venir l’objet qui te pénètre sans cesse.
Tu ne pourras trouver le sommeil qu'après avoir longuement joui, nous le savons tous les deux.
La torture est exquise et j'ai du mal à cacher la bosse qui orne mon pantalon de toile.
Tes yeux brillent de plaisir et je sens déjà monter en toi un orgasme... le premier de ta nuit solitaire.
Je sors de cette pièce pour te laisser ainsi fouaillée de l'intérieur.
...
Dans la pénombre relative je ne peux m'empêcher de m'observer.
Je baisse la tête pour voir cette laisse qui passe entre mes seins et relie mon cou à mon sexe.
Le pieu de plastique bouge dans mon vagin.
Je repose la tête en arrière, provoquant un enfoncement automatique de l'engin au plus profond de mon être.
Je crie.
Il doit m’entendre.
Pourvu qu'il m'entende.
Le cuir sombre frotte sur mon clitoris déjà gorgé de sang.
Je ne peux réprimer un gémissement alors que je tente de me recaler sur le lit, simplement à l'aide de mes hanches.
Cette légère reptation a pour effet de tourmenter mon intimité en tout sens et bientôt je ne peux m'empêcher de pousser une série de petits cris éloquents.
Lentement la jouissance arrive.
Je la provoque par quelques ondulations du bassin.
Je me satisfais en quelques secondes.
Mais, alors que je souffle d'avoir atteint ce pic de plaisir, mon corps se trouve toujours pris au piège et les effets conjugués de la laisse et du godemichet ne tardent pas à faire déferler un nouvel orgasme.
Je m'entends haleter et gémir alors qu'inlassablement le pieu me force.
Alors je devine le supplice qui est le mien... délicieux... audacieux... imparable.
Le temps s'est arrêté, uniquement entrecoupé de jouissances où je ne cesse de couler et lubrifier le plastique éternellement rigide.
Parfois je m'immobilise pour reprendre contact avec la réalité.
La tête me tourne.
Mon ventre est en feu.
Mon sexe est constamment soumis à l'excitation et il ne semble plus m'appartenir, ne réagissant que pour lui même, enchainant les orgasmes à m'en faire presque mal.
Mais la douleur disparait au profit du plaisir qui ne tarde pas.
A chacun de mes gestes, souffles, je me perce.
Et je gémis de plaisir.
Je ne suis qu'un vagin affamé.
Abattue de fatigue, vidée, lorsque je réussis à trouver le sommeil c'est pour me réveiller quelques minutes plus tard... de nouveau en sueur et le sexe assouvi.
Telle Sysiphe, ma jouissance n'a pas de fin, elle se répète à l'image de ma cyprine qui coule entre mes fesses et inonde mes cuisses et le lit.
Et, lorsque Morphée parvient tout de même à m'emporter dans des rêves érotiques, c'est pour qu'il m'y baise comme il veut, lui, Monsieur.
Et je prends mon pied.
...
Un livre, un son de jazz et parfois quelques gémissements lointains qui attestent du plaisir qui te traverse par vagues successives dans cette chambre à l'autre bout de mon univers.
Le sommeil est impossible à trouver et seule la fatigue m'emporte sur le canapé.
Quelques heures plus tard je me réveille, tendu.
Le rêve érotique où tu tenais la première place s'efface pour laisser la place à mes premières pensées pour toi.
J’entrouvre la porte doucement.
Tu dors, les bras tendus au dessus de ton visage serein.
Entre tes cuisses je vois l’engin bien en place.
Tes lèvres sont rouges.
Tu as réussi à t’endormir mais les traces de marbrures qui marquent tes cuisses et les draps ne trompent pas.
Tu as du jouir et couler plus d’une fois.
Tes tétons sont tendus.
Tu sembles excitée en permanence.
Je décroche la laisse de ton cou.
Tu ne te réveilles pas, exténuée d'avoir pris quantité d'orgasmes et d'être excitée en permanence.
Délicatement j’ôte l’attache du godemichet.
Il sort de lui-même lorsque tu replies une jambe.
Je le saisi pour le humer.
Il sent ton sexe.
Ton suc le recouvre intégralement, tu as tellement coulée qu'il est totalement moite de ton jus.
Ma langue passe sur la surface encore chaude.
Je goute à ta jouissance et m’imagine dans une situation où tu es la maitresse à ton tour...
Je suis surpris par mes pensées mais cela m’excite encore plus.
Mes doigts font glisser mes bourses.
Je les fais rouler avec délicatesse.
L'envie de toi atteint son paroxysme.
D'une main j'extraie mon membre durcit.
Je ne vais pas te réveiller, je vais cracher mon foutre sur toi pendant ton sommeil.
Mon regard ne te lâche pas un seul instant.
Mon autre main vient se saisir de ma queue pour m'appliquer une masturbation vigoureuse.
Je me décalotte et je malmène doucement mon sexe en tous sens.
Ma main me procure un plaisir qui me fait fermer les yeux par moment.
Lentement je m'astique devant ta nudité.
Ton sexe béant, tes cuisses salies, tes seins lourds aux tétons dressés me rendent fou de désir.
Je sens venir l'orgasme.
Silencieusement je me place au-dessus de toi.
Les secousses libératrices de ma frustration me transportent de plaisir.
Je me libère sur ton corps endormi, sans retenue.
Mon jus vient napper tes seins et ton ventre.
Sans te réveiller.
Je te regarde, tu n'as pas bougé alors que je viens de me satisfaire et te salir.
Je sors doucement pour me recoucher.
Il ne reste qu'à attendre ton réveil pour recommencer à te soumettre... et déjà mon vit se soulève devant cette perspective alléchante.
A suivre…