Le blog de M.

Au fil de mes lectures sur le site "destiné à l'intimité des femmes", je m'enfonçais dans un monde un peu plus obscène et pervers à chaque détour. Mais un univers où je découvrais que je n'étais pas une exception, une femme bizarre, mais simplement une femme avec ses envies, des envies muselées par une forme d'éducation puritaine où la sexualité, et en particulier celle des femmes, est un tabou au lieu d'être une ode à la vie.

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J'avais décidé de glisser une réponse qui indiquait que, moi aussi, j'avais franchis le pas et que j'avais "trainée" pour me laisser caresser dans des endroits publics.
Je fis bientôt invité dans un groupe privé où les quelques femmes qui discutaient entre elles, de toutes conditions confondues, s'amusaient, riaient mais également se faisaient part de leurs expériences, des lieux, de leurs fantasmes les plus intimes.
J'avouais alors la relation fugace que j'avais eu avec un ami de mon fils, et le plaisir que j'avais pris à lui faire croire que c'était un peu contre mon gré.
L'une d'elles nous confia un secret qui me brula alors le ventre. Un désir sauvage de le tester à mon tour. Une envie que je n'avais jamais osé affirmer au delà d'une pensée fugace.

Ce soir là je laissais mon mari, seul avec ses amis pour une soirée sport devant le canapé, et je prétextais un karaoké entre filles de mon côté pour flâner dans les rues piétonnes. Seule. Mon fantasme en tête.
Un établissement de bar à tapas avec une piste de danse centrale, sur deux étages, me séduisit.
Je m'y installais dans un coin, sur un petit canapé. La table était petite et l'endroit ne pouvait pas accueillir plus de 3 personnes. Le lieu était intime entre un décor de bois avec un petit palmier d'un côté et une sorte de grillage faussement rouillé sur un petit muret en pierre sèche. La musique, latine et assez forte obligeait les gens à se comporter entre une attitude de confidence en se parlant à l'oreille ou bien très fort pour parvenir à s'entendre.
Je commandais un mojito et, tout en tournant ma paille dans le cocktail, j'observais alentours.
Des petits groupes se répartissaient sur l'ensemble de la salle. Entre une tablée de jeunes qui riaient bruyamment, un groupe d'hommes plus âgés en sortie de bureau et quelques dragueurs, groupes de filles, ou couples, il y avait tout le public d'une soirée en ville.
Un homme vint s'asseoir à ma table pour entamer le dialogue.
Assez éméché je le congédiais avec le sourire, je n'avais pas envie de cela.
Il ne le savait pas.
Moi-même, malgré mes envies de femme, des envies salaces, je ne savais pas si j'allais passer le pas.
Je suçotais le rhum à la menthe et au citron, jouant à faire bouger la glace pilée avec la paille quand j'accrochais le regard d'un homme qui, attablé avec d'autres, me fixait avec intensité.
Je me surpris à rougir un peu.
Il vint lentement s'asseoir à mes côtés, sous les encouragements de ses amis.

