Le blog de M.

[...]alliance

Ma main dans celle de mon amant, je descends l'escalier vers ma cuisine.
Je suis nue.
Mes pieds font craquer le bois puis se retrouvent sur le froid du carrelage.
Un frisson me parcourt l'échine.
Ce n'est pas le rayon du soleil matinal qui vient se poser sur ma peau, ni la fraicheur du sol, c'est une sensation plus intime, plus troublante, celle de parcourir ma maison avec un autre homme que le mien.
La porte est entrouverte et une odeur de café nous parvient.
Je vais entrer et y trouver mon mari, Marc, que l'homme qui me tient par la main à ordonné de nous préparer le petit déjeuner.
Mon époux me perd.
J'appartiens chaque seconde un peu plus à ce Monsieur qui est de plus son patron.
Je rougis quand je le voit affairé à nous servir café, croissants et un verre de jus d'orange.
Je me retrouve bientôt assise à la table sur les genoux de mon amant.
Sa main autour de ma taille, il caresse le haut de ma cuisse.
Ses doigts sur ma peau, devant mon mari, je n'ose pas croire que j'accepte ces gestes déplacés, et pourtant la chaleur qu'il fait naitre dans mon ventre ne cesse de croitre comme un feu dévastateur qui me consume.
Il se faufile entre mes cuisses et j'entrouvre mes genoux pour lui permettre de venir effleurer ma toison blonde.
Du bout de l'index il effleure mes lèvres.
Je me mords pour ne pas crier mon envie d'être prise là, de suite, sur la table.
Ceci ne serait absolument pas convenable.
J'en ressens un conflit de honte et de désir.
D'une main il boit son café, de l'autre il me caresse la fente.
Marc ne dit rien.
Ma poitrine se tend de plus en plus.
Le bout de mes seins est dressé de façon orgueilleuse.
Faufilé dans mon intimité, son index vient jouer avec ma perle par l'intérieur de mon sexe.
Il la titille délicatement et un gémissement m'échappe.
Mes jambes s'écartent encore un peu plus dans une attitude d'acceptation.
Son medius se joint à la délicieuse sarabande que son premier doigt joue sur moi.
Tel un guitariste, il alterne les pressions, les attouchements qui me font me dandiner sous ses gestes précis.
Il repose sa tasse après avoir dégusté le café et complimenté Marc, et sa seconde main me caresse le cou et les épaules.
Sa bouche vient déposer des baisers sur ma peau.
Je frémis, la vague de bonheur que je ressens est décuplée par la présence de mon homme.
Je dois bien me l'avouer, lorsque mon... amant... me fait devenir sensuelle devant Marc, j'en suis troublée à un point que la honte laisse place à un plaisir inouï.
Ses mots doux, crus, qu'il murmure à mon oreille me font m'empourprer.
Jamais Marc n'a osé dire cela, jamais il n'osera.
Il me présente ses doigts, gluants de cyprine.
Je reste bouche close mais sa voix... si chaude... sa demande si coquine... me fait sortir le bout de ma langue pour venir lécher mon propre jus.
Je passe entre ses doigts, sur ces splendides sources de plaisir.
Le gout ne me rebute plus... je suce doucement ses phalanges de façon lente et gourmande.
Il s'empare de ma main et la pose sur son membre.
Ho !  Qu'il est déjà gros !
Si large que mes doigts fins n'en font pas le tour.
Je le sens si raide et si chaud.

Mon alliance accroche la lumière comme un phare... sur un sexe qui n'est pas celui de mon époux.
Sans qu'il n'ait à me le demander je le masturbe lentement en le faisant monter et descendre pour le sentir dans ma paume.
Je le fais coulisser alors qu'il joue de nouveau avec mon sexe.
"Regarde ton mari" me susurre t-il.
Je pose le regard sur Marc.
"Il bande de nous voir. Tu lui fais de l'effet ma cochonne ".
Je deviens écarlate.
C'est vrai, son petit tuyau est dressé au centre de ses poils bruns.
Je n'en reviens pas, et en même temps j'en suis rassuré car je ne suis pas la seule à avoir soudain.. déviée... de la morale.
Ses mains fortes me soulèvent et il me place à cheval sur lui.
Son gland trop large force mes lèvres et me fait couiner lorsqu'il me pénètre.
Il relâche sa tenue et je glisse autour de son pieu qui me déforme le vagin.
Un "Haaan ! " m'échappe tant il m'empale profondément.
Mon sexe l'aspire.
Mes muqueuses sont trempées et j'accueille, bien que très étroite, sa virilité tout en moi.
Je gémis, mes hanches se balancent.
Son vit me chahute tout l'intérieur, le fond de mon vagin s'en trouve frotté.
J'ai envie de hurler mon plaisir.
Je monte et je descend sur sa verge.
Il me possède, je m'éloigne de Marc qui n'est plus qu'un contour flou dans la cuisine.
Mon vagin se contracte, je ruisselle abondamment.
Mes fesses claquent sur ses cuisses musclées à chaque fois qu'il me prend.
Je me cambre, mon visage rejeté en arrière, je me dandine sur le pylône de luxure.
Mon intérieur outragé par son gros engin.
"Caresse tes seins".
Je refuse... un tel geste est indigne d'une femme... mariée... sérieuse... sage.
Mais ma poitrine ne l'entend pas de cette manière.
Elle est douloureuse et mes mamelons sont durs de désirs.
Mes doigts se posent sur les côtés de mes seins.
J'effleure mes auréoles aux aspérités aussi érigées que mes tétines.
J'appuie.
Hooo... honteuse, je me malaxe les seins.
Je lui obéis et je l'en remercie car la tension s'apaise pour laisser place à du bonheur.
Pour la première fois de ma vie je ma fais du bien en me tripotant les seins, allant même jusqu'à faire rouler mes tétons entre mes doigts, les tirer vers le ciel pour assouvir mon plaisir.
"Une vraie petite salope" me dit-il.
Et ses mots me donnent chaud !
Ses mains me soulèvent de nouveau.
Je pousse un petit cri alors qu'il sort de mon sexe.
J'étais presque au bord de l'orgasme.
Je me trémousse pour qu'il me prenne encore...
Et je le sens.
Je voudrais m'enfuir.
Son manche se pose sur ma rondelle.
"Non... pas..."
Je n'ai pas le temps d'achever ma supplique.
Il me... fourre son dard dans l'anus.
Ma bouche s'ouvre en un cri muet.
Mes mains compriment ma poitrine, mes deux globes l'un contre l'autre.


