Le blog de M.

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Après mes frasques matinales, la suite de la journée, plus réservée, se déroule en compagnie de mes amis, Annabelle et Georges, qui me font visiter les environs.

Charmants, ils s'emploient à me faire apprécier leur coin de rêve où ils passent chaque vacances. Agrémentant de petites anecdotes et d'un peu d'histoire locale, je me familiarise avec ce bord de mer peu connu sous un soleil agréable. Leur vocabulaire précis et distingué me fait un bien fou et ravit mes affinités intellectuelles.

 

Après le diner du soir, ils m'invitent à venir avec eux pour le bal du lundi, sur le port.

Je me laisse guider par mes hôtes qui connaissent visiblement très bien le lieu, ses us et coutumes.

La place centrale de ce petit port de pèche et de tourisme se trouve légèrement en retrait des quais, à l'abri du vent par une rangée de maisons en pierre et ceinte de grands arbres entre lesquels sont tendus des guirlandes lumineuses. La place se prolonge d'une large avenue sur lequel se dressent les tentes du marché estival, ouvert chaque soir.

Une sono lance des musiques sur lesquelles les locaux et les estivants se trémoussent.

Des tables, des chaises, quelques baraques qui vendent des douceurs sucrées ou salées... une atmosphère de vacances où je me sens bien.

Un jeune homme brun passe devant moi et je rougis au souvenir de celui qui, quelques heures plus tôt, m'a prise sur la plage. Ce jeune amant inconnu dont je ne connais pas le nom mais dont j'ai encore la sensation de ses mains sur mes hanches.

Souvenir ardent et impoli dont, évidemment, je n'ai pas touché un seul mot à Annabelle. Mais qui fait naitre un peu d'humidité au creux de mes reins.

Elle a beau être une très bonne amie, de cela, je n'ai pas parlé.

Et si c'était lui, ce jeune mâle là bas ? Je le suis du regard, mais non, ce n'est pas lui.

- Ca ça N... ? Tu as l'air dans le vague ?

La voix de mon amie me fait revenir sur terre. Son ton calme et posé m'apaise.

- Oui très bien, je... rêvassais c'est tout. L'ambiance est festive et je me suis échappé de la morosité quotidienne, d'un coup.

Son mari revient avec des boissons qu'il pose avant de prendre sa femme par la main et l'entrainer danser.

Je les regarde, amusée par cette folie qui les anime,

Georges, 1m80, un peu de ventre juste ce qu'il faut pour le rendre charmant, les cheveux grisonnants, la cinquantaine tout juste, fait tourner une Annabelle vêtue d'une robe d'été à fleurs qui ne cache pas ses hanches larges et ses fesses bien rondes. Ses cheveux bruns attachés en queue de cheval, elle s'amuse comme si elle avait 25 ans.

Je sirote mon cocktail, contente de voir ces deux profs s'ébattre  comme des ados.

- Madame est toute seule ? fait soudainement une voix dans mon dos.

Je sursaute, me retourne pour découvrir le visage barré d'un large sourire, mon étalon matinal. Il vient de s'écarter d'un groupe de jeunes gens qui chantent forts.

Mes joues deviennent carmin, et mes yeux passent de lui, en chemisette, une canette à la main, à mes amis en train de danser.

Il glisse sa main dans la mienne et sans que je ne puisse faire un seul geste, m'attire sur la place à sa suite.

Je danse, troublée, menée par ce jeune homme beau comme un dieu grec. Incapable de lui avoir résister, je me sens gourde.

Georges me regarde, surpris alors que je tourne sous le bras de mon inconnu, les joues rouges.

A la fin de la danse, trop courte, je suis essoufflée.

Mes amis me rejoignent et le jeune homme me fixe, avant de les saluer.

Je suis morte de honte. Un petit silence s'installe qu'il brise bien vite de façon habile.

- Il ne sera pas dit que les natifs sont froids envers les touristes ! Surtout lorsqu'elles sont aussi jolies que vous madame. Dit-il en riant avant de s'éloigner et rejoindre un groupe de jeunes garçons et filles qui, après avoir fait une danse, s'éloignent joyeusement vers le petit centre ville.

Georges lève son verre et porte un toast.

- A cette soirée, à ces vacances, et à N... qui sait faire tourner les têtes des hommes !

Je bredouille quelques mots d'incompréhension feinte avant de me joindre à eux et faire teinter mon verre sur le leur.

Annabelle plisse ses yeux en me regardant, me sourit et me murmure " Quand le chat n'est pas là..." faisant une allusion à l'absence de mon mari.

Je plonge le nez dans mon verre alors que Georges plonge ses yeux dans mon décolleté. La danse a fait sauter un bouton à mon chemisier et la naissance de mes seins voluptueux se fait plus visible.

