Le blog de M.
[...]
A 25 ans, mon homme me trouve ravissante.
Je me laisse emporter par le plaisir que me donnent mes doigts.
Mes lèvres encore entrouvertes par l'amour que vient de me faire mon homme.
Elles me livrent un passage chaud et humide.
Il me faut quelques secondes avant de me rendre compte que la douce brise qui me caresse provient de ma porte ouverte.
J'ouvre les yeux.
Apeurée, dans l'ouverture se dessine la forme d'un homme.
"Bonsoir. Je t'avais dit que je reviendrais."
La même voix qu’hier.
Le même ton calme et posé, grave et mâle.
Je me recule vers la paroi de carrelage blanc et froid.
Mes pieds sur les petits caillebotis de bois glissant me semblent traitres.
Il avance vers moi, me barre totalement le passage.
Il est massif, grand, large... forme noire découpés dans l'ombre de la porte ouverte.
Je voudrais crier à l'aide mais les mots ne parviennent pas à s'échapper de ma gorge.
Il remonte ma serviette tombée par terre et me la tend.
Je la saisis en m'approchant un peu, surprise par son geste amical.
"Tu risquerais de prendre froid".
Mon corps est brulant.
Je frissonne.
J'essuie mon visage.
Dans l'obscurité je ne parviens pas distinguer ses traits.
La serviette me rassure, couvre mes seins et mon bas ventre.
J'ai froid et chaud.
Et puis le son caractéristique de sa braguette qui s'ouvre.
Je sursaute.
Mon intimité coule.
Mes seins se tendent.
Ho mon dieu... pourquoi mon corps réagit-il ainsi ? Est-ce parce que je me caressais à son arrivée ?
Les sensations de plaisirs impolis de cette nuit ressurgissent.
En plus il a du me voir me... toucher...
La délicieuse honte refait surface.
"Approche".
J'attendais cet ordre... je l'espérais même peut-être... je le redoutais.
Mon pied quitte la dalle de bois, bientôt un second pas, incontrôlé, me fait m'avancer vers mon violeur.
Je déglutis avec difficulté.
Sa voix est douce, aimable, enveloppante... sensuelle.
Il pose sa main sur mon épaule et caresse ma peau.
Je suis figée, incapable de résister à ses flatteries.
Il fait remonter ses doigts sur ma nuque.
Puis, d'une pression, m'indique de m'agenouiller.
Je voudrais résister mais mon corps ne suit pas mon cerveau.
A genoux devant lui, je sens l'odeur de son vit au milieu de celle du savon.
Les grains de sable sur mes genoux me semblent si loin...
Si j'ai imaginé furtivement son entrée en me caressant, je suis horrifié de voir se réaliser mon fantasme.
Les paupières closes, les mâchoires serrées, je le laisse frotter son sexe sur mon visage.
Il est chaud, dur, raide, dressé vers le ciel.
Il m'affole.
Il sent le mâle… le rut… Sa trique est une barre brulante et douce.
Ses doigts exercent une faible pression et mes lèvres se trouvent plaquées à son membre vigoureux.
Je lève mon regard vers lui...
Ma bouche s'entrouvre...
De la pointe de ma langue j'effleure la veine saillante qui remonte son sexe épais.
Sans même réfléchir je remonte ma langue le long de sa veine largement saillante vers son gland.
Je me fais plus lente lorsque j'arrive tout en haut de sa hampe de chair.
Je parcours les petites aspérités qui entourent son gland rond et lisse.
"Tu aimes sucer ?"
Mon cœur saute dans ma poitrine.
Ce langage cru me surprend.
Je n'ose pas répondre.
"Tu suces souvent ton homme ?"
Un petit " non " timide m'échappe.
Je suis pétrifiée.
Il flatte ma nuque et j'enroule ma langue autour de son manche... perdue... éperdue.
Un peu maladroite, je rends ma langue plus large et elle remonte de bas en haut.
"Attarde-toi sur mon méat".
Du bout de la langue je titille son petit orifice qui fend le casque tendu de son sexe.
Sous ses conseils, il me guide, il m'initie à cette pratique.
Peu à peu je me lance à l'emboucher... à le saisir entre mes lèvres et le masturber de ma bouche...
Je découvre une nouvelle source de plaisirs sous ses compliments et ses indications.
Je le lèche de plus en plus goulument.
Au fond de moi je prends conscience de ce que m'apporte la fellation : je suis à la fois soumise dans cette position, tout autant que maitresse de ses désirs les plus osés.
