Le blog de M.

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Ce matin, je me lève aussi discrètement que possible.

Après avoir entendu hier soir, par inadvertance, les propos de mes amis qui m'hébergent pour les vacances, après les avoir surpris auditivement dans leurs jeux sexuels où Annabelle jouait mon rôle, en version très osée, je décide de faire profil bas et ne pas les mettre mal dès le réveil.

Je dépose donc un petit mot leur signifiant que je vais profiter de la plage, nager un peu et où je les laisse profiter d'être tous les deux. Je dessine quelques petits smileys avec des clin d'oeil. Je signe d'un "bisous à tout à l'heure mes amis" et je me dis que cela fera passer sous silence ce que j'ai surpris, en leur indiquant à mots couverts que je ne leur en veux pas. D'ailleurs comment le pourrais-je ? C'était même plutôt flatteur, y compris dans les termes grossiers qu'ils employaient.

J'étais surtout surprise et... même excitée.

Dans un coin de mon esprit je me dis que, peut-être, je vais retrouver mon jeune étalon inconnu dans la crique et qu'il va apaiser mes tensions sexuelles. Je reconnais mon appétit sexuel qui est en alerte, insatiable, comme je me découvre depuis quelques temps. J'oscille entre le plaisir de cette liberté que je m'accorde à 50 ans et la honte que je ressens encore à me comporter parfois comme une trainée. Mais bon sang que c'est bon !

 

Je ne suis pas sorti du petit balcon couvert qui est devant leur bungalow que la porte s'ouvre.

Annabelle a les cheveux emmêlés, elle porte un tee-shirt long qui dévoile ses petits seins et ses courbes de hanches avantageuses.

Ses joues sont roses, je vois qu'elle ne dormait pas et qu'elle a du hésiter, attendre, avant de finalement oser venir à ma rencontre.

Nous nous saluons, un peu gênées.

- Tu... vas au bord de l'eau ?

- Oui. J'aime bien, le matin il n'y a personne et, comme ça, je vous laisse un peu d'espace.

Un silence un peu plus long s'installe, elle a le regard qui fuit vers l'extérieur.

Elle tire sur le bas de son tee-shirt où un petit nounours rose est déguisé en pirate.

- Cette nuit, je voulais te dire, tu nous as peut-être entendus et... enfin on s'en excuse. Nous ne voulons pas que tu crois que nous ne te respectons pas. Tu étais là depuis longtemps ?

Elle a du choisir ses mots, les ressasser car ils sont suffisamment éloquents sans être trop précis.

Moi, je suis prise au dépourvue car je pensais éviter la discussion.

- Je n'ai pas bien entendu, je n'ai pas tout entendu... enfin... j'ai entendu un petit peu mais... Je suis désolé aussi, je ne devais pas rentrer si tôt. Et je ne vous en veux pas. C'était... vous n'avez pas à vous excuser... ce...

Je bafouille, incapable de lui mentir sur le fait que je n'aurais rien entendu, ni de lui dire que leurs paroles ont eu un effet inattendu sur mes envies.

Elle me regarde et c'est moi qui rougis.

- Merci N. Tu as une belle femme et nous sommes joueurs avec Georges. Et... Nous te trouvons inspirante, tous les deux.

A nouveau un ange passe.

Elle me dévisage.

Je baisse les yeux, honteuse de ce compliment qui m'est adressé de leur part, sans que jusqu'alors je ne m'en sois douté.

- Je vais te faire un cadeau alors Annabelle.

Mes mots vont plus vite que ma raison, comme souvent, et je re rentre dans le mobil-home avec l'idée de lui montrer que je suis à l'aise avec leurs jeux d'adultes.

Elle m'emboite le pas jusque dans ma chambre.

Là je lui tends mon pareo bleu.

- Comme cela... vous aurez... le costume en plus.

Elle le frôle de ses doigts et me regarde. Sa bouche entrouverte, ses pommettes carmins.

- Je n'ai jamais eu de paréo. Murmure t-elle.

- C'est facile à porter. Il suffit de bien le nouer et il....

Elle retire son tee-shirt d'un geste souple, dévoilant son corps aux courbes féminines. Elle est entièrement nue devant moi, me laissant muette.

