Le blog de M.
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Je suis invitée par un couple d'amis pour la semaine, dans leur mobil home. Une belle et grande caravane spacieuse dont ils disposent à l'année au bord de la mer, dans le terrain de camping d'un petit village un peu paumé. Le calme qu'il me fallait.
Dans la mesure où mon mari travaille et que je suis en vacances, j'ai accepté.
C'est un couple gentil, d'enseignants, qui m'accueille à mon arrivée, dans leur petit bungalow cosi, entouré d'une haie touffue.
Je connais Annabelle depuis quelques années et son compagnon, Georges, est un homme sympathique qui coule souvent des regards sur mes courbes.
A 50 ans, je me surprends à minauder lorsqu'un homme me regarde. Mon mari ne le fait plus, lui, depuis longtemps, alors je profite de chaque petit plaisir comme celui-ci.
Annabelle est brune, un peu plus petite que moi, plus ronde également. Georges a un peu de ventre, mais reste un bel homme avec un physique, dont je découvre un peu plus l'intimité moulé dans un slip de bain noir, intéressant à regarder.
Mais je suis là pour penser à autre chose qu'au sexe !
Après m'être installé et avoir diner avec eux, fatiguée de ma journée, je regagne ma chambre, exiguë mais bien décorée. Je consulte mes mails et tente de faire un break avec le site "intimités de femmes" en n'ouvrant pas le lien. J'en ai pourtant l'envie, mais je me rabats sur un roman policier.
Les gémissements à peine étouffés de la chambre d'à côté font se serrer mon coeur. Annabelle et Georges ne se privent pas... et je suis, moi, sur ma faim. Les murs sont fins. Je me dis que j'ai bien fait de ne pas apporter mon vibromasseur, on aurait peut-être entendu son ronronnement.
Je trouve le sommeil difficilement, une fois que les couinements du lit se sont tus et que les passages sous la douche se sont achevés. Ils essaient d'être discrets. C'est délicat. Mais terriblement frustrant.
Au matin, après un petit déjeuner pris ensemble, ils décident d'aller au marché et m'indiquent une petite crique abritée et tranquille, loin de la plage principale. Mes pas m'y portent. L'accès est un peu complexe, et je suis seule au monde dans ce paysage de rêve. Au pied d'un mur de roche, je trouve une langue de sable et je m'y allonge sur ma serviette. A l'abri d'un rocher épais, la petite crique d'eaux turquoises est absolument déserte. Ce n'est pas du sable, les familles n'aiment surement pas y venir. J'y suis bien, seule, avec mon livre.
D'un tour de main je dénoue mon paréo et laisse mon dos nu. Je vais bronzer sans marque de soutien-gorge. Le tissu à fleurs reste sur mon séant et mes cuisses. Cuisses que j'entrouvre... un peu impudiquement, pour mon plaisir personnel. Je ne me refais pas.
Une ombre me fait soudain relever le visage.
Dans le contre jour un homme se tient, debout à mes côtés. Incapable d'en distinguer les contours je ne vois que ces cheveux qui semblent être mouillés d'une sortie de l'eau.
- Bonjour, je vous ai vu alors que je plongeais et je venais voir si tout allait bien.
Sa voix est jeune et pourtant assurée. Sans que je ne parvienne à lui donner d'âge.
Surprise, je bafouille.
- Je... oui... ça va bien merci.
Il s'agenouille alors à côté de moi et essuie son corps avec une large serviette. Ma main en visière sur mes yeux je découvre un homme d'une vingtaine d'années, bronzé, pas mal fichu du tout, un caleçon de bain rouge, un ventre musclé. Une petite bulle de chaleur s'installe dans mon ventre.
- Vous devriez faire attention à votre peau, le soleil tape dur et ce, dès le matin.
Prévenant et doué d'un bon langage, il m'arrache un sourire.
Il entame la discussion et je referme mon livre en même temps que je resserre mes jambes.
Il habite le village et est surpris de voir une touriste si tôt le matin dans cet endroit secret. Je lui explique comment j'ai trouvé et la discussion se poursuit avec calme. Il vient là le matin avant son travail, je suis invité chez des amis... banalités qui me laissent le temps de baisser les yeux sur son short mouillé... et où se dessine une tige longue, et raide, si j'en crois la bosse sur le côté.
- Voulez-vous que je vous passe de la crème ? Fait-il en s'emparant du tube dans mon sac, sans même m'en demander l'autorisation.