Je le laisse profiter un peu avant de refermer ma robe d'un geste que je veux le plus anodin possible.

Après quelques minutes et nos verres vides et les voyant prêts à repartir danser, je m'excuse auprès d'eux.

- Je vais faire quelques photos sur le port. La lune est belle et comme tout le monde est sur cette place, je vais pouvoir avoir des images comme j'aime.

- Bien sur, pas de souci. Mais ne rentre pas après minuit ! Rient-ils en repartant aussitôt se trémousser en rythme.

 

Mes pas me mènent sur le port.

Vide et éclairé par des lampadaires rustiques qui semblent avoir subis plus de tempêtes que les falaises de Douvres..

Le bruit de la fête laisse place au tintement des élingues sur les mats des bateaux. Un oiseau s'envole, dérangé par ma présence dans ce lieu endormi.

Je prends quelques clichés avec la lune, les mats, le phare au bout de la jetée en flânant sur le quai.

La capitainerie, peu éclairée, est déserte et j'ai du mal à y lire les affichages divers.

Lorsqu'une main se pose sur moi, je sursaute et réprime un cri.

Il est là, devant moi, mon jeune étalon.

- Je t'ai vu partir, je t'ai suivi...

- Tu m'as fait peur.

Je note qu'il vient de me tutoyer et je me mords la lèvre inférieure en le dévisageant dans le noir.

- Excuse-moi.

- Tu m'as surprise tout à l'heure en me faisant danser.

- Je ne t'ai pas gêné devant tes amis j'espère ?

Il se rapproche de moi. Mon dos se colle au mur de pierre.

Mon cœur s'accélère et ma poitrine se soulève.

Son regard passe de mes yeux à mes seins.

- Non... ils ont été surpris. Mais tu étais avec des amis... ils ne vont pas se demander où... ?

Sa main se pose sur mon sein, me faisant devenir subitement muette. Et instantanément mouillée. Il le palpe de sa main ferme, faisant pointer mon téton immédiatement.

Avec un geste ferme il me fait basculer et glisser contre une paroi dans l'ombre, un peu à l'écart de la rue, des panneaux.

J'entends sa respiration, je distingue la forme de son corps.

Mon esprit s'affole, mon corps s'emballe. Malgré le calme, l'endroit désert encore une fois, je perds mes repères.

- J'ai été trop égoïste ce matin, je n'ai pas pensé assez à te faire plaisir.

Sa voix est douce. Dans mon cou, sa bouche embrasse sous mon oreille. Je fonds sous ses gestes. Il me palpe l'autre sein par dessus le tissu tendu de mes pointes qui se sont dressées, et son autre main se faufile sous ma jupe.

- Tu ne portes pas de culotte.

- Jamais...

- J'adore.

Il s'agenouille alors sans un autre mot et, de ses deux mains, soulèvent le bas de mon vêtement pour venir placer sa tête, enfouie, masquée par le tissu léger.

Je ne vois rien de lui mais je perçois sa présence contre mon intimité et je sens son souffle sur mon sexe en feu.

Sa langue vient effleurer mes grandes lèvres, charnues, puis elle s'infiltre et se pose sur mes petites lèvres encore bien serrées, mais ruisselantes. Il me fait du bien de façon incroyable et j'écarte mes cuisses.

Sa bouche s'appose, embrasse ma fente. Il presse son muscle expert sur mon clitoris pour le faire rouler.

Je porte mon avant bras à ma bouche pour ne pas gémir trop fort.

Mon autre main posé sur le tissu, sur sa tête qui s'agite en me pratiquant un cunnilingus rapide, vif. Il titille vivement mon bourgeon et je l'entends... aspirer mon sirop...

Mes yeux fermés je me laisse aller à l'effet intense de sa langue. Il s'infiltre, joue avec mon intimité et me glisse un doigt qui me fait l'effet d'une décharge électrique. Il suçote mon bourgeon gonflé de désirs et fouille mon intimité de son doigt.

Je me sens catin sur un port, et cette pensée m'affole encore plus. Une trainée qui se fait saillir contre un mur... j'en gémis sous l'effet conjugué des sensations physiques et mentales.

Ce jeune homme sait y faire car je ne suis pas longue à avoir les jambes qui flageolent sous l'orgasme qui me terrasse brutalement.

Il lape nerveusement en appuyant sa langue comme s'il voulait étirer ma perle pour mieux l'aspirer ensuite et la faire se tendre, sortir de son logement.

Je me sens venir longuement, dans un prolongement indécent de mon premier plaisir, de façon puissante, et mes barrières cèdent... les vannes de mon sexe s'ouvrent pour libérer une vague de sirop, osant jouir sur sa bouche, giclant ma cyprine sur sa langue avide.

Il ralentit pour lécher mes cuisses, mes lèvres trempées.