Je sens un coup de sang monter de mon ventre jusqu'à ma gorge, incrédule, et ma vue tombe sur sa poitrine dont les mamelons se sont dressés, sur ses hanches pâles, son ventre légèrement bombé et son bas ventre totalement lisse.

- Comment dois-je le nouer ? Me fait-elle d'une petite voix incroyablement douce.

Comme extérieure à mon corps je m'approche d'elle et lui noue le tissu sous ses bras, recouvrant sa petite poitrine aux seins en forme de pommes rondes. Lissant sur ses hanches la matière légère qui masque sa croupe et son sexe.

Du dos de ses doigts elle caresse mon visage, me faisant frémir de façon incontrôlable.

- Merci N. Cela me touche énormément.

- De.. de rien... c'est un plaisir.

Ses doigts caressent mon cou, jusque sur la bretelle de ma petite robe.

Je suis figée et mes yeux se ferment, dans l'impossibilité d'agir, d'avoir une conscience stable.

Elle se recule.

- Il me va bien ?

Je reprends de l'aplomb et la regarde, souriante, en train de faire un tour sur elle-même, ses gestes comme oubliés.

- A merveille.

Elle se rapproche et me fait un baiser sur la joue.

- Bonne baignade N... A tout à l'heure. Nous t'attendons pour le petit déjeuner ?

Je m'empêtre dans une réponse positive et m'éloigne vers le bord de mer, les pensées en ébullition.

 

Sur le chemin vers la crique, le soleil me réchauffe un peu mais je suis bouillonnante. Le contact de ses doigts sur moi... de femme... sa poitrine... leurs révélations..., dans ce contexte, m'ont fait un effet troublant. Je ne peux le nier, mon antre intime s'est humidifiée. D'imaginer, d'envisager... de repenser à ce qu'ils ont dit.

D'étranges sentiments se télescopent.

Leurs mots de cette nuit...

Le corps et le regard d'Annabelle...

Le regard de Georges...

Je ne parviens pas à faire le point et lorsque j'aperçois le corps de mon étalon qui plonge comme j'arrive, encore invisible à ses yeux, je me réprimande... j'ai envie, j'ai besoin du sexe d'un homme !

 

Les yeux sur lui, j'analyse les environs. Personne. Pas âme qui vive. La croque est vide. Je jette un oeil vers le haut de la petite falaise, anxieuse à l'idée de voir apparaitre l'homme à la casquette et aux lunettes de soleil. Mais non. Ce n'était qu'un coup du hasard. J'en suis rassurée.

Je m'en rapproche en tentant de ne pas courir vers sa peau halée de mâle qui sort de l'eau.

Doucement je m'installe sur une grande pierre plate, les pieds dans l'eau fraiche, en réajustant ma petite robe écrue.

Sa voix me donne chaud.

- Bonjour belle sirène.

Il s'essuie de sa serviette, arborant ses pectoraux, ses abdominaux sculptés. Comment un tel beau jeune homme, à la moitié de mon âge, peut-il encore me désirer alors que toutes les jeunes femmes doivent, elles, le désirer secrètement ?

- Bonjour bel espadon.

L'allusion est osée et elle le fait rire.

- Vous voulez venir dans l'eau ?

- Elle est trop fraiche et je ne suis pas très à l'aise dans cet élément.

- Je vous surveillerais. C'est mon métier après tout.

Je suis surprise, il s'en rend compte et me révèle qu'il est maitre-nageur à la piscine de cette ville, et parfois aussi sur la plage municipale.

Attirant... bronzé... musclé.. et maitre-nageur. Ce jeune homme est un fantasme sur pied.

Mon bras se lève, ma main se glisse entre ses jambes, à la rencontre de ses boules, de sa verge.

Il ne dit rien, laisse juste échapper un petit souffle d'air en me regardant.

Sans un mot je malaxe ses bourses que je sens rouler dans le tissu de son maillot.

Puis mes doigts glissent, remontent sur le tissu pour sentir son membre devenir plus large. Il gonfle sous mes caresses impertinentes.

Je suis en manque de sexe... il doit me prendre pour une... mais je m'en moque.

Je masse sa hampe de chair qui durcit et se tend, invisible sous le polyester.

Il se penche légèrement pour venir se coucher sur moi, ses bras de part et d'autre de mes seins.

Son corps bientôt posé sur le mien sa bouche embrasse mon cou.

Ses doigts caressent mes hanches.