Je soupire de bonheur, sa verge engloutie dans ma bouche.
Ma salive me coule sur le menton.
Je l'entends gémir, onduler, son membre coulisse en moi, déforme ma joue, râpe contre ma gorge.
« N’oublie pas mes couilles ».
Je me contracte à cet ordre cru.
Le sexe épais sort de ma bouche.
Hooo… j’en ai encore faim !!
J’incline mon visage pour venir happer ses boules.
J'aspire une à une ses bourses lisses de toute pilosité.
Je le gobe, je les roule avec ma langue.
L'olive interne réagit à mes caresses buccales.
Je tente de les aspirer ensemble, ouvrant ma bouche au plus grand.
Il saisit mon visage et enfonce son bâton entre mes lèvres.
Sans le voir, je perçois son orgasme arriver.
J'ai un mouvement de recul mais il me maintient contre lui.
La panique me gagne.
Il me force à le garder au fond de ma gorge.
Je grogne pour tenter de le faire sortir.
Il me rassure d'une phrase.
Je trésaille... aussi incroyable que cela puisse paraitre j'accède à sa demande et en éprouve une envie improbable.
"Tu vas tout avaler."
Je sais ce que cela veut dire, ce que cela implique… un nouvel interdit va se briser pour moi.
Il explose dans ma bouche.
Son jus épais se répand.
J'ai l'impression d'étouffer.
Je déglutis, au bord de l'écœurement.
Il a un gout de musc, une texture épaisse.
Son foutre coule en moi.
Pour la seconde fois en 2 jours il met fin à un de mes principes et à une virginité.
Lorsqu'il relâche son étreinte je me rejette en arrière.
Un long filet de sperme s'étire de ma bouche à sa tige.
Il caresse mon visage.
Je suis littéralement inondée de son sirop qui ruisselle sur mon menton...
"Tu peux aller t'occuper de ton mari maintenant."
Les larmes me montent aux yeux.
Il remonte la fermeture éclair de sa braguette.
Avec une grande tendresse il dépose un baiser sur mon front avant de s'éclipser.
Je reste à genoux dans la douche, la porte grande ouverte.
De mon index j'essuie la goutte gluante qui colle à mon cou.
J'étrangle un soupir dans ma gorge avant de me lever rapidement et me glisser dans ma serviette.
Je cours presque dans le terrain de camping complètement silencieux et plongé dans le noir.
Pieds nus je manque de trébucher.
Mon esprit est en proie aux plus odieuses sensations.
Je sens mon sexe ruisseler sur mes cuisses.
Je suis souillé de son odeur, de son goût...
Et... ho oui... que j'ai envie d'encore plus !
J'entre dans la tente.
Marc dort.
Je soulève le duvet...
Je ne contrôle plus mon corps, mes envies.
Penchée sur lui je pose ma langue sur son vit ensommeillé.
Flapi, mou, je me redirige sur ses bourses velues.
Je me surprends à avoir préférée gober celles, lisses, de mon violeur.
En deux minutes il devient raide et tendu.
Il n'est pas long à s'éveiller et gémir alors que j'applique avec soi les conseils de mon "initiateur".
S'il est surpris, il n'en montre pas le moindre signe de gène, ne se privant pas d'appuyer sur ma nuque pour me forcer à le prendre profondément en bouche.
Je le dévore presque, gourmande... affamée.
"Attends... je vais venir..." me dit-il en prenant tout à coup soin de moi.
Je sors sa verge de ma bouche.
Avec un coup de langue sur son gland je lui réponds avant de l'engloutir et le pomper avec lenteur.
"Je vais tout avaler".
Je l’embouche avec frénésie.
Il éjacule.
Je déguste son nappage.
Différent de goût, Marc se rapproche du sirop d'orgeat.
J'aspire et ronronne.
Mon orgasme me surprend autant par sa fulgurance que par sa source.
J'ai l'impression de fondre.
Je coule…gémissante, la bouche pleine.
Après quelques minutes d'immobilité, lovée dans ses bras, je lui avoue tout.
Il reste silencieux.
Un simple "Je t'aime" et un faible baiser sur ma joue puis il se tourne et s'écroule de sommeil.
Je reste longtemps à écouter le vent léger du dehors.
Et si j'avais été trop loin ?
Mais c'était si bien... si... bon !
Qu'ai-je fait ?
Je m'en veux et mes rêves sont agités. Heureusement Morphée me prend dans ses bras.
A suivre...