Je lui souris. Il est brun, le regard sur de lui, il m'aborde en se plaçant très proche, à la limite de ce qui constitue une zone d'intimité qu'il franchit rapidement après une salutation glissée à mon oreille. Sa main se pose sur ma cuisse.
Je sursaute, résiste à l'envie de me reculer, de prendre mes affaires et de fuir.
J'ai opté pour une tenue des plus provocantes, jupe en cuir assez courte, bas et escarpins, un chemisier rouge vif sur lequel j'ai posé une petite veste en cuir qui arrive à mi-ventre.
Mon rouge à lèvre, assortie, le maquillage de mes yeux, un peu poussé, ne laisse pas de doute sur l'image que je veux refléter et inspirer.
Il glisse et remonte son geste sous ma jupe, et joue avec mon bas.
Sa voix me fait l'effet d'une lance de glace qui s'enfonce dans mon cœur, dans mon corps pour y faire jaillir un volcan en éruption.
- 50 pour une pipe, ça te va ?
Sa voix est assez forte pour que je l'entende.
Je frémis à l'idée que d'autres l'ait entendus aux alentours.
Je sens mes joues devenir aussi rouges que mon chemisier.
Sans une réponse je pose ma main sur son entrejambe.
Prenant mon courage à deux mains, j'ai besoin de montrer que je suis en position de force, que je choisis.
Sous mes doigts, sous son pantalon, se dessine une bosse de bonne augure. Je me lève alors et, laissant mon cocktail sur place avec ma petite veste qui ne contient rien, me dirige vers les toilettes femmes en lui souriant et en lui murmurant "suis-moi".
C'est un local exigue, avec un lavabo double, deux toilettes séparées. Je jette un regard derrière moi et l'homme me suit. Il est grand, bien bâti comme j'aime.
Mes jambes flageolent, j'ose. Un fantasme. Je le réalise.
J'hésite en fouillant dans mon sac pour trouver un préservatif.
Je rentre dans une des deux cabines et l'homme pousse la porte pour m'y rejoindre.
Assise sur les toilettes je caresse son entrejambe.
Il est trop tard pour que je recule, il est entre moi et la sortie et mes pensées ne hurlent qu'une seule phrase "vas-y ! Tu en rêves alors fais-le, fais la pute !".
Je sens une vague de plaisirs immoraux gagner du terrain.
Mes doigts libèrent son membre qui me jaillit entre les mains.
Avec des gestes maladroits j'ouvre le préservatif et lui enfile en le faisant glisser sur son sexe en forme d'arc de cercle.
Je le caresse et l'agite. Il est enflé, bien épais et à moins de 15 cm de mon visage.
Je suis folle d'avoir des envies comme ça, des envies de sexe… de perversité.
- Vas-y suce. Me dit-il d'un ton sec.
Ma raison flanche et l'envie prend le dessus. Il me parle comme on parle à une pute. Et je mouille.
Largement ouverte, ma bouche enveloppe son engin pour le faire aller et venir entre mes lèvres, lentement.
Lorsque sa main se pose dans mes cheveux, je m'attends à une caresse mais au lieu de cela, c'est bien le rôle que je voulais jouer qu'il me force à exécuter.
Il m'appuie sur la tête et je me retrouve bientôt à subir les vas et vient de ses hanches qui propulsent son pal dans ma bouche.
Son gland frotte, écrase ma langue, force mes lèvres et mes joues.
Il me maintient par les cheveux et use de ma bouche comme d'un orifice. Je n'ose ni lever, ni ouvrir mes yeux pour le regarder.
Ses mouvements se ralentissent, je prends le relais pour le sucer avec plaisir. Je m'applique et alterne les succions et les coups de langue qui remontent tout du long de sa tige.
Il gémit et me prend par la nuque pour me faire de nouveau entrer et sortir son pieu de chair, rapidement et longuement.
Il se crispe dans mes cheveux et je l'accompagne quand il se libère dans ma bouche, son jus entièrement maitrisé par la capote.
Il jouit avec de petits gloussements. Entre ma langue et mes lèvres, je presse son sexe pour le faire gouter jusqu'à la fin.
Lentement son étreinte sur mes cheveux se fait plus légère.
Je lui retire la capote et fait un nœud avant de la jeter dans la poubelle.
Il se rhabille devant moi, sans un regard et sort sans un mot.
Le froissement du billet coincé dans mon bas me rappelle à la condition de ce que je viens de jouer.
Mes larmes sortent, font couler mon rimmel.
Un trop plein d'émotion qui me submerge. La honte de ce que je viens de faire et pourtant… un délice égoïste de n'avoir été rien d'autre qu'une bouche pour un inconnu dont j'ignore le nom.
Je me redresse et me repoudre avant de retrouver mon mojito et ma veste qui n'ont pas bougé.
Mon entrecuisses n'a pas été épargné. Je suis humide et il me parait que tous les clients savent ce que je viens de faire et dans quel état je suis.
Je suis dans mes pensées lorsqu'une ombre vient se place devant moi, 2 verres à la main.
Je le regarde. Il est un peu plus ägé que le beau brun à la verge arquée mais ses yeux sont clairs, perçants.
Je… lui souris.
Il s'installe.
Je trinque.
Il m'indique le dessous de mon verre.
J'observe et le billet que je vois, est le signe clair de ses intentions.
Une bouffée de chaleur remonte de mon bas ventre jusqu'à ma poitrine.
Je porte le verre à mes lèvres et discrètement je fais glisser le billet dans ma main.
J'ai envie d'être cette vamp, cette femme de la nuit a qui les hommes se donnent. Alors je me lève et lui murmure de me retrouver dans les toilettes femmes.
M'emboitant le pas, nous nous retrouvons rapidement dans l'endroit exigüe où, très vite, je lui déboutonne son pantalon, sort sa verge et la caresse.
Elle est fine, longue. Je déroule le préservatif et, après l'avoir léché de quelques coups de langue, lui enfile la paroi de latex hyper fine avant de l'emboucher en resserrant mes lèvres autour de ce nouveau manche.
Je prends plaisir à savourer cette prise en main de son membre qui lui fait se cambrer.
A force aspirations et succions, il ne tarde pas à poser ses doigts que mes cheveux et accompagner mes aspirations.
Sans un bruit, il se laisse faire.
Je me découvre alors des désirs intenses à incliner mon visage pour que sa tige appuie sur mes joues, pour la faire tapoter ma langue puis le sucer avec gourmandise.
Son sexe est si aisé à prendre en bouche que l'enveloppe alors que de ma main libre je peux lui en masturber la base, de part sa longueur.
Il n'est pas long à jouir soudainement alors que je suis en train de l'aspirer.
Je le nettoie doucement. Il a posé sa main sur le mur pour se soutenir après son extase.
D'un simple merci, il sort pour disparaitre dans la foule des souvenirs.

