Le blog de M.
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J'enchainais les moments où j'imposais à Léa, ma secrétaire, des missions sensuelles où sa sexualité, sa honte et ses désirs et nos plaisirs étaient excerbés, avec
les longues discussions en ligne... toutes aussi osées.
Elle me faisait le récit de ce qu'elle ressentait lors de l'exécution des ordres que je lui donnais.
Parfois également nos échanges dérivaient pour des mises en scènes imaginées et virtuelles où elle se livrait à moi.
Peu à peu elle était tombée totalement sous mon emprise et c'est bien volontiers qu'elle acceptait de se livrer à mes envies les plus crues.
Ce qu'elle ignorait c'est que j'étais son patron dans le réel.
Petit à petit ce mensonge pris de plus en plus de place et me fit douter.
Avais-je le droit de jouer avec elle de cette façon ?
Il faut dire que plus le temps passait et plus je m'attachais à ma "soumise".
Moi aussi j'étais envouté par ce qui nous unissait.
Un étrange lien s'était tissé entre nous.
Elle me confia son numéro de téléphone.
Ainsi je pouvais la contacter et l'entendre...
Mon numéro à moi était en appel masqué et ,je ne disais rien de peur qu'elle ne reconnaisse ma voix.
Sa voix... le claquement du décrochement du téléphone... sa respiration et le premier mot "Maitre... je suis à vous".
Nous échangions parfois sur ce double fonctionnement.
J'écrivais donc et je l'entendais réagir... soupirer... répondre à mes questions... ou réagir à mes affirmations.
"Ohhh hummm... je suis accroupie. Vous pouvez tout me demander. Je suis obéissante."
Sa voix était si suave, si sensuelle.
Je bandais comme un cerf alors qu'elle reprenais des morceaux de mes écrits, pendant que je lui écrivais et qu'elle se faisait plaisir..." Ouiii je suis votre
cochonne... votre petite salope..."
Elle y prenait un plaisir incroyable.
Plus d'une fois je l'entendis ainsi jouir à l'autre bout du fil, sa respiration haletante puis le râle de la petite mort.
Et au moins autant de fois je giclais à mon tour, en communion avec elle.
Elle me fit un jour une révélation alors que nous étions seulement séparés par une vitre, elle dans son bureau, moi dans le mien.
"Mon maitre adoré.
Hier soir je vous ai désobéis.
Je me suis caressée sans votre autorisation."
Elle souriait, je le voyais. Elle savait qu'elle allait être puni et c'est ce qu'elle cherchait.
Puis elle poursuivit...
"J'aimerais vous rencontrer.
Et vous sentir.
C'est à ceci que je dois mon plaisir d'hier que je n'ai pas pu retenir.
Je serais la même, toujours aussi obéissante..."
J'étais estomaqué.
Elle désirait aller plus loin.
Combien de fois en avais-je eu aussi envie... sans oser passer le pas.
Je la regardais.
Elle était concentrée.
Son visage semblait tendu et ses yeux étaient rivés à son écran.
Elle avait oublié le lieu où elle était, elle n'était plus que concentrée sur sa relation charnelle distanciée.
L'envie me tenaillait.
La raison me hurlait de me contenter de l'intimité que nous partagions.
"Et si je te donnais cette autorisation ?" formulais-je après avoir conservé un petit moment d'attente.
Mon sexe avait pris le pas sur mon cerveau.
Mon cœur battait à 100 à l'heure.
Elle se plaça dans le fond de son siège de bureau.
Ses joues étaient légèrement plus roses qu'avant.
Ses yeux brillaient et elle eu de petits regards de côté pour s'assurer que personne ne lisait par dessus son épaule.
"J'en serais la plus heureuse des femmes... et la plus docile des soumises". Répondit-elle.
Tout ceci prenait une envergure qui risquait, là encore, de me dépasser. Mais j'avais tenu le coup et assuré jusqu'alors ! Alors pourquoi me priver d'aller plus loin encore...
"Nous pourrions nous rencontrer dans un ascenseur...". Mes mots venaient sans aucune projection dans l'avenir.
