Le blog de M.

[...] 

Le soir venu, de retour chez nous, un second mot...

Mon cœur s'emballe.

Deux triangles pointes en haut et un autre au-dessous, pointe en bas, symbolisent mes effets intimes.

"00h00. Laverie. Silence".

Le même trait... le même auteur.

Immobile, je lis et je relis.

Il joue avec moi.

Un malaise m'envahit.

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Nous dinons silencieusement.

J'ai passé un pull sur moi, ample, il masque mes formes.

Marc devient plus amoureux.

Je lui souris, une sourire forcé que j'essaye de rendre plausible.

"Abstinence mon amour aujourd'hui... La frustration engendre le désir."

Il bougonne, prétextant que je lis des âneries dans mon roman de nana.

Sur la page de mon chapitre s'étale le message qui me donne rendez-vous dans une heure...

 

La lumière éteinte je n'ai aucun ma à ne pas m'endormir.

Je pourrais ne pas y aller.

Je devrais tout dire à mon homme.

J'ai envie d'y aller et je me cache derrière l'excuse de récupérer ma lingerie.

C'est mal... tant pis pour mes dessous, j'en rachèterais.

23h34, le temps s'égrène trop lentement !

Que vais-je donner comme excuse pour m'absenter ?

Il dort à côté de moi. Je n'ai pas besoin d'excuses...

23h47. Déjà ! Ho non...

Je ferme les yeux.

Et si je m'endors, j'oublie et demain je jette les deux messages.

23h56.

Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine.

23h57.

Je ne peux plus penser.

23h58.

Je me lève.

 

J'ai passé mon pull.

Il me descend jusqu'à mi-cuisses.

Les bras croisés, j'avance aussi vite que je peux dans les allées désertes du terrain de camping.

Mes jambes flageolent.

Le bâtiment de la laverie est un peu à l'écart du passage, entre une haie d'arbustes et quelques palissades de bois clair.

Il est totalement silencieux.

J'entre et cherche la lumière... l'interrupteur n'allume rien.

Seule la lampe indiquant l'issue de secours éclaire faiblement l'intérieur d'une teinte verte.

"Il y a quelqu'un ?"

Aucune réponse.

Je suis folle de venir dans un tel endroit en pleine nuit.

J'avance, j'entre dans la pièce.

Des machines sont alignées. Sur un côté des lavabos blancs forment un muret de porcelaine.

De l'autre côté... sur un sèche-linge... une de mes culottes.

Mon souffle se fait plus court, plus saccadé.

Je m'en empare.

Du coin de l'œil, juste à la lisière de l'éclairage , un autre de mes dessous est à même le sol.

Je prends rapidement mon soutien-gorge.

Je serre mes vêtements dans ma main, je peine à avaler ma salive.

Je relève les yeux et j'apperçois, à moitié dans l'obscurité, un de mes soutien-gorge se balance.

Je tends la main.

Il disparait dans la zone obscure.

Je replace ma main sur le sol pour me relever, le soutif réapparait.

Je m'approche sans tendre la main... uniquement mon visage.

J'ai compris.

Je suis aussi terrifiée qu'excitée.

Mon visage se rapproche du noir.

Le tissu de mon dessous à quelques millimètres de ma bouche, il reflue vers l'arrière pour me faire approcher.

Il disparait, totalement dans l'ombre.

J'hésite.

Si j'avance je ne verrais plus rien.

Mon sexe est liquide... mes seins sont gonflés à m'en faire mal.

Si j'avance, à genoux, je vais trouver son sexe, j'en suis certaine.

Je coule entre mes cuisses... mon pull irrite mes tétons.

Lentement, les yeux fermés, je passe du côté obscur, dans l'obscurité totale.

La frontière est passée.

Je me sens en faute, en fraude, contrebandière des sentiments.

Le tissu m'est octroyé.

Mon violeur, car c'est lui, j'en suis sur, s'amuse avec moi et me fait grimper les échelon du plaisir autant qu'il me fait descendre dans les profondeurs délicieusement honteuses de l'indécence.

Il pose sa main sur ma tête.

Je ne résiste plus.

Invisible, mes tabous sont masqués.

Dans le noir absolu je m'autorise même à sourire alors qu'il me fait m'approcher de lui.

Son doigt effleure ma bouche.

J'ouvre mes lèvres sans qu'il n'ait à me le demander.

Du bout de la langue tout d'abord, puis avec tout mon muscle ensuite, je lèche son doigt...

Je suce son ersatz de sexe qu'il m'offre.

Je me fais lente et précise à déguster son index que je croyais plus gros les premières fois.

Il crochète ma joue.

Tel un hameçon, son doigt me rapproche de lui.

