Le blog de M.

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Ses cheveux bruns remontés sur l'arrière de son crâne, sa frange courte, son regard doux caché dans ses lunettes lui donnaient un air sage.
Sa jupe noire et son chemisier sans aucune exubérance continuaient de donner d'elle l'image d'une parfaite femme aux mœurs calmes.
secret01Je savais pourtant que cela n'en était rien.
Elle ne savait pas que j'avais découvert qu'elle discutait sur Internet... des échanges où elle se faisait dirigé... où je venais de me faire passer pour un homme qui la voulait en "soumise".
Et elle avait accepté.
Novice à ce jeu, je devais penser à toute vitesse pour alimenter cette affamée de sensualité qui cachait bien son jeu.
Elle s'était assise à côté de mon bureau, un peu plus loin que les 2 clients avec qui je m'entretenais, les jambes serrées pour y poser son petit ordinateur.
Elle prenait en note notre discussion.
Je lui avais fait enlever son soutien-gorge et sa poitrine de belle taille, un 95C m'avait-elle assurée, se balançait parfois lorsqu'elle se redressait.
Un de mes interlocuteur semblait avoir remarqué cette absence ô combien excitante.
Je devais, moi aussi, faire un effort pour ne pas trop regarder les renflements qui tendaient le tissu de son chemisier.
Ce qu'il ne savait pas, que je savais moi, c'est qu'elle ne portait pas non plus de culotte...
Et, le plus fort, c'est qu'elle ignorait que j'en avais connaissance.
J'eu un peu de mal à me concentrer, puis la loi du travail reprit son importance et la réunion fut menée de façon classique, les devis signés. C'était une bonne journée.
Au moment de se dire au revoir, je vis les regards des deux hommes se repaitre de Léa, ma secrétaire, toujours sagement assise. Elle se leva pour leur serrer la main et il ne purent s'empêcher de sourire en la dégustant du regard.
J'admirais moi aussi la courbe douce de ses hanches et le tissu de sa jupe nullement déformé par un quelconque dessous.
"Je remets mes notes en forme et je vous apporte le compte-rendu Monsieur." fit-elle de sa voix délicieuse.
"Très bien".
Elle s'esquiva et je me ruais sur mon ordinateur.
J'avais laissé la session ouverte et je l'attendais à arriver.
Je n'avais aucun doute, elle allait venir.
Lorsque je vis son pseudo apparaitre, Mado, je me pris à sourire.
"Monsieur, je suis revenue".
J'attendis un peu.
Mon sexe gonflait... malgré moi.
Ce petit jeu m'excitait, il n'y avait pas de doute possible.
"As-tu fais ce que je t'ai demandé ?"
"Oui Monsieur".
Elle m'envoya un mail sur la boite créée a cet effet.
"Je vais lire et voir si cela me convient".
"Oui Monsieur".
J'ouvrais le document.
Au fil de ma lecture je découvrais Léa sous un angle encore inconnu et, le fait d'avoir la preuve qu'elle m'avait obéit une fois, me confortait dans l'idée qu'elle allait bien faire ce qu'elle disait. J'étais sous l'emprise d'un plaisir intellectuel intense que je n'avais encore jamais connu.
"Monsieur,
Je m'appelle Léa, je suis brune, de taille moyenne, les yeux marrons.
Vous me connaissez sous le pseudo de Mado.
Je vous écris afin de vous demander de bien vouloir me prendre comme soumise.
Je serais obéissante et ferais ce que vous voudrez.
Je vous donne le droit de gérer ma sexualité, mes désirs...
Cet après-midi vous avez exigez de moi quelque chose que je n'avais encore jamais fait.
J'ai du participer à une réunion avec mon patron et deux clients, sans soutien-gorge.
Le plaisir était au rendez-vous. Leurs yeux sur moi et les pensées que je les imaginais avoir m'ont fait mouiller.
Comme vous m'aviez interdit de porter de culotte j'ai du me retenir pour ne pas me salir.
J'avais honte mais c'était extrêmement plaisant de savoir mes seins de bonne taille, attirer les regards.
Il me tardait de vous dire combien j'ai aimé ce que vous m'avez imposé.
J'accepte d'être obéissante et de vous raconter et vous prouver que ce que vous m'ordonnerez de faire.
Je ne prendrais pas d'autre Maitre et vous pourrez me punir ou me répudier si je ne vous conviens pas.
Mon plaisir sera de vous faire plaisir.

