Le blog de M.

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Je reprends conscience après ma jouissance.

Mes seins sont séparés par ce montant de bois. Ils me semblent plus lourds alors que je viens de crier mon plaisir.

Je cambre un peu mon ventre collé à cette colonne pour dégager mon sexe.

J'ai du couler car je perçois cette sensation de moiteur entre mes cuisses écartées.

Avec lenteur j'ouvre mes yeux.

Je découvre dans la pénombre de la pièce, le tissu qui me maintient les bras levés.

Rouge, en soie, dans cette ambiance tamisée, il orne chacun de mes poignets comme une entrave luxueuse.

Je devine à mes chevilles ces mêmes attributs.

Je déglutis pour reprendre ma respiration.

Le collier de cuir me serre sans me géner.

Dans mon esprit se télecopent des pensées en tout sens.

Entre la honte et le plaisir.

Attachée à un lit, je viens de jouir pour la troisième fois.

Quelle folie !

Me reviennent en mémoire les fois précédentes.

Seule la première fois, dans une voiture, alors que je venais d'accepter un contrat de soumission avec cet homme presque inconnu.

Puis une seconde fois devant des gens que je ne connaissais pas.

Et sans aucun scrupule !

Je devrais avoir honte, mais au lien de cela la simple évocation de ces assouvissements de fantasmes font se darder presque automatiquement les pointes de mes seins.

Jamais je n'aurais cru pouvoir tirer un tel plaisir de ce qu'il m'a fait faire.

Ma morale est entachée.

Mais mon sexe en veut encore.

Ho oui... j'en veux encore plus.

Il ne m'a pas touché.

Il ne m'a pas injurié et pourtant ... mon esprit s'affole et aurait envie d'encore plus de maitrise, de force, de sa part...

Je ne me reconnais plus, agitée par une faim dévorante de sexe.

Secrêtement ai-je dû toujours désirée être soumise.

Qu'il me maltraite ! Qu'il me fasse hurler ! Encore !!

Sur mes fesses offertes, se dessinent les marques qu'il m'a faite avec sa badine.

Ho... cravachée... attachée...

Alors que je devrais sentir de la gène et vouloir m'enfuir, je me montre et je m'apperçois que je souhaite qu'il me donne une nouvelle fessée.

Mon corps veut être possédé et dans mon esprit se brise les dernières attaches lorsque sa voix me murmure un "superbe".

Je ne veux pas que cela s'arrète.

Sa main gauche se pose sur mon cou.

Elle saisit mon collier et je me souviens de ma condition.

Je suis sa soumise.

Instantanément mes seins se gorgent d'envie.

Mon sexe me démange et je me frotte à nouveau.

Je me surprends à murmurer que je lui serais obéissante... docile... désireuse de faire ce qu'il me demandera...

Loin d'être libérée par mon orgasme encore récent, dans mon ventre couve le feu ardent de l'envie.

Je l'entends, derrière moi.

Il doit se caresser.

J'imagine ce gland turgescent qu'il a du décalotter pour pouvoir se masturber.

Contre le montant de bois j'ondule plus vite.

Je veux le rendre fou de me voir faire.

"Mon maître... Monsieur..."

Il me frolle.

Je ne le vois pas.

J'imagine son membre qui est encore pour moi un inconnu.

Le bout de son sexe contre mes fesses nues.

Il me parait chaud et gros.

Avec mes bas comme unique vêtement, je dois avoir l'air d'une trainée.

Sur le bas de mon dos, vient se plaquer tour à tour trois secousses qu'il accompagne d'un petit "Oui !".

Il vient de me marquer de la chaleur de sa jouissance.

Il lâche mon cou et sa main descend le long de mon dos pour venir contourner la nappe de son jus et saisir mes fesses.

Ses doigts malaxent mon fessier.

Il fait rouler chaque globe blanc et je sens mon petit orifice s'écarter puis se resserrer sous ces massages très sensuels.

Mes lèvres s'en trouvent doublement excitées.

Il s'attarde et prend son temps et bientôt son liquide vient se glisser dans la raie de mes fesses.

Ses doigts cernent mon petit trou.