"Un lieu étroit où vous sentiriez ma main caresser votre croupe..."
"J'en serais gênée... mais je ne pourrais pas bouger, alors le moindre mouvement me ferait me frotter à vous..." répliqua t-elle aussitôt.
Un scénario improvisé d'une sensualité et d'une complicité intense naquit sous nos doigts, devant nos regards... pour faire naitre des plaisirs impolis aux creux de
nos ventres.
Ses pommettes s'empourpraient tout au long de notre discussion.
Je bandais... ma verge en était douloureuse.
J'avais envie de lui dire qui j'étais et de la prendre sur son bureau, là de suite... et envoyer paitre la bienséance.
Seuls mes écrits témoignaient de mon désir.
Elle me signala qu'elle allait bientôt jouir.
Je lui donnais l'autorisation de se soulager dans les WC de son entreprise.
Devant mes yeux elle se leva et se dirigea vers les toilettes.
Mû par un désir irrépressible, je lui emboitais le pas.
Dans la cabine étroite, se pensant seule, elle se permit de soupirer un peu plus fort par deux fois.
Je souriais.
Elle venait d'atteindre l'orgasme.
Elle sortit alors et me découvrit en train de me laver les mains
En un instant son visage fut plus rouge qu'une fleur de pivoine.
Sans un mot elle lava ses mains rapidement juste à côté de moi.
Une odeur de sexe trahissait son plaisir impoli.
Elle avait honte, sans aucun doute.
Je revins à mon bureau.
Ravi.
Elle tardait à me répondre : "Alors... tu as bien joui ?"
Je la voyais pourtant, assise devant l'écran.
Immobile.
Les mos s'affichaient, phrases courtes après phrases courtes.
"Mon patron m'a surpris.
Je suis sur qu'il m'a entendu.
Je n'ose plus le regarder.
C'est horrible.
Car j'adore cela.
Il doit me prendre pour une folle de sexe.
Et... je sens que je le deviens.
Grace à vous.
Hoo... j'en suis de nouveau humide.
Je fais des choses que je ne me serais jamais cru capable de faire.
Et j'ai envie de vous obéir, d'être guidée...dirigée...
Mon Maitre adoré.
Aidez-moi.
Prenez-moi en soumise... réelle.
J'en perds le sommeil.
C'est de la folie... j'ai besoin de vous."
Une idée me traversa l'esprit.
Démente.
Quelques minutes plus tard, après un coup de téléphone, je lui donnais rendez-vous dans un hôtel.
Elle devait laisser la porte ouverte et se bander les yeux.
Je la vis se lever de son bureau.
Elle venait de répondre simplement "Merci".
Elle prenait un café dans la salle de repos.
Je m'en versais un également.
Elle alluma sa seconde cigarette.
Ses mains tremblaient.
"Vous avez un souci Léa ? " lui dis-je.
"Non monsieur, non non."
Elle souriait.
"Vous semblez fébrile..."
Je la fixais du regard.
Mes yeux coulèrent sur sa poitrine.
Elle s'en aperçu mais, au lieu de se tourner, elle me rendit mon sourire et reporta sa cigarette à sa bouche divinement sublime.
"J'ai... un rendez-vous. Que j'espérais depuis longtemps". Elle rougit en baissant le visage.
"Heureux homme. Je vous accorde de partir une heure plus tôt" lui répliquais-je aussitôt.
Elle en resta bouche bée.
"Merci monsieur".
Je la laissais sur place en emportant ma tasse à café.
Mon sexe formait une bosse monstrueuse dans mon pantalon.
Je ne m'en étais pas rendu compte mais...
Cela n'avait pas pu lui échapper.
Peut-être était-ce là l'origine de son rougissement ?
Je ressentais un mélange de culpabilité et d'envie.
Elle partit rapidement en me faisant un signe de la main et un sourire.
Je quittais le bureau à mon tour un peu plus tard.
J'avais réservé une chambre à l'hôtel.
Elle m'y attendait.
La porte était entrouverte...
Le réel vint se mêler au virtuel.
Pour nos plaisirs communs.
A suivre ?