Le blog de M.
Mon Maitre n'est pas là.
Physiquement il est à l'extérieur.
Mais je le ressens tout autour de moi telle une aura qui m'enveloppe.
Je vaque à mes occupations, lorsque soudain mon téléphone vibre.
C'est lui.
Mon coeur s'emballe.
Il exige de moi d'être obéissante. Je dois, lorsqu'il m'enverra un simple "O", le "O" de Obéir, de ma condition, de me caresser pendant une minute, où que je sois. Je dois murmurer que "je suis..." ce que je veux pour lui, puis de lui en faire état.
Je sais qu'il ne va pas me laisser de répis. Et j'aime cela.
Le premier "O" ne tarde pas à arriver.
Je flatte alors mon cou et ma nuque... ma pauvre voix me fait sourire. Dans ma cuisine, elle semble incongrue mais terriblement excitante.
"Je suis obéissante".
Ces mots résonnent, ce ne sont que les premiers. Mais déjà mon entre-cuisse s'humidifie.
A peine ai-je le temps de lui en faire un petit compte-rendu qu'il m'envoie de nouveau une simple lettre de commandement.
Ma jambe passée dans la baignoire, je caresse mes poignets.
"Je suis liée".
Ho oui... je le sens ce lien intense qui m'unit à lui.
Ma douche est... éprouvante, je dois me retenir de ne pas me caresser à loisir.
Il me donne chaud.
A peine ma serviette raccrochée au piton, qu'une nouvelle vibration me fait m'enflammer.
J'écarte un peu mes cuisses, pose ma poitrine généreuse sur le bord du lavabo et flatte mes cuisses jusqu'en bas de mes fesses.
"Je suis docile".
Mon bassin se tend à la rencontre d'un sexe imaginaire... de son regard fantasmé...
Cette minute est trop courte, trop frustrante.
Le temps s'écoule lentement. Trop vite.
Je suis dans l'attente, dans le désir d'un nouvel ordre.
Chacune de mes actions se fait dans un brouillard de désirs.
Le bourdonnement... enfin.
Le haut de mes épaules, de mes doigts je glisse sur mes seins, jusqu'à la lisière de mes aréoles, roses, larges...
"Je suis joueuse".
Hummm j'y pense... je sais à quoi il va penser aussi. Joueuse comme une petite chienne.
Mon dessous est trempé.
Il exige de moi de retirer chacun de mes dessous. J'obéis. Mes seins sont tendus. Mon sexe en feu.
Le "O" suivant arrive un peu plus tard, je suis en train de m'habiller.
Mes pointes... sensibles, subissent mes caresses pendant une belle minute, me rendant folle d'envies.
"Je suis soumise, votre soumise".
Il est fier de moi. Ses mots me font du bien.
Lorsque le téléphone vibre, je rougis.
Dans le magasin, je lui demande l'autorisation de différer les caresses.
Je sens sur mes cuisses que je coule sans pouvoir m'arrêter.
Ma jupe laisse passer l'air sur ma fente qui bouillonne.
Sa réponse négative me fait l'effet d'une fessée.
J'use alors de la pointe de ma langue pour, de son bout, flatter ma lèvre inférieure.
"Je suis... inspirée".
Sous le regard des personnes qui m'entourent, j'ai l'impression d'être dévoilée, aussi nue et limpide que s'il y avait écrit "soumise" sur mon front.
Je croise mes bras pour tenter de cacher ma poitrine excitée, comme moi, dont les bouts déforment odieusement mon pull.
Le trajet de retour se fait plus calme, je sursaute à chaque vibration, de peur d'avoir à, de nouveau, me caresser en public.
Je suis à peine arrivée que le nouvel ordre me surprend comme je suis à table.
Ma robe se soulève...
Mes mains viennent dans l'intérieur de mes cuisses. Des caresses qui remontent jusqu'à l'orée de mon sexe, lisse, comme mon Maitre l'exige.
"Je suis excitée".
Je me tortille sur ma chaise, qu'il m'est ardu de me freiner ! J'ai envie de me caresser...
Cette torture délicieuse qu'il m'inflige, entre attente et contrainte de temps.
Je ne suis pas en reste car je réprime mes envies de me masturber plus franchement. Après-tout... il ne m'interdit aucun endroit.
"O".
Ho oui... oui !
Mes doigts glissent entre mes cuisses écartées.
Mon pubis, flatté, je bascule mon bassin à la rencontre de mes doigts.
"Je suis à la limite".
A la lisière de la jouissance.
Son message de retour est rude. Il me refuse l'autorisation de jouir.
Je ne peux que répondre que je n'irais pas outre passer mes droits. Je suis à sa disposition. Entièrement.
Je conserve un oeil sur le téléphone. Désespérement muet.
Jusqu'à ce qu'il vibre de nouveau dans ma poche alors que je prends mon thé.
Mes doigts glissent sur mes lèvres intimes.
La frustration me surexcite.
Je mouille comme une folle et je me force cette fois d'un doigt.
C'est si bon que j'en pousse un cri de plaisir.
"Je suis indécente" dois je me contraidre à écrire au bout de la minute de bonheur qu'il m'occtroie.
Il enchaine...
"je suis provocante".
Le compas de mes jambes largement ouvert. Mon thé à la main. Je joue avec mon clitoris gluant.
