Le blog de M.
J'ai 50 ans. Je m'appelle N...
Deux grands enfants partis du nid. Un mari..
Ho je ne me plains pas.
La maison est belle, et confortablement nichée dans son lotissement calme. Les enfants sont heureux.
Ma voiture, une petite allemande à laquelle je ne comprends rien, fait se retourner les hommes et me donne l'illusion qu'ils me regardent.
Les seuls soucis sont le changement du lave-vaisselle et le lieu des vacances.
Mariée depuis plus de 25 ans, la routine s'est installée. Un baiser sur la joue le matin lorsque mon mari s'en va travailler. Une habitude plus
qu'une attention.
Même nos chambres sont séparées.
Petit à petit, nous sommes redevenus ce que nous étions avant de vivre ensemble : deux amis, qui ne se touchent plus et font mine de ne pas savoir
que l'autre peut avoir des envies.
Il ferme les yeux sur mes achats de godemichets, cachés dans ma table de nuit. Je ne relève pas lorsque je l'entends se caresser devant une vidéo
porno.
Peut-être a t-il une maitresse. Je m'en moque car il est prévenant, toujours, et agréable. Nos loisirs nous amènent à apprécier les mêmes
spectacles, en parler ensuite comme deux passionnés.
Et puis je ne suis pas non plus en reste avec Jean-Charles, un collègue de travail qui me prend parfois lorsque je suis en manque trop important, et
ce depuis l'année passée.
Mais je m'ennuie.
Terriblement.
Passant parfois des nuits à papoter avec d'autres personnes, à distance, sans même les connaitre autrement que par un pseudo incompréhensible.
Et puis je suis tombé sur ce truc… ce forum.
Ce lieu où chacun parle, sur un site féminin où les hommes ne vont pas. Là où les femmes peuvent oser dire qu'elles ont un clitoris, que la taille de l'engin de ces messieurs excitent plus leur imagination que le notre, ou que la mode de cette année est horrible car les couleurs ne s'accordent pas avec les sacs à main.
C'est une femme qui a posté ce qui a enflammé mon imagination. Reprise par d'autres, interrogatives, jugeant de l'indécence, de la dégradation, de l'absolue liberté, de son affranchissement des règles.
Elle s'autorise a se faire caresser en faisant croire aux hommes qu'elle ne les y autorise pas.
La complexité de la perversion m'a de suite interpellé. C'était étrange, barré, complétement dérangeant.
Et pourtant… mon entrejambe avait réagit avec une émotion et une humidité plus intense au fur et à mesure de ma lecture.
Une lecture plus approfondie me fait rapidement comprendre qu'elle n'est pas la seule, que d'autres s'éclatent ainsi à se faire caresser par des inconnus dans le tramway, le métro où n'importe quel endroit rempli d'anonymes nombreux et serrés.
Ma main est venue se posée sur mon sexe et, machinalement, la caresse s'est éternisée, mon esprit à vagabondé…. le plaisir est arrivé dans une vague d'immoralité submergeant tout sur son passage.
Au matin je délaissais ma voiture pour un transport en commun.
Un peu hésitante, j'avais encore les idées de cette nuit. C'était complètement contraire à la morale, et j'avais pourtant mis une tenue plus
"vaporeuse" qu'à l'habitude.
Hélas, partie trop tôt, la rame n'était que très peu occupée.
Je restais pourtant debout, malgré les sièges, espérant désespérément pouvoir éprouver un tel traitement honteux.
Rien.
Je descendais alors pour prendre un café dans un établissement en bord de ligne. Le serveur souriait bien plus avec les deux jeunes femmes à la
table voisine.
Pourquoi avais-je été si crédule ? Ridicule. Au point de passer une robe, spécifiquement. Espérant que des doigts allaient me caresser les fesses…
qu'un interdit allait être franchi, de mon plein gré. Au lieu de cela j'étais à une table devant un café, sans rien d'autres que des envies frustrées et des idées noires.