Un gout de trop peu. Une envie de plus. Un plaisir à être ce que j'ai envie de réaliser.
Je suis en train de regagner ma place qu'un homme s'est installé à côté de ma veste.
Il me regarde, me détaille.
Etrangement, je me sens désirable, en plein contrôle de ces hommes qui veulent ce que je peux leur donner.
Je reste debout à le regarder, je le toise.
Je dirige et je choisis. Il doit le sentir. Il va le sentir.
Il glisse dans ma main un billet que je prends le temps de regarder. Debout devant lui je lui effleure la joue de l'ongle de mon index.
Je me retourne et me déhanche pour l'inviter à me suivre.

Ma troisième verge de la soirée est plus imposante et je la savoure, lui est plus bruyant et il pousse des petits râles qui ne font que m'électriser tout pendant que je le masturbe ou que je le suce goulument.
Sans me priver je glisse une main entre mes cuisses et, tout en lui faisant une fellation ardente, je me caresse. Mon sexe est liquide. Je sens le plaisir monter.
Lorsqu'il se libère sous les aspirations de mes lèvres, de ma langue qui tète son gland en le pressant contre mon palais, je suis à deux doigts de le rejoindre en jouissance.
Ce fut rapide, fugace. Trop à mon gout. J'avais encore envie d'en profiter de cette belle verge qui me plaisait de prendre en bouche.
Avec des envies folles je le laisse sortir de la petite cabine et, la porte qui se referme, me laisse seule avec de nouveaux désirs que cette façon de me comporter ce soir, m'a donné envie de vivre.

Lorsque la porte s'ouvre, mon espoir de le voir revenir s'envole car, en lieu et place de ce inconnu dont je viens d'apprécier le sexe, se plante un homme à l'air sévère qui me trouve assise sur les toilettes en train de m'essuyer la bouche.
Son regard froid me gèle sur place.
- C'est toi la pute qui tapine dans mon bar ?
Je me fige, incapable de répondre.
- C'est interdit par la loi. Tu veux que je te dénonce aux flics ?
Je cligne des yeux, rougit, mes mains se crispent et un "non" timide s'échappe de mes lèvres.
Mon plaisir vient de s'évanouir devant le retour à la dure réalité.
J'ai envie de lui dire que je ne suis pas un catin… mais sa présence, ma position, entrave une cohérence dans mes idées.
Il claque la porte derrière lui.
Mes pieds sont sur du sable qui disparait sous moi, mes jambes ne me permettent pas de me lever et ma main, entre mes cuisses, avec mes doigts souillés, ne me donnent pas l'assurance que j'avais auparavant.
La peur me saisit, celle de l'opprobre, de la honte.
Ses yeux noirs sont d'une telle intensité que je baisse le regard.
Et dans le même moment il baisse sa braguette…
Je ne comprends pas tout de suite.
- Mais comme je suis un gentil, je ne vais pas te dénoncer. Car, ce soir, tu vas apporter un peu de plus value à mon bar.
Il sort son sexe, à demi-mou.
Inconsciemment je le regarde et ma main se tend pour le caresser.
Il durcit et se gonfle dans mes doigts jusqu'à atteindre une taille appréciable.
Tremblante je le décalotte.
- Je vais t'envoyer tes clients. Ils auront un sous-verre. A la fin de la soirée, je te paierais en échange du nombre que tu me rapporteras.
Je hoche la tête, à la fois satisfaite d'échapper à la conséquence autant qu'instantanément enflammée par mon rôle de prostituée qui prend une autre dimension.
- En attendant je vais tester la marchandise. Taille-moi un bonne pipe.
Ses mots et son ton me font rougir d'humiliation.
J'ouvre la bouche et fait entrer son gland rond et épais entre mes lèvres.
Son vit est une colonne épaisse qui me donne soudainement envie de faire entrer loin dans ma gorge.
Je l'aspire et le tète avec une gourmandise qui s'impose à moi. J'aime sucer, je me dois de me l'admettre.
Je replace mes cheveux pour accélérer les allers et retours qui rendent son sexe luisant de ma salive.
Mon visage oscille légèrement et je crache sur le retreint de son gland en levant les yeux vers lui.
Il ne me regarde pas, il a le visage du désir, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Il savoure.
Je souris avant de le masturber rapidement et le lécher.
Ses mains se placent alors de chaque côté, sur mes joues et il m'enfonce son manche à fond de gorge.
Je bave avec intensité, je me penche alors pour venir lui lécher toute la longueur de sa tige, de ses bourses jusqu'au méat que je finis par titiller du bout de ma langue.
C'est moi qui prend l'initiative de me l'enfoncer loin, sans les mains, en levant les yeux sur lui.
Il me fixe.
- Tu aimes la bite toi… tu es une bonne pute. Tu vas gagner des sous ce soir.
Il immobilise ma tête en plaçant sa main derrière mon crâne et lance ses reins, rapidement dans une succession de va et vient. Il me baise la bouche et je me découvre, objet dans les mains de cet homme grossier.
Lorsqu'il me retire le visage vers l'arrière, mes lèvres sont douloureuses, mes mâchoires fatiguées et je bave, salissant mon chemisier et son pantalon. Je reprends ma respiration difficilement. Il ne m'en laisse pas le temps et me refourre son membre turgescent dans la bouche, l'utilisant à loisir.
Je sens mon orgasme sur le point de venir me ravager. J'essaie de le museler. La situation est telle que je vis mon fantasme avec une intensité inouïe.
Il me gifle de son sexe, étale ma salive et quelques gouttes de foutre sur le visage.
Je sens le sexe, ma bouche à gout de sexe.
Je tente de me calmer pour ne pas jouir, pour profiter.
Il se retire soudain et sa masturbe devant moi.
J'ouvre la bouche, je sais, je sens, que va venir l'offrande, l'outrage… Et je le souhaite, je veux qu'il me souille.
Son jet premier m'éclabousse la joue et le nez.
Il continue de me gicler sur la langue, son foutre chaud vient dans ma bouche, je le repousse, le recrache, mais son gout est en moi.
Posée sur ma langue, son sexe s'enfonce et je referme mes lèvres pour lui faire couler les ultimes secousses de son gourdin.
Il me tapote la joue.
- T'auras droit à un mojito, toutes les 4 pipes.
Je hoche la tête en guise d'assentiment.
Il reboutonne son pantalon avant de partir en conquérant.

