Le blog de M.

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Je l'entends, je la sens à mes côtés.
Son souffle, particulier, envoutant, dans le noir total où le moindre frôlement de tissu résonne.
Ma main se faufile sous la couette pour venir se poser au dessus de son entrejambe, sans un mouvement brusque.
Mes doigts effleurent les siens. J'y trouve sa main ainsi que je le sentais.
Elle s'immobilise, sursaute.
Je la devine rougir.
Sa respiration s'arrête comme surprise en faute.
"Ne t'arrête pas", lui dis-je en caressant délicatement sa main quelques instants avant de la laisser œuvrer seule, ses caresses devenues plus timides.
Elle veut oser une parole mais sa gorge est serrée et sa respiration courte.
Sa timidité me touche.
"Je trouve cela très sensuel et empreint de liberté", ajoute-je en lui souriant dans l'obscurité presque totale.
Le tissu se tend, sous ses genoux qui se sont redressés légèrement.
Sa voix est un murmure.
"Je ne voulais pas vous manquer de respect", m'avoue t-elle tendrement sans cesser de se caresser.
Cette précaution, cette confidence me séduit.
"Je pensais à vous..." poursuit-elle.
Ma bouche se rapproche de son oreille.
"Tu seras punie... plus tard. Pour le moment...continue. J'aime lorsque tu prends du plaisir et ce, quelque soit le moyen".
Elle susurre un "Bien... " de son intonation la plus sensuelle.
"J'aime tes mots, tes murmures, tes soupirs... continue de te masturber Mon A...".
Son corps se tend.
"J'aime ta peau, pâle, douce sous mes doigts, rayée de mes ongles parfois... chaude, aux courbes affolantes... rougie sous mes fessées."
Elle soupire et lâche un "Haa" court et rauque.
"Je t'aime en soumise, docile, obéissante et délicieusement offerte..."
Son affirmation soudaine s'ancre en moi "Oui, Votre Dévouée...Votre".
"J'aime tes mains, tes petits doigts, fait pour Nos corps... tes jambes à caresser pour se nouer autour de moi... ta nuque à orner d'un collier ou de mes mains... tes cheveux qui caressent ma peau..."
Un gémissement accompagne des mouvements de sa main plus rapides.
"Je t'aime en adorable cochonne, gourmande et transpirante de sexualité..."
Un "hummmm" me réjouit.
"J'aime tes seins, lourds, aux aréoles larges, qui me font devenir fébriles..."
Son parfum de femme en effluves, me régalent.
"Je t'aime, rougissante et honteuse, en divine catin..."
Un hoquet de plaisir précède "Oui, Votre Pute, Hooo.... uniquement pour vous".
Sous le tissu épais je la sens onduler et chercher son plaisir.
"Je t'aime lorsque tu es transpirante et moite de désir, poisseuse de mon sirop... dégoulinante du tien... merveilleusement souillée..."
Un petit "ouiii..." file de ses lèvres mi-closes.
"J'aime ton regard, tes prunelles brillantes d'envies, immorales et sublimes... J'aime te faire fantasmer, te faire jouir."
Elle pousse un nouveau gémissement plus profond... "Je suis... Votre salope..."
Elle me rend dingue d'envies, et je la sens monter les échelons du plaisir sous mes mots.
"Je t'aime en petite garce perverse, exigeante et dominatrice..."
Son gloussement de plaisir témoigne de l'effet de mes mots sur ses pensées. "Vous restez mon Maitre..."
Sa main libre vient effleurer ma joue.
"Tu me donnes chaud... j'aime ton contact. Tu me fais vibrer"
Son visage se tourne vers le mien.
Ses lèvres si proches des miennes.
Nos bouches se frôlent, se cherchent, s'entrouvrent. Nos langues se cajolent avant de s'éloigner.
"Vous me rendez ivre de vous. Vous me faites mouiller..."
Je me glisse alors sous la couette, descend lentement en embrassant le haut de son sein.
"J'aime cette mamelle..."
Ma langue passe sur le téton dressé et dur comme une mine de crayon avant de tracer un sillon jusqu'à sa cuisse droite.
Je caresse ma joue sur l'intérieur, doux, de sa jambe relevée.
"J'aime tes courbes. Toi, comme tu es, Ma Source, Ma Muse. Ma Femelle dont je suis fier."
Ses doigts se resserrent dans mes cheveux.
Du bout de la langue je caresse la frontière entre sa cuisse et son entrejambe.
Elle se redresse légèrement, ouvre ses cuisses... "Mon Mâle... Mon Alpha. Je suis à toi. Dévore moi."
Son tutoiement me fait l'effet d'un coup de sang.
Mon corps déjà tendu de désirs pour elle se raidit encore sous sa demande affirmée.
Ma verge est une barre à mine douloureuse, délicieusement ainsi.
Je pose ma bouche sur son bas ventre, ses doigts tournent sur son sexe au parfum capiteux.
La fragrance me tourne les sens.
J'embrasse ses doigts, la peau lisse de sa fente glabre.
Elle se tortille et son index et son majeur viennent se poser sur mes lèvres.
Je pointe ma langue pour gouter son suc délicat puis ouvre ma bouche et les engloutis lentement. De ma langue je joue entre ses doigts gluants. A ma salive se mêle sa cyprine que j'avale en savourant.
Ses doigts se crispent sur mon crâne.
"Hooo oui... lèche..." me demande t-elle de ce ton où je sais reconnaître l'instant où nous acceptons d'être l'un pour l'autre à l'unisson de nos esprits.
J'aspire ses doigts, les déguste avec avidité avant qu'elle ne les soustrait à mes succions pour me permettre d'aller me poser sur sa fente que ses doigts maintiennent écartée.
Mon muscle lape, lentement.