Je suis sa proie...

Une odeur de sexe me parvient.

Il pousse sur ma nuque.

Je sens l'effleurement de ses poils pubiens sur mon nez.

Je réalise avec effroi...

L'absence de son sexe...

Une toison vide de tout membre...

Une main fine, un doigt moins gros...

Un parfum de femme...

Je tente de me reculer mais deux autres mains me maintiennent soudain les épaules.

La voix est douce, claire comme une rivière.

"Ainsi c'est toi que mon mari s'amuse à prendre tous les soirs ?"

Les larmes me montent aux yeux.

Je suis tirée par la joue, maintenue au sol par des mains puissantes.

"C'est bien elle." Répond la voix de mon violeur, mon inconnu, celui à qui je croyais donner du plaisir sur l'instant.

"Bonsoir. Poursuit-il. Je te présente ma femme. Vous allez bien vous entendre."

Je panique.

"nn... non... s'il vous plait..."

 Son mari rétorque d'un ton ferme : "Tu vas apprécier".

J'ai le visage plaqué contre son sexe à la toison douce.

Je tente de répliquer, ce qui a pour effet d'ouvrir ma bouche... mes lèvres frotte sa fente.

Hooo... c'est humide.

Je fais de l'effet à une femme !

Un frisson me court sur l'échine.

Elle se cambre et frotte son con parfumé sur ma bouche.

Je laisse errer ma langue.

Mon corps ne m'appartient plus.

"Lape-la" m'ordonne mon violeur.

Les yeux fermés, le souffle court, le cœur à 100 à l'heure... j'obéis.

Du bout de la langue je découvre son intimité.

Des lèvres renflées, une pilosité maitrisée.

Je pointe mon muscle à la recherche du clitoris inconnu.

Je devrais tout arrêter mais le fait de sentir cette perle gorgée de désir onduler sous l'effet des cercles que font ma langue me surexcite.

Je lèche... aspire, suçote le bonbon... emporté par mes fantasmes.

Elle pousse de profonds soupirs... des gémissements...

"Mon mari a raison... hum... tu es bonne."

Il se gorge de sang.

Délicieux.

Ma lèvre inférieure caresse son clitoris, sorti... érigé comme un petit sexe d'homme.

Je le sens grossir encore...

"Tu es habile... humm Tu aimes ça..."

Je voudrais lui dire "Oui"... mais ma phrase se perd dans son sexe inondé.

Ma langue rentre dans sa vulve.

Son mont de Venus collé à moi.

Les mains de son mari remontent mon pull sur mes hanches.

Pour la première fois de ma vie je découvre le plaisir de faire un cunnilingus à une femme.

Elle coule et se frotte autant que je la lèche, avide.

Je deviens gourmande comme je ne m'en savais pas capable.

Telle une sangsue je ne me décolle pas de son abricot de plus en plus juteux.

.Je sors ma langue alors qu'elle repousse doucement mon front.

Je titille son petit bonbon.

Je la dévore.

Elle se cabre, se tend... je reconnais ces signes pour les éprouver moi même.

J'engage ma langue là où je sais que mon plaisir prend son ampleur.

Elle pousse un soupir rauque.

Un flot de cyprine me coule sur les lèvres, sur le menton... dans ma gorge... bouche grande ouverte.

Je me fais l'impression d'une trainée.

Je la bois avec délice sans pouvoir réprimer mon plaisir d'être ainsi manipulée...

Elle écarte sa fente pour laisser s'écouler les dernières gouttes de son orgasme abondant.

Elle me repousse vivement d'une main sur le front.

Bouche grande ouverte, je salive... son nectar me dégouline sur le menton.

"Hoo... ma petite pute... tu es vraiment aussi douée que me le disait mon mari".

Cette insulte me donne chaud.

Jamais encore on ne m'avait parlé ainsi.

Jamais je n'avais été dans cette position...

La main de l'homme dans mon dos caresse mon sexe.

Ma fente est ruisselante.

Je ne peux nier le plaisir qui me parcourt et m'affole.

Il remonte ses doigts et s'enfourne dans mon intimité.

Je geins.

Il touille dans mon vagin.

Ses doigts s'écartent.

Je pousse de petits cris.

Un halètement saccadé...

Il m'ouvre de l'intérieur.

Lorsque ses doigts quittent mon puits d'amour, ils remontent dans ma raie.

Ils répandent ma poisse gluante sur mon œillet plissé.

Je grogne.

"Elle est prête" dit-il.

Ho... mais à quoi ? J'ai un tremblement... la peur... l'envie... la honte.

Hoo... oui... la honte... que c'est bon.

 

A suivre…

Mar 19 nov 2013 Aucun commentaire