Je souffle. Mon ventre tourne et les pensées s'enchainent, toutes plus crues les unes que les autres.
Les joues rouges... les doigts couverts de mon jus...
"O"...
Hooo... Si proche... mes doigts ont à peine le temps de s'arrêter à regret que je dois recommencer à me masturber.
Mon plus petit orifice se trouve à portée de mes doigts luisants.
Je me flatte au plus intime. Mon anus se détend sous mes gestes osées.
Oui... je suis cela.
"Je suis très osée".
Ma respiration est courte.
Sa réponse me cingle.
"Tu me demanderas le prochain "o"."
La tête me tourne.
Lorsque je me lève mes jambes sont molles, mon corps est électrisé.
Je me sens tout à la fois molle et fébrile de désirs pervers.
Il reçoit une image de moi.
Je veux lui résumer mon état... ma condition... ce qu'il me fait éprouver.
C'est à genoux sur le sol que je veux qu'il me voit.
Ma main sur mon sexe, un doigt pénétré.
Ouverte et fesses nues.
Docile... soumise... excitée et provocante.
Je mets du temps à me relever tellement j'ai envie de poursuivre ma masturbation insolente.
Mes doigts tapent... sur un nuage...
"Je voudrais un "O" mon Alpha... je suis une garce à votre service."
Sa réponse me fait presque jouir tellement je l'espérais.
Mon majeur vient caresser l'intérieur de ma fente, je m'élargis doucement... je me dilatte... un second doigt.
"Je suis une perverse... une vraie garce... la votre".
Le son de mon doigt dans mon sexe multiplie mes sensations.
La porte de la chambre s'ouvre.
Il est là.
Il me regarde, me surprend en train de me masturber.
Je rougis de honte et de plaisir de le voir arriver.
Ma surprise est totale, contente comme une enfant à Noel.
Il tapotte et je reçois un "o", en direct.
Je poursuis ma masturbation.
Il me scrute comme on évalue un...
"Je suis animale".
Il m'indique de retirer toute pièce de vêtement.
Obéissante, je m'exécute.
Je suis exposée. Nue.
Il s'approche alors et de sa bouche forme un rond qui en dit long sur son désir de me voir poursuivre.
A côté de moi il dépose un petit billet.
Je prends une attitude fausement vexée. Il me connait bien.
Je me concentre. Je cherche à conserver ma respiration calme.
Pleine d'envies, je plonge mes yeux dans les siens.
Son entrejambe est déformé par l'érection de son sexe.
J'en avale difficilement ma salive.
Il écarte ses jambes et j'obéis à son ordre.
"Je suis... trempée".
Je voulais dire "pute" mais je me fais peur... d'être autant soumise à ses désirs.
Il défait sa chemise, m'offre son torse sur lesquel j'ai envie de poser ma main, ma bouche, mes lèvres.
Il retire son pantalon.
Son boxer noir est tâché, du plaisir que je lui ai donné.
Il m'excite.
Lorsqu'il retire son boxer je pousse un gémissement, j'ai envie de lui.
Son sexe m'apparait, large, dodelinant sur ses bourses lourdes.
Je ne peux plus détacher mon regard de ce sexe qui me fait envie.
Il se rapproche et pose son gland humide sur la peau de mon sein.
Il y forme un rond... encore un... hooo ouiii...
Il m'écrit sur la poitrine, avec son sexe.
Son encre d'homme reste sur moi comme une marque... marquée par lui.
Ma main s'active entre mes cuisses.
"Je suis en chaleur".
Affolée par ce qu'il me procure.
Il me caresse, me réchauffe de compliment, me fait frémir et m'échauffe les sens.
Ses gestes sont doux, tendres.
Le moindre contact... sensible à l'extrème.
Mon regard sur lui, sur mon Maitre.
Il parcourt ma poitrine, mon visage, mes bras, mes jambes, mon sexe.
Il s'attarde sur mon bas ventre.
Il compliment chaque partie... de mon être.
Je gémis lorsqu'il frotte ma vulve brulante et pousse sur mon clitoris, d'un coté puis de l'autre.
Sa main vient glisser plus bas, dans le sillon de mes fesses, titille mon petit orifice.
Je réprime dififcilement un gémissement et me dandine, en chaleur.
Mes mains sont posées à plat sur le lit.
Concentrée, mes doigts se crispent sur le drap.
Il remonte... entre mes lèvres, sur mon ventre, entre mes seins.
Son doigt couvert de mouille psse sur ma peau, ma bouche, l'arrête de mon nez, et trace un nouveau rond sur mon front.
Ma main est tremblante, elle se lève et vient se poser sur mon sexe liquide.
Ce "O" de mouille sur mon front me fait sentir l'odeur de mon sexe, si proche, si présente.
Dans un souffle je parviens à exhaler un :
"Je suis ta soumise... "
Ma voix tremble sous l'émotion.
"Oui, tu l'es" affirme t-il.
Je suis... liquide... je coule... l'orgasme est imprévu... doux... brulant.
Je sens ses mains me caresser tout du long de ma jouissance.
Il accompagne mon plaisir.
Je sais qu'il me fera payer le fait de ne pas avoir été assez lente à me retenir, et cette simple idée achève de me faire crier de bonheur quand les arcs électriques de mon plaisir me font me tordre de façon obscène.
Il est pour moi ce que je suis pour lui... Alpha et Oméga.
A suivre...