Je ne devais plus attirer qui que ce soit, c'était établi.
J'étais déçue et furieuse après moi. Le travail m'attendait, n'en parlons plus.
A l'arrêt, les voyageurs en attente étaient devenus nettement plus nombreux.
Il y eu bousculade pour rentrer et réussir à se tasser, comme des sardines dans le wagon.
Dans le cohue, je parvins tout de même à me faire une place et prendre la direction de mon travail.
Je n'y pretais d'abord pas attention mais… oui… il y avait comme un frottement. Une sorte de geste qui ne correspondait pas avec les trépidations du tramway. Par dessus ma jupe, un doigt me flattait les fesses !
Ma prime réaction fut de tenter de m'y soustraire en bougeant, mais, coincée entre les autres voyageurs, je ne pu rien faire d'autre qu'une pauvre contraction de mes abdominaux pour m'éloigner de 2 cm tout au plus.
J'étais déçue de mon envie inassouvie et soudain, alors que je n'en voulais plus, mon fantasme se réalisait.
Bientôt la caresse revint… passant d'une de mes fesses sur l'autre.
Je fermais les yeux pour ne pas voir qui avait cette audace. La honte me submergea, mes joues devinrent cramoisies.
J'étais pourtant là pour ça.
Je décidais donc de ne pas sortir lorsque l'arrêt me le permettait. Derrière moi, ce n'était plus un doigt qui flânait de fesse en fesse mais la
main maintenant qui me palpait et me caressait. Certainement encouragé par mon manque de réaction et de soustraction, il prenait de l'assurance et me pelotait carrément sans se priver.
Des sentiment étranges se bousculaient. Ma lubricité, dont je n'avais pas de doute, prenait un autre tournant et se trouvait confrontée à cette
immoralité de permettre à un inconnu de faire un acte répréhensible.
J'acceptais… je voulais même… de mon plein gré… qu'il abuse de mes courbes en s'imaginant contourner un interdit. Plus que cela, je l'autorisais, sans qu'il le sache, à me faire ce que normalement il n'avait pas le droit. Et… mais que c'était agréable de jouer avec cet homme sans qu'il sache que je l'utilisais. Une sorte de revanche tordue. Un pied de nez à la masculinité. Je vivais ma liberté de femme, en tordant le cou à l'égo masculin.
Il me pinça les fesses.
Je me raidit alors et la main me quitta. Le tramway était arrivé à son terminus.
Tout le monde descendit. J'osais un regard. Qui était-il, l'homme à qui appartenait cette main qui m'avait caressée la croupe pendant 5 minutes sans
que je ne puisse, ni ne désire, m'y soustraire ?
Au final, cela n'avait aucune importance. J'avais fait ce que je voulais.
Et j'étais souillée, beaucoup trop loin de mon travail.
Je faisais donc chemin arrière, me désespérant que la rame soit moins pleine. J'avais encore envie de me faire caresser par un inconnu.
Ma respiration redescendit lentement. Mais mon esprit était en ébullition, comme mon sexe.
Arrivée au bureau, c'est Jean-Charles qui fut surpris de me voir entrer sans bruit,, fermer la porte et m'allonger sur la petite table en ouvrant
mes cuisses. Il vint me prendre, doucement, tendrement.
J'étais en feu, prise d'une envie furieuse de sexe.
Il me murmurait des mots gentils.
Trempée, il me pénétra sans aucun effort.
Mais j'avais envie qu'il soit dur… plus cochon…
Je fermais les yeux. Ce n'était plus lui mais un homme sans visage. J'imaginais autre chose.
Il me fit jouir rapidement.
Il était tendre. Alors que j'avais envie de plus de furie.
Je lui déposais un petit baiser sur la joue et le remerciais.
Mais mes pensées étaient ailleurs… empreintes d'obscénité.
J'en voulais encore, j'en voulais plus. Je voulais utiliser les hommes au gré de mes envies.
Ce soir, l'horaire de pointe était à 18h. Le temps allait être long jusque là.
A suivre...