Je reste collée à ma serviette afin que mes seins ne se soulèvent pas plus. Déjà généreuse de poitrine, lorsque je me penche, ils ont tendance à paraitre encore plus lourds, parfois trop pour moi. 95D, pour mon mètre 70 et mes 75 kilos, c'est déjà pas mal.
Ce jeune mâle est impertinent et... frustrée depuis hier soir, je me mords la lèvre inférieure. Je ne peux pas dire non à un passage de crème solaire dans mon dos, par un inconnu, dans un lieu vide de tout public. Après tout, personne ne me vois. Personne ne le saura. Et ce sera une histoire de plus à raconter dans mon groupe de femmes délurées.
Pour toute réponse je m'allonge et lui présente mon dos en plaçant mes bras au-dessus de ma tête.
Il s'installe, à califourchon sur mes jambes. Ses genoux de part et d'autre de mes cuisses.
Je sens son poids d'homme, sa chaleur, son parfum salé.
Le frottement énergique de ses mains entre elles avant de venir se poser, chaudement sur ma peau, sont le signe d'un homme qui n'en ait pas à sa première session !
Les gestes sont lents, appuyés, entre massage et passage de crème.
Je connais mon corps et reconnais lorsqu'il monte en température. Et là, cet homme y parvient instantanément. Le moment s'y prète.
Il effleure le bas du paréo pour le repousser à la naissance de mes fesses afin de venir étaler la protection dans le creux de mes reins.
Je frémis et me cambre involontairement.
Puis ses mains remontent, passent sous mes aisselles et frôlent ma poitrine écrasée sur la serviette.
Il fait monterles crans du plaisir, un à un et je ne peux résister à l'envie de me soulever légèrement sur mes coudes pour lui laisser un peu plus d'accès aux côtés de mes seins. Il ne s'y attardent cependant pas et se décale vers mes pieds pour venir s'occuper de mes jambes, jouant de ma frustration un peu plus à chaque massage.
Le coquin fait alors remonter ses mains entre mes cuisses, sous le paréo.
J'ondule sous ses gestes et je les écarte légèrement.
De ses doigts il effleure l'extrême haut, sous le tissu.
Je soupire de plaisir alors que ses gestes se font doux, à la frontière de mon pubis qui ne cesse de s'humidifier.
- Doucement jeune homme... vous vous aventurez là.
Il repart pour me masser les jambes, fermement, presque jusqu'à mes fesses. Je l'ai calmé mais moi je ne cesse de monter en pression, le plaisir charnel se fait pressant, et je monte les étages quatre à quatre.
- Vous êtes superbe.
Je ris... en le regardant.
- Je crois que ma fille a ton âge.
- Si elle est aussi belle que vous, elle doit faire des ravages.
Ce coquin me fait rougir.
- Elle... a du succès.
- Moi, j'ai toujours préféré les femmes plus âgées que moi.
Il appuie sa vérité d'une main qui caresse la base de ma fesse et me fait tendre involontairement mon bassin vers le haut à sa rencontre.
Je ne sais quoi répondre et me contente d'un gémissement.
Visiblement il se sent autorisé à me caresser les fesses, ce qu'il fait avec ses deux mains.
La situation, pour le moins perverses, me séduit.
Je me laisse palper le séant. Ma taille 40 à l'air de lui convenir.
- Je devrais vous en mettre sur le ventre aussi. Dit-il en caressant mes deux rondeurs.
J'hésite. Puis me tourne, un bras sur mes seins.
Dans l'ombre je peux le détailler. Brun, les yeux brillant, il a un culot qu'il ne doit qu'à son charme et son audace.
Je me rallonge et retire ma main.
Il siffle d'admiration.
- Wahooo... vos seins sont aussi beaux et... généreux... que vos fesses. J'adore ça.
Je me fige, prèt à lui dire que sa remarque est déplacée mais je détourne le regard quand il vient palper ma poitrine avec des gestes délicats.
La crème solaire fait glisser ses doigts, ses paumes et mes tétines se dressent honteusement.
Il sourit.
- Tu n'as pas honte, je pourrais être ta mère.
Il me fixe avant de serrer mes tétons entre ses doigts, les tirer et jouer avec, m'arracher un gémissement.
- Il parait qu'on a toujours ce fantasme... de baiser sa mère.
Je plante mes yeux dans les siens.
Mes idées sont brouillées. Mon corps est en chaleur. La situation autant que sa jeunesse me donnent un coup de chaud.
