Le blog de M.

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duonbJ'ai mal dormi et Marc est déjà levé.

Parti cherché le pain, lorsqu'il revient, il est taciturne.

Sans un mot, il se montre un peu distant, perdu dans ses pensées.

Tout le début de journée, je me montre tendre, particulièrement attentive, aimante.

Je n'ai pas à me forcer, je suis folle de mon homme.

Des petits baisers, des caresses, je tente de lui être la plus agréable possible.

Il se détend peu à peu au fur et à mesure de l'après-midi que nous passons en ville à flâner.

 

"Tu veux manger quelque chose ?" me dit-il.

Je rougis.

"Oui... j'ai envie d'une... glace.".

Il me regarde interdit avant d'éclater de rire.

Dans un clin d'œil il me demande si je la veux " Deux boules ?"

"Et avec du nappage" lui réponds-je ravie de le voir se détendre enfin.

Je suis soulagée qu’il ne m’en veuille pas pour mes frasques d’hier soir.

Il a beau me dire qu’il m’aime et me rassurer sur ma confession qui prouve ma fidélité.

Je trouve ce dernier mot un peu galvaudé car, il faut bien l’avouer, je l’ai trompé avec un autre homme… et j’en ai pris plaisir.

« Faute avouée, tu seras toujours totalement pardonnée » m’a-t-il dit.

Il n’empêche que je ne sais comment me faire excuser.

 

Nous entrons dans le premier magasin qui nous ouvre ses portes.

Ce n’est pas un magasin de glace mais une boutique de vêtement de plages.

Entre les paréos et les serviettes, nous nous frayons un passage au milieu des clients pour arriver jusqu’au fond du magasin.

« Ce n’est pas une douche. C’est grave ? » me lance t-il en me souriant, coquin.

Je rougis en jetant quelques coups d’œil à la tenancière.

Je me saisis d’une robe et j’entre dans la cabine, Marc à ma suite.

La cabine d'essayage est étroite mais je parviens à me mettre à genoux.

Il extraie son sexe et je le prends en bouche sans préambule.

Son vit est un arc qui durcit rapidement entre mes lèvres.

Je l’aspire et le gobe, forçant pour le faire entrer le plus profondément possible.

Je suis excitée de la situation et, pour la seconde fois de ma vie, j'ai envie de cette fellation.

Je maintiens la base de son manche avec mes doigts et je le masturbe tout en pompant goulument son gland avant de faire entrer presque totalement son sexe dans ma bouche.

Mes lèvres se plissent, ma bouche s’arrondit pour l’accueillir.

Lorsqu’il reflue, mes joues se creusent.

Il me caresse le front, le cou.

Je sens mes seins se tendre et mes tétons pointer dans ma petite robe.

Dans l’obscurité de mes cuisses, mon sexe suinte du plaisir défendu que je prends à lui faire une fellation dans un lieu public.

Je ne m’en serais jamais cru capable.

Alertée par les gémissements de mon homme, la vendeuse n'est pas longue à nous mettre dehors.

Nous courrons pour fuir ses insultes, riant comme des étudiants insouciants.

Le retour au camping se fait bras dessus- bras dessous.

Ma tête sur son épaule.

Réconciliés même s’il m’affirme ne pas m’en vouloir pour mon écart.

Je suis plus sereine, mais inquiète de ces pulsions qui me tourmentent.

 

 

"Je vais au bloc sanitaire" me lance t-il alors que nous sommes revenus à notre tente.

"Il parait qu'un ne peut pas y fumer mais que la pipe y est bonne".

Je deviens écarlate.

Un rapide coup d'œil apeuré autour de nous.

Seul notre voisin lit son journal en silence.

Pourvu qu'il n'ait rien entendu.

Il s'éloigne.

Je suis en sueur.

Mon top me colle à la peau.

Mon soutien gorge de maillot de bain a du mal à contenir les pointes de mes seins qui sont tendues à l'extrême.

Et mon entrecuisses... hoooo... il est trempé.

Au bout de 2 minutes je me lève et file le rejoindre dans la douche.

Il a laissé la porte ouverte.

De dos, ses fesses musclées et ses épaules me rendent folle de désir.

Il se retourne, nullement surpris de me voir arriver.

Son sexe est tendu vers le ciel et surplombe la broussailleuse toison noire de ses poils d'où émergent ses gros testicules.

Je m'agenouille.

Avec gourmandise je suce et le lèche.

Je m'amuse de le voir soupirer de plaisir.

Je coule, son plaisir est le mien.

Il se tend.

Je le désembouche.

"Je vais avaler la fumée" dis-je en souriant.

Il ne se retient plus et ondule du bassin pour accompagner ma bouche.

Son sirop d'orgeat s'écoule dans ma gorge.

Je le savoure alors qu'il y a à peine 2 jours jamais je n'aurais pu faire une telle obscénité, ni y prendre un plaisir aussi intense.

Avec une dernière œillade je referme la porte de la douche et regagne notre toile de tente sous le regard pervers du voisin.

Il me tarde qu'il revienne.

Seule dans la toile de tente, je me caresse en l'attendant, incapable de me retenir.

Mon sexe est en feu, douloureux… mes gestes apaisent ma douleur.

Marc me sourit lorsqu’il me voit, une main entre les cuisses, l’autre sur mes petits mamelons.

Il referme presque entièrement avant de se déshabiller.

Il sent le savon, le soleil.

Je lâche un cri lorsqu'il enfonce ses doigts en moi.

Loin… il me force et me tourmente…

Deux puis trois doigts dans mon sexe qui semble être écartelé.

Il ne lui faut que quelques minutes pour me faire jouir et ruisseler sous ses caresses.

 

Nous passons le reste de la soirée à flâner sans plus aborder le sujet de cet inconnu.

Comblés.

 

A suivre…

Mar 29 oct 2013 Aucun commentaire