Je pourrais arrêter de suite, partir. Je n'ai pas besoin de cet argent, à l'inverse de ces pauvres femmes qui n'ont que cela pour vivre. Moi… je joue à la catin.
Mais au lieu de cela, l'idée, la situation, me plaisent et je décide de continuer, une flamme perverse brule au fond de mon bas ventre.

Mes joues s'empourprent car, en train de se laver les mains, une femme ne me lâche pas des yeux.
Je n'ose la regarder.
J'essuie mon visage, ma bouche.
Je réajuste mon chemisier.
Elle me glisse alors une carte dans la main, sur laquelle elle a écrit quelques mots " pour vos services"... ainsi qu'un numéro de téléphone.
J'empoche la carte et m'apprête à lui demander des explications lorsqu'un homme arrive et me place un sous bock sous le nez.
Je le prends et me dirige vers le box de toilettes qui va être, pour cette soirée, mon lieu de … travail.

Pendant les heures qui suivent les sexes vont se succéder. Je vais bientôt en avoir sucé plus en deux heures que toute ma vie jusqu'alors.
Ma bouche aspire, pompe, tète presque sans arrêt.
Un homme, une verge à peine fini d'être prise en bouche, qu'une autre la remplace. Elles sont petites, longues, grosses… toutes différentes, toutes savoureuses à leur manière.
Je suis la "pute" qu'ils veulent, celle que j'ai rêvé d'être, pour un temps, avec la possibilité de ne plus l'être.
J'éprouve deux jouissances sans même me toucher. Cérébrales. Violentes qui ravagent mon corps et mon esprit.
Deux orgasmes intellectuels me chavirent pendant que j'enfile les verges entre mes lèvres, que je fais jouir ces mâles en demande, qu'ils se vident dans les préservatifs ou dans ma bouche, sur mon visage.
Leurs visages s'effacent, les sensations s'abondent, d'obscénités délicieuses et de plaisir personnel.

Lorsqu'à la fermeture je rends mes dessous de verre, le patron me "paye" avec un sourire salace.
Je n'ose pas relever les commentaires et relève le col de ma veste.
Mes lèvres et ma bouche sont endolories. Je sens le sperme comme je n'ai jamais sentie.
Je regagne ma voiture presque mécaniquement, enjouée, et contente d'avoir assouvie et réalisée mon envie mais troublée par ce plaisir que je me découvre à aimer autant le sexe, et la sexualité "déviante".

De ma poche tombe la petite carte que m'a donné la femme dans les toilettes.
Il est 2h du matin.
C'est encore tôt.
Je prends mon téléphone pour composer le numéro.

A suivre...

Jeu 18 jun 2020 Aucun commentaire