- Alors qu'attends-tu ? Baise-moi.
Mes mots me semblent loin, prononcés dans le coton. Mon cerveau reptilien, ma partie animale vient de se réveiller.
Je me retourne, ventre sur ma serviette, présentant ma croupe de façon indécente.
Je fouille dans mon sac de plage et en sors un préservatif. Je lui tends et je l'entends s'amuser du fait que je sois "équipée".
Je le sens se presser contre moi, ses gestes pour baisser son short de bain, son souffle qui se fait plus profond.
D'un geste je l'aide et viens au contact de sa verge.
Raide et douce comme une peau de bébé je la caresse. Elle est déjà enflée. Il doit bander depuis un moment car, au moyen de mon pouce, je peux me rendre compte qu'il goutte de liquide séminal.
Je le dirige vers mon entre-jambe qui ne demande que cela.
Son gland se fraie un passage sans difficulté dans mon bas ventre. Je soupire d'aise. Il comble mes envies. Et, malheureusement, en fait naitre d'autres... je les connais... si je pensais que ses vacances allaient être reposantes, je sens que le désir de sexe vient de monter en moi et déferler comme un raz-de-marée.
Son sabre me perce d'une seule poussée.
Un cri rauque sort de ma gorge.
Il va et vient, rapidement, avec la fougue de son âge.
Mon corps est secoué sous ses coups de reins.
Je remonte sur mes coudes pour mieux accepter ses assauts rudes et rapides.
Mes seins se balancent lourdement, impudiquement.
Ses mains sous mon paréo roulé en boule dans le bas de mon dos. Je lui dévoile ma croupe dont il s'est emparé avec ses mains fermes.
Il me prend en levrette, sans aucune compromission. J'ignore même son nom mais je le veux, fort, dur, bestial comme il est en ce moment même.
D'une main je me masturbe en même temps afin de me faire atteindre le point de non retour plus vite. Légèrement penchée sur mon bras gauche, je souffle sur ma serviette comme une furie.
Je relève les yeux... un éclat de soleil attire mon regard. Au sommet des rochers, un homme nous regarde. Lunettes noires et casquette vissée sur la tête. Je suis stupéfaite. Un brin de panique me gagne.
Je voudrais arrêter mais je suis aux portes de l'orgasme et le seul geste que je fais, figé par ce spectateur, c'est d'ouvrir la bouche et geindre une première fois, presque un râle.
Derrière moi la saillie ne faiblit pas.
Il me lime sans faiblir, venant faire buter son corps contre mes fesses.
Je presse mon clitoris, incapable de faire un seul geste de plus.
Il m'arrache des cris que je cherche à étouffer mais qui m'échappent de façon obscène.
Casquette me regarde toujours.
J'ai honte.
Je ferme les yeux, le corps traversé par une série d'éclairs qui m'écroulent sur ma serviette.
Je jouis, bouche grande ouverte, conquise par l'orgasme..
Mon jeune coquin me chevauche et se vide soudain dans ma matrice en lâchant à son tour une exclamation aussi puissante que sa chevauchée.
Sur mes doigts s'écoule ma cyprine, aussi chaude que je le suis.
Je reste immobile, haletante, relevant le visage pour voir que le voyeur a, heureusement, disparu.
Mon vigoureux amant s'assoit à côté de moi.
- Putain, ce que vous êtes bonne !
Je reste indécise sur ces félicitations, pour le moins crues et décide qu'elles doivent être prises de la plus agréable des manières.
- Tu es un bon amant aussi. Fais-je, plus modérée dans mes propos.
Il se rhabille et glisse la préservatif dans sa poche.
Je me réajuste aussi.
- Je dois partir car j'embauche dans moins d'une heure. Mais nous nous reverrons bien. Je viens souvent ici le matin, nager un peu avant le travail, et le soir, sur le port.
Je lui souris, sans autre réponse, et le regarde partir, rêveuse. Si jeune et si plein de sève. Je me sens ado avec un flirt de vacances.
La décision est prise, je ne fais pas de pause dans mes envies sexuelles. Pas dans ces conditions.
Seule ombre au tableau, ce spectateur... bien que, en y réfléchissant sur le chemin de retour auprès de mes amis, je me demande si cela n'a pas encore plus contribué à mon excitation.
Radieuse, c'est ainsi qu'ils me qualifient lorsque nous nous retrouvons à leur bungalow. Comment pourrais-je être autrement ?
Mes vacances commence bien.
Et ce n'est que le 1er matin !