Je me fige alors que son sexe, qui me parait beaucoup trop épais, s'encastre dans mes fesses.
Mon œil bistre est obligé de s'ouvrir, la pesanteur joue contre moi.
Son piston entre... me remplit lentement...
Je pousse un râle.
Mes yeux s'ouvrent.
Mes mains relâchent mes seins.
Mon anneau est traversé par un éclair qui irradie en tous sens jusqu'à mon sexe qui s'inonde.
Devant moi Marc me regarde ébahi.
Je suis en sueur.
Et mon amant me fait remonter autour de sa verge.
Je geins, incapable de me retenir.
Il me lâche presque et son sexe m'enfonce beaucoup trop loin, trop vite, trop largement !
Je glisse, je coulisse autour de la grosseur masculine, irrésistiblement.
Dans mon dos j'entends et je sens le souffle de celui qui me malmène avec une maitrise onctueuse.
J'ai toujours refusé cela à Marc mais là... je m'y abandonne...
Je me sens poupée si fragile entre ses mains.
Je sais que je lui appartiens.
Il sent qu'il peut faire de moi ce qu'il veut.
Mon refus ne fait qu'attiser encore plus le brasier qui nous habite.
Mon orifice le plus étroit est défoncé de plus en plus méthodiquement.
A chaque fois que son membre me force je crois qu'il me ravage l'intérieur et les parois.
Je m'aperçois que je ne cesse pas de gémir, de soupirer d'extase, d'onduler du bassin malgré la présence obscène de sa verge dans mon petit trou dilaté.
Il me... sodomise... et j'aime cela.
Jamais je n'aurais cru cela possible.
Et pourtant...
La grosseur me ramone contre nature.
Je jouis soudainement.
Mon abricot se gorge.
De mon petit orifice à ma fente douleur et plaisir se mêlent en une furie orgasmique.
Je me crispe, je me tends comme une corde d'arc.
Un long souffle rauque me transperce de part en part.
Je suis prise de façon indécente, devant mon mari, et lorsque mon amant me soulève les cuisses pour que je m'emmanche au plus loin sur son gros sexe, je lâche un "ha ouiiiii ! " de plaisir.
Je m'oublie dans ses bras.
Les secondes passent, toute à ma jouissance qui n'en finit pas, j'ai placé une main derrière la nuque de celui qui me procure tant de sensations, mon corps tendu, courbé et oscillant dans le plaisir.
Mon autre main dans la sienne, il me masturbe tout en continuant de me prendre les fesses.
Je suis cambrée et dans un frisson, je m'affale sur la table, vaincue, assouvie.
Je prends conscience qu'il s'est vidé en moi.
Il s'extirpe de mon anneau en m'arrachant un ultime gémissement.
Le long de mes cuisses coule le foutre que j'expulse par petites saccades.
J'ai mal au fondement... je déglutis, reprenant conscience de ma posture.
Je sens mon œil le plus intime palpiter et se contracter pour tenter de reprendre une dimension normale... il est évident qu'après une telle intromission il va lui falloir plusieurs heures pour se refermer totalement.
Mon amant me donne une petite claque sur les fesses.
" Allez ma Béatrice, va te laver tu es sale comme la dernière des putes ".
Il m'embrasse sur la bouche. Un baiser doux, lent.
Les larmes me montent aux yeux.
Non pas à cause de ses mots crus, non, eux me font de l'effet et ravivent mon sourire,
Mais parce que je sais qu'il va partir.
Quelle... folle je suis en train de devenir.
Je l'entends dire au revoir à mon mari.
Son " A bientôt " me réchauffe le cœur.

Marc ne dira rien pendant toute la journée.
Il accepte.
Nous ferons l'amour le soir même.
Mes pensées iront vers mon amant pendant l'acte.

A suivre...

Mar 5 aoû 2014 Aucun commentaire