Je voudrais crier qu'il arrête mais mon clitoris se trouve tellement irrité par cette masturbation d'un genre totalement nouveau que je ne peux prononcer que quelques gémissements.

Il masse mon oeillet et je me contracte aussitôt.

Plaintivement je parviens à prononcer "non... pas là..."

Mais ses doigts s'emparent de mes fesses et mon anus se trouve écarté.

Sa souillure vient inonder lentement la surface de mon trou.

Son sperme coule et je sens se remplir la petite ouverture de mon interdit, je soupire de plaisir.

Ce long soupir je ne l'aurais jamais cru possible.

Il a presque ouvert mon petit oeil ! Et j'avais l'envie furtive qu'il ne cesse pas de s'en occuper... pour la première fois.

Au lieu de cela ses doigts glissent sur mon sexe.

Il étale ma cyprine sur le haut de mes cuisses.

Il n'a besoin que de m'effleurer pour que mes lèvres lancent en moi des éclairs de plaisir.

Ses doigts ralentissent leurs actions et peu à peu se détachent de mon corps.

Au bord de la jouissance il me laisse ainsi.

Souillée... Soumise.

- Admirable, me dit-il.

Sa voix me charme.

Je le veux en moi.

Je veux le voir.

Je le veux... encore.

Lorsqu'il passe devant moi, les pans de son peignoir son détachés et je peux admirer son sexe dodeliner sur ses bourses vidées.

Je découvre enfin l'objet de ma convoitise.

Bien qu'inerte, la vue de cette queue m'hypnotise.

Je la veux grosse et dure !

Et je m'imagine faisant des choses que je n'ai jamais osé encore m'avouer.

Sans un mot il s'éloigne, éteint la lumière et m'abandonne.

Je l'entends prendre sa douche.

Je n'en peux plus.

Cet esthétisme dans la sensualité, cette décadence artistique...

Il s'est occupé de mon plaisir mais je sais que ce n'est qu'un début.

Je souris, contre le montant j'astique mon clitoris gorgé de sang.

Et, lorsqu'il revient, quelques minutes plus tard, je lui souris les yeux un peu flous.

Ses mains glissent avec lenteur de mes épaules à mes poignets et il détache mes mains.

A genoux derrière moi, descendant de mes jarretieres à mes chevilles, il me libère totalement.

Je m'accroche aux montants comme par réflexe avant de m'asseoir sur le lit.

Son doigt passe entre mes cuisses.

J'écarte mes jambes pour lui en autoriser l'accès.

Mon sexe est dans un état extraordinaire.

Totalement ouvert et trempé.

Il porte à son visage son doigt après l'avoir lentement passé sur ma fente par trois fois.

Je lui avoue avoir pris du plaisir pendant ce court laps de temps où il m'a abandonné, en baissant le regard.

- C'était incontrolable Monsieur.

Il dépose un baiser sur ma joue.

- Je vais te montrer où tu dormiras.

Je sens l'odeur de nos jouissances qui se sont mêlées.

Alors qu'il sent bon je me trouve sale.

Je le suis au travers de l'appartement jusque dans une petite chambre sobre à la décoration simple.

Nue dans le milieu de cette pièce je sens les larmes monter à mes yeux.

Je sais qu'il va me laisser seule ici.

Statue antique devant une punition divine, je m'efforce de rester digne.

Je sais que ceci fait partie de mon éducation.

Je sais aussi qu'il fait cela pour notre plaisir.

Mais à ce moment je n'ai que deux choix... arrêter et ne plus jamais avoir mon Maitre, ou continuer.

Alors j'acquiesse et j'accepte. Mes seins se dressent.

Il doit voir que je m'excite déjà.

- Tu sens le sexe. Me dit-il. Je t’interdits de te laver. A partir de maintenant je ne veux plus t’entendre dire un mot jusqu’à ce que le soleil soit levé.

Je ne dis rien.

Il poursuit d'un ton égal, en me regardant droit dans les yeux.

- Quoi qu’il puisse t’arriver pendant cette nuit…

Mon hochement de tête est le dernier signe qu'il voit en fermant la porte.

L'excitation se confond avec l'opprobre dans un tourbillon de sensations délicieuses.

A suivre…

Mar 1 déc 2009 Aucun commentaire