Le blog de M.

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Mon mari est revenu de son déplacement.b&wperle3
Pendant le repas ma fille ne dit rien de ce qu'elle a surpris.
Marc me raconte ses nouvelles missions, j'écoute, distraite, anxieuse.
"Et toi alors ? Tu ne t'es pas trop ennuyée ?" me demande t-il.
Un coup d'œil à Céline, elle me fait un petit sourire, signe qu'elle va garder le silence sur ma coupable infidélité.
Je réponds par la négative, affirmant que rien ne particulier n'est à signaler.
Un frisson glacial le long de ma colonne vertébrale.
Dans une apparente décontraction le repas s'achève enfin.
Je souffle en me couchant, ravi que son retour se soit bien passé et qu'il n'est rien découvert ni suspecté.
Lorsque sa main se pose sur moi je frémis.
"Veux-tu que nous fassions l'amour ?" me murmure t-il doucement.
Après un instant de contraction, je me détends.
Mon bassin ondule.
J'aurais envie qu'il ne me demande pas... qu'il me prenne comme un... son patron.
Je déglutis pour chasser ses pensées immorales de mon esprit.
"Oui. Bien sur".
"Ma chérie." fait-il en se tournant vers moi.
Il vient au dessus de moi.
J'écarte mes cuisses.
Comme d'habitude, sur le dos.
Son sexe me semble petit lorsqu'il me pénètre.
Sans un effort il est entièrement en moi.
Ses mots sont si doux, des mots d'amour qui me flattent.
Il s'agite, je contracte mon vagin et bascule un peu mon bassin pour le sentir me faire du bien, un peu plus loin.
Il accélère.
Son dard me perce d'avant en arrière.
Je revis les scènes d'avec... un autre... et je pousse un petit gémissement.
J'aurais envie qu'il me retourne, pour une fois, qu'il m'agrippe les cheveux... qu'il me force à le prendre en bouche... qu'il... soit cochon dans ses paroles.
Je pousse un petit "hooo" qui m'échappe.
Il se contracte, se retire vivement et se vide sur mon ventre.
Je regarde l'horloge aux chiffres rouges électriques.
3 minutes...
J'en ai les larmes aux yeux.
Il s'affaisse sur le côté après m'avoir embrassé délicatement du bout des lèvres.
Je reste immobile.
Allongée.
Si rapide.
Les envies que je viens d'avoir me semblent si perverses et pourtant si gorgées de plaisirs impolis, charnels, émoustillant.
Ma main effleure ma cuisse, le pli de l'aine.
Marc s'est déjà assoupi.
Je sens mes joues rougir alors que mes doigts effleurent mes nymphes humides.
Pour la première fois en 20 ans de mariage, je frôle mon sexe à côté de mon époux.
Le désir est trop présent.
Je me caresse.
Mes doigts jouent, écartent mes lèvres et j'appuie sur mon bonbon tout juste sorti de sa petite grotte.
De cercles lents, pour ne pas le déranger.
Devant mes yeux fermés passent les images de mes incartades.
A mes oreilles résonnent encore les mots cochons de mon amant.
Je pousse un petit gémissement comme j'entre mon index dans mon vagin en feu.
Marc se tourne vers moi.
"Tu ne dors pas ?" fait-il, endormi.
Je suffoque.
"Non...non je n'y arrive pas". balbutie-je, le doigt enfoncé en moi, sans un geste.
Il souffle et me lance un "Regarde un film si tu veux..." avant de replonger dans les bras de Morphée.
Je reste ainsi, sans bouger.
J'ai honte.
Puis je me lève.
Je passe ma robe de chambre sur ma nuisette.
L'air frais sur mon sexe ouvert me donne encore plus chaud au bas ventre.
Le tissu fin frotte mes tétons dardés comme des canons.
Je descends l'escalier, allume la télévision.
Rien... je regarde d'un air distrait.
Une publicité tardive et "osée" me vante les mérites d'un site Internet.
Une boule dans mon ventre, enfle de plus en plus.
Non... humm... non... et puis zut !
J'allume l'écran.
Les doigts fébriles, je lance le site.
Un chat.
Je ne sais quel pseudo utiliser, je mets mon prénom, après tout personne ne peut me découvrir dans l'anonymat de ce genre de salons.
Je suis vite abordée par des demandes toutes plus crues les unes que les autres.
Les hommes se ruent sur moi sans même me connaitre.
Je prends peur, j'ai envie de tout couper mais mon désir reste présent.
L'un d'eux, plus calme, retient mon attention.
Très vite il m'entraine dans un tourbillon de mots, de paroles, d'histoire où le plaisir est central.
Je laisse aller à suivre ses désirs, refusant par principe ce qu'il m'évoque.
Je me caresse à sa lecture.
Il apprécie mes commentaires, peu a peu j'ose quelques remarques.
Je m'aperçois que mes écrits me font aussi du bien.
Mes doigts sur mon sexe, impudique, trop impudique, je me masturbe sans contrainte.
Je suis brulante, transpirante.
Je gémis, je me tortille sur mon doigt.
Mon bassin s'agite en tous sens.
Je danse sur mes doigts, deux... enfoncés dans mon vagin gluant.
Ils remontent et étalent le sirop sur mon bourgeon excité.
Un cri sort de ma bouche, a demi étouffé.
L'orgasme me surprend alors que mon partenaire d'écriture me dit me prendre à 4 pattes... "comme une chienne".
Je souille mon fauteuil et ma main.
J'ai honte.
Ma respiration ralentit lentement.
L'homme me demande si je suis partie.
Je n'ose répondre.
Comment avouer que je viens de jouir ?
D'un geste rapide je coupe l'ordinateur.
Je ne crois pas encore que j'ai pu faire ça.
Mes joues sont rouges.
Mon cœur bat fort.
Avec une lingette, je nettoie le cuir du fauteuil.
Mon bas ventre est sale.
Ma vulve est sensible à l'extrême.

La douche va me faire du bien.
Enfin... si le jet ne m'excite pas encore... ho !

A suivre...

Mar 17 jun 2014 Aucun commentaire