Je suffoque presque, inspirant l'air et cherchant de mon dos à m'appuyer sur le mur afin de ne pas tomber au sol, vaincue par le plaisir de sa langue agile.

Il sort de sous ma jupe, se relève, et vient poser sa bouche sur la mienne après deux secondes où il me fixe dans l'obscurité.

Nos langues se trouvent, nos lèvres s'ouvrent plus et il m'embrasse. Un baiser au gout de sexe. Un baiser furtif, vorace, trop court.

- Je vais retourner voir mes amis, j'espère m'être excusé de cette façon.

Ma main caresse ses cheveux.

- Tu es parfaitement excusé.

Sa main se fait doigts, ses doigts se font ombre et il s'éloigne.

Je plisse ma robe, encore à bout de souffle dans ce coin de mur.

Un pas après l'autre je retrouve l'usage de mes jambes. Je me recoiffe, essuie la commissure de lèvres et regagne le bungalow de mes amis en cherchant à effacer les traces de ma coupable activité.

 

Je pousse la porte du bungalow, discrètement. Il est plongé dans le noir et, surement, doivent-ils déjà dormir ou bien sont-ils encore en train de danser sur la place.

Je me fige soudain.

- N... ! Petite salope !

La voix de Georges vient de résonner et mon sang s'est glacé.

Ils m'ont vu sur le port, ils savent... je suis grillée.

Et puis je les entends.

Ils sont là, la voix et les sons proviennent de leur chambre. Un bruit sans équivoque, celui d'un gémissement, me rassure.

Ils ont profité de mon absence et... la voix de Georges me fait sursauter de nouveau. Il s'adresse à Annabelle.

- Tu aimes ça, N... quand je te prends la bouche, n'est-ce pas salope ?

Des succions qui ne me laissent aucun doute sur l'activité de sa femme.

Mais, ai-je bien entendue ? N'a t-il pas dit mon prénom ?

Je reste immobile à les écouter.

- Ta bonne bouche de suceuse... N... la suceuse de queue.

- Oui... j'aime sucer... de la bite. Redis le moi encore. Appelle-moi par mon nom de trainée.

- Suce-moi N... tête-moi la bite, après je vais te baiser comme la petite pute que tu es.

Je n'en crois pas mes oreilles. Eux, au langage si précieux, ils jouent à ce qu'Annabelle soit ... moi ! Et dans une version délurée de ma personne. Pas tant que cela à vrai dire, depuis quelques temps, mais elle ne le sait pas. Et ce vocabulaire...

- Tourne-toi. Allez N... mets-toi à 4 pattes, que je te prenne en levrette.

- Comme la salope que je suis. N... la salope qui te fait bander comme un cochon.

- Ho oui... N... la petite salope !

- Tu aimes le mater mon cul... je t'ai vu, gros pervers. Mon cul et mes gros seins.

- Tu le trémousses. Et j'aime bien regarder ton beau petit cul de trainée.

- Hummm oui... Ca va te changer de celui, bien gros, de ta femme.

Je n'en reviens pas. Ils sont dans un jeu où je suis l'héroïne sexuelle qu'ils utilisent pour se faire plaisir et de façon très obscène.

Sans oser respirer fort, je m'aperçois que je suis excitée de nouveau.

- J'aime bien lui prendre le cul, je suis sur que tu aimes ça aussi N... Je vais te le prendre ensuite.

- Haaa ! Ouiii !

Les bruits de chevauchée ponctuées de quelques claquements que j'identifie à des fessées me donnent des idées impures.

- T'es un bonne salope N... tiens ! Prends ça ! Allez !

- Baise-moi... la chatte... le cul... j'aime tout... Elle aime tout, N... la salope... la grosse salope que tu as envie de fourrer comme un gros porc bestial !

- Oui ! Tu m'excites !

- Moi aussi elle 'm'excite !

- Toutes les deux à me sucer...

- Avec ta femme, espèce de... Hannn !  porc pervers... hoooo ouiiii !

Tellement excitée et surprise, je lâche maladroitement les clefs qui tombent au sol et résonnent dans tout l'habitacle, aussi fort qu'un coup de tonnerre d'orage.

Le silence se fait brusquement.

Tétanisée, j'en ferme les yeux et me maudits de mon geste.

Aussi silencieusement que possible, dans une ambiance digne d'un film d'horreur, je me dirige vers ma chambre.

J'entends quelques murmures puis le silence, lugubre.

 Le bruit même de mon corps qui s'allonge sur mon lit me parait trop puissant.

J'ai honte.

Je suis excitée.

Je n'ose pas me déshabiller.

Je m'endors, humide, terriblement enflammée de désirs obscènes en me remémorant leurs paroles.

Ont-ils vraiment... ?

Hooo...

Ces vacances sont vraiment... surprenantes.

 

A suivre...

Mer 23 sep 2020 Aucun commentaire