J'espère que vous accéderez à ma supplique.

Léa... Mado... ou tout autre nom que vous me donnerez"

J'étais assis, heureusement. Elle avait écrit ce texte en même temps que nous avions notre réunion.
Tout à la fois elle avouait ses sensations et m'offrait le luxe suprême de diriger sa vie sexuelle.
"Mado ?"
"Oui Monsieur ?"
"Ton texte est plaisant. Raconte moi un peu plus sur ce moment où tu étais avec ses 3 hommes."
"Mon patron avait remarqué je pense, que je ne portais pas de soutien gorge, puis un autre, un de ses clients. Ils jetaient de coups d'œil et je me sentais nue. J'avais honte mais c'était une source de plaisir impoli."
"Ils te plaisaient ?"
Elle eu un temps de latence avant de répondre.
"Pas tous non".
"L'un d'eux t'aurait plu ?"
"Oui Monsieur. Mais vous ne m'aviez rien dit".
"Lequel ?"
Mon cœur battait la chamade. Tenaillé entre l'espoir et la crainte.
"Mon... mon patron Monsieur."
Je n'osais pas y croire.
Je restais figé.
"Pourquoi ?"
Je ne parvenais pas à écrire autre chose. Ma secrétaire m'avouait, sans le savoir, qu'elle me trouvait pas mal.
"Je... son regard, ses mains aussi... et il ne me laisse pas indifférente"
"D'accord... mais n'oublie pas que je suis là".
Je devenais schizophrène.
"Revenons à ta demande. A partir de maintenant... je t'appellerais Léa. De ton vrai nom. Et pour toi, je serais "Maitre". Est-ce clair ?"
"Ho oui monsieur"
Elle se reprit rapidement.
"Oui Maitre. Dois je comprendre que je suis acceptée ?"
"Tu l'es."
"Je suis contente"
Elle passa sa main dans ses cheveux et je la vis sourire de l'autre côté de la vitre.
Elle l'était... et pas seulement en virtuel.
"Très bien. Ce soir tu peux te satisfaire. Demain je te veux sans culotte. Tu peux conserver ton soutien gorge pour le moment. Je t'attendrais, tu devras venir me voir."
"Oui Maitre. Bien sur."
Je coupais notre discussion.
Mon sexe était en érection.
Si j'avais encore envie de lui parler, je devais absolument faire celui qui était un peu détaché, enfin je l'imaginais.
Elle entra quelques secondes plus tard dans le bureau en m'apportant les copies de la réunion.
Lorsqu'elle se pencha pour déposer les feuilles je plongeais dans son décolleté.
Que ses seins avaient l'air doux et chauds ! Pleins et fermes comme deux belles pommes à la pointe saillante.
Ses joues rougirent un peu et elle me souhaita une bonne soirée.
"Vous aussi Léa. A demain".
Mon ton était un peu plus ferme que prévu.
Elle marqua un temps d'arrêt dans son déplacement vers la porte.
"Oui Monsieur, à demain. Mais je n'ai pas encore fini ma journée".
Je bredouillais une excuse à mi voix.
Elle reprit son travail et moi le mien.
Troublé, je l'étais au plus haut point.
Comment allais-je donc pouvoir alimenter cette relation dont j'ignorais tout mais qui me palpitait comme un nouveau challenge à remporter ?
Des idées me vinrent... Elle allait apprécier je l'espérais.

A suivre...

Mar 28 jan 2014 Aucun commentaire