J'explore son antre trempée.
Elle n'est que gémissements ininterrompus, tremblante du corps et de la voix.
J'aime la lécher et ma bouche se plaque, je la dévore à grands cops de langue, d'aspirations... m'enfonçant dans son vagin délicieux au plus profond. Mon visage collé à son sexe qu'elle m'offre sans retenue.
De mes lèvres j'étire chacune des siennes avant de replonger en elle, ma bouche grande ouverte.
J'explore son calice subtil, me délectant de chaque dentelle de chairs sensibles et trempées.
Son orchidée intime est gonflée. Avec délicatesse je l'extraie de son nid en lui arrachant un cri de plaisir.
Avec gourmandise je suçote ce bourgeon gorgé de sang, le presse de ma langue contre mon palais, l'étire et le titille jusqu'à sentir ses doigts tenter de me repousser...
Sa grotte est nimbée de son nectar.
Je reflue à contre cœur.
Elle est haletante... mes mains caressent ses cuisses, le compas de ses jambes grand ouvert.
Ses doigts se posent sur mes poignets et elle tire ses genoux vers sa poitrine, cambrant son séant vers moi.
Je la sens prête à parler.
"Demande le moi..." lui dis-je, affirmant mon statut et l'acceptation de notre switch de façon aussi subtile qu'éloquente.
Elle soupire, son souffle est court.
D'une main elle vient poser son majeur sur sa petite rondelle plissée.
Je la sens se caresser l'orifice le plus sensible.
Son doigt se pose sur ma bouche.
Je caresse de mes lèvres la pulpe de son doigt insidieux.
Ma bouche s'ouvre pour l'accueillir et lécher ce gout immoral.
Elle se tend comme un arc et lâche un rugissement extatique, aux portes de l'orgasme par mon acceptation de son offrande la plus offensante.
Elle feule, ronronne de contentement.
De l'un et de l'autre, nous acceptons les plaisirs sans s'en priver.
"Oui... bouffe-moi le cul" m'ordonne t-elle dans un murmure où se dessine l'abandon total, la confiance pleine et entière.
Je ne me fais pas prier pour déguster son petit trou qui palpite.
M'introduis rapidement en son sein pour faire devenir ma langue, plus large afin de le dilater et le manger.
La pression de son anneau cède rapidement et ma langue est vite libre de se faire étroite et dure pour mimer une sodomie délicate... alors que plus large, mon muscle la régale et pressions intimes et interdites.
Ses mains se sont posées sur ses deux fesses rondes, elle les maintient écartées, me permettant de m'introduire dans son conduit sombre au plus profond que ma langue le peut.
Bouche grande ouverte, je salive, je lèche, j'avale...
Elle pousse des petits cris de plaisirs.
Sa rosette agitée de tressaillements semble vouloir s'unir à ma bouche avide et affamée de son cul divin.
Sa dextre vient se poser sur le haut de sa fente pour entamer de léger cercles.
Je joins à ma langue, mon index.
Elle se tend vers moi.
"Hoooo... doigte-moi... mon... cochon..."
Sans aucun effort, mon doigt la pénètre et met fin à sa phrase.
Elle hurle, un vibrato de plaisirs. Elle se trémousse en proie aux démons de ses envies.
Son orifice est ouvert, trempé de ma bave.
Mon doigt joue aux côtés de ma langue, une douce sarabande intime et goulue.
J'écarte son petit trou de mon muscle et d'une pression digitale.
Elle rugit, devient grossière... crue...
Je la perce alors d'un second doigt.
"Mets en plus !" me dit-elle d'un voix forte et suppliante.
Mes 4 doigts se resserrent et la perce tel un pic qui s'élargit rapidement.
Son corps se cabre, un cri muet, étouffé, retenu qui se fait attendre.
Je m'enfonce en elle jusqu'au pouce, que je replie sur son sexe pour la branler simultanément.
"Haaaaa ! " hurle t-elle de plaisir.
Je viens lui prodiguer un cunnilingus rapide, sans répit, tout en lui déformant l'anus de mes doigts qui vont et viennent durement entre ses fesses.
Les mouvements de piston lui ramone le conduit intime, les mouvements en forme de huit, l'écarte outre mesure.
Je sors ma main rapidement pour venir plonger ma langue dans l'orifice béant.
Je déguste son cul, lèche son intimité outragée... je lui bouffe, comme elle me l'a demandé.
Son corps se tend.
Je la sens aux frontières de la jouissance.
Ses gémissements, ses cris, sont devenus une symphonie en rut majeur.
Un flot de sirop vient s'écouler, gicler de son sexe en feu.
Elle coule... sur mon visage, entre ses fesses.
Je remonte ma langue pour m'abreuver à sa source mystique.
Ma bouche vient se plaquer et avaler son jus, mon trésor, ma récompense la plus chère au monde.
Elle jouit.
Longuement.
Intensément.
A mon plus grand contentement.
Ma langue passe, recueille, ma bouche aspire, son sirop de femme me coule dans la gorge... un gout délicieux dont je ne me lasse pas.
Sous les caresses de sa main dans mes cheveux, sur mon visage, je nettoie son sexe apaisé, son cul défloré et palpitant.
Elle m'invite à me rapprocher d'elle.
Ma peau contre la sienne.
Ma Verge, raide, contre sa cuisse.
Nos visages se frôlent dans le noir, nos bouches se soudent et ce baiser d'amants passionnés à le gout de la luxure qui est notre désir le plus ardent.
"Je t'..."
La phrase a deux voix, se perd dans un nouvel élan de tendresse.

A suivre...

Mer 13 déc 2017 Aucun commentaire