J'extraie de son short, son membre vigoureux, chaud et arqué.

Il remonte ma robe et j'écarte les cuisses.

- J'ai très envie de vous prendre adorable sirène.

Je lui mordille l'oreille et il enfonce son éperon d'un coup de reins.

Mon vagin, liquide, l'accueille sans aucune résistance. Je suis trempée, le sexe totalement éclot et pret à se faire pénétrer.

Je gémis doucement alors qu'il va et vient dans mon antre, poussant ses hanches vers les miennes.

Je sens son pieu raide me parcourir et exciter mes muqueuses, mes petites lèvres.

Je geins, plus fort.

Il se redresse et entame une série de coups de reins plus secs et rapides qui me font bouger sur la pierre... mon dos subit les affres de la surface rugueuse, ma robe comme seule rempart. Je suis secoué et je couine à chaque assaut où son sexe coulisse presque à sortir, jusqu'à s'enfoncer, son pubis sur mes grandes lèvres.

Mes doigts s'accrochent, se raccrochent à ses fesses dures comme de l'airain.

Il me laboure...

Et l'image d'Annabelle, de Georges, vient s'imposer.

Je me cabre, mon bassin vers le sien, mon visage vers l'arrière, le souffle court, soudainement enflammée par la saillie bestiale de mon jeune étalon, par les mots de Goerges qui me reviennent à l'esprit et le corps de sa femme.

Je crie.

J'ai envie de me faire prendre comme une salope ! Baisée comme une pute !

Je jouis.

Il pousse un râle, rauque, guttural, et sa verge se dilate dans ma matrice ruisselante d'orgasme. Augmentant ainsi le plaisir que je peux ressentir.

Ses jets bouillants me tapissent le vagin, il éjacule en moi, à longues saccades... abondantes... en rugissant comme un lion.

Mes ongles s'impriment dans son séant et je coule, je dégouline de cyprine sur la pierre nue, en proie aux secousses de cette fatale petite mort extatique.

Nos respirations se font plus lentes et son corps plus lourd sur le mien. Lentement nous réabordons les rives de la réalité.

- Merci mon espadon fougueux.

Il se redresse légèrement et me sourit.

- Je suis en retard, Madame la sirène... mais aurais-je le plaisir de vous revoir ?

Je me mords la lèvre.

- L'avenir nous le dira. Fais-je en déposant un baiser sur son biceps.

Il me dévore des yeux avant d'effleurer ma joue de sa paume de main et se relever.

Je le déshabille du regard tout du long de sa progression sur le chemin qu'il emprunte pour partir en haut des rochers.

Il me lance un dernier signe de la main et je m'effondre sur le sol.

Totalement vaincue par le désir qu'il a réussi à apaiser et faire sortir en si peu de temps.

Ma robe est déchirée dans mon dos, je le sens, et entre mes cuisses le sol rocheux est trempé de mon jus et du sien qui n'en finissent pas de s'écouler de mon sexe outragé.

Je souris, ma lèvre inférieure entre mes dents... que penseraient donc mes amis s'ils savaient. Eux qui sont surement en train de se faire plaisir. Annabelle dans mon paréo. Georges qui la palpe et...

Je ressers brusquement mes jambes.

Une nouvelle excitation vient de monter, absolument immorale.

Je m'assois, le regard vers l'eau qui clapote à mes pieds.

Je me laisse alors glisser dans l'onde fraiche et revigorante. La mer lave mon corps. Ma robe flotte dans l'eau autour de moi.

Je ris... heureuse d'être moi, vivante, débordante de désirs, de sensations charnelles.

 

Je le vois alors, l'homme à la casquette et aux lunettes noires. Il est là, de retour. Impossible... est-ce moi qui le fantasme ?

Il me regarde et j'éprouve un sentiment mitigé. Entre la crainte, la honte et l'excitation d'avoir été vue dans mes ébats.

Je sors tout de même rapidement pour regagner la compagnie de mes amis, anxieuse de croiser ce mâle voyeur. Heureusement il a de nouveau disparu.

 

Sur le chemin du retour les images de la poitrine d'Annabelle... le son de la voix obscène de Georges... la sensation encore présente du pal de mon jeune inconnu... m'obsèdent.

C'est humide que j'appréhende nos retrouvailles.

 

A suivre...

Sam 3 oct 2020 Aucun commentaire