Le blog de M.
J'avais décidé d'accompagner mon mari, pour une fois, à sa soirée "poker".
D'ordinaire je n'apprécie pas ce genre de soirée masculines ou les hommes boivent plus qu'ils ne jouent.
Je savais que les femmes des autres joueurs allaient aussi être présentes alors j'accompagnais mon époux.
La femme qui nous hébergeait était une brune charismatique au physique avantageux, son mari avait installé un tapis vert de taille phénoménale.
Comme tous les premiers vendredi du mois, son salon servait de salle de jeux.
4 autres hommes étaient là, tous accompagnés de leur femme, sauf un.
Nous étions donc 4 couples et un célibataire.
Très vite, nous, les femmes, nous retrouvâmes à part, dans une sorte de bibliothèque pendant que les hommes entamaient leurs parties.
Les heures s'écoulaient.
Les femmes se connaissaient toutes et je participais à leurs conversations, jouant avec elle à quelques quizz.
Nous buvions quelques mojitos.
L'ambiance était détendue.
Dans la salle d'à côté, les hommes criaient, d'énervaient, parfois s'invectivaient. Ambiance masculine particulièrement fine et délicate...
Je découvrais l'univers mensuel de mon homme... son défouloir, sa liberté.
La porte s'ouvrit soudain pour laisser apparaitre le seul célibataire du groupe masculin.
Dans "leur pièce", nous vîmes les bouteilles qui s'entassaient aux pieds des hommes et leurs voix qui laissaient transparaitre l'état d'hébriété avancé dans lequel ils étaient déjà.
L'homme s'avança, l'air furibond.
Instantanément nous nous arrêtâmes de parler pour le regarder.
Grand, massif, il devait faire 1m95 et au moins 100kg.
Il avait les cheveux bruns, courts, une coupe un peu militaire que son visage mal rasé venait contredire.
Son tee-shirt blanc, sans manche, mettait ses muscles volumineux en valeur.
Un jean élimé moulait ses muscles fessiers.
Il se saisit de mon cocktail après avoir observé chacune des femmes autour de la table.
Ses yeux noirs, brillants, brulants me firent un effet mmédiat.
Une sensation que je connaissais... mon ventre se contracta... cette montagne me faisait de l'effet.
Il avala le breuvage d'une gorgée avant de s'en retourner, deux bouteilles d'alcool dans chaque main, dans le salon devenu un tripot.
Je refoulais l'étincelle qui venait de me parcourir.
A peine eut-il fermé la porte que la blonde soupira, le regard perdu dans sa direction.
La brune, à mes côtés, la maitresse de maison, me resservit.
Une rousse, fine, se rajusta sur sa chaise, siffla entre ses dents avant de faire claquer sa langue et avaler une gorgée.
Elles semblaient toutes avoir un air bizarre...
"Alors ?" me dit notre hotesse.
Devant mon incompréhension elle me sourit et murmura.
"C'est la première fois que tu viens... tu as le droit de savoir".
"Je crois qu'elle peut oui" enchaina la rousse.
"D'autant plus qu'il n'a regardé qu'elle" continua la blonde avant de soupirer de nouveau.
"Mais de quoi parlez vous ?" demande-je sans trop savoir ce que tous ces mystères voulaient dire.
"Lui, c'est Fred, il n'a pas de femme"...
Derrière moi la blonde soupira profondément.
"Lorsque nos hommes jouent, ils boivent... beaucoup".
"Je sais, le lendemain lorsqu'il revient d'ici, il est très... amoindri" enchérissais-je.
"Oui.. exact... Je vois que cela t'agace".
Je répondis par l'affirmative.
"Nous aussi, nos hommes finissent dans le même état"
"Sauf Fred" lança la rousse.
Un instant la salle fut plongée dans le silence.
Un éclat de voix puis un rugissement de joie retentit à côté ! Il ne fallait pas être devin pour savoir qu'il émanait de l'homme qui venait de faire frémir toutes ces femmes... et moi-même.
"Ne me dites pas que vous venez là, une fois par semaine, parce que vous soupirez devant ce mec ?" lance-je en souriant.
Les visages étaient figés.
"Pas uniquement pour soupirer" me sourit la rousse.
Je commençais à percevoir le but de leur présence sans trop y croire.
"Je suis fidèle." Entama la brune. "Je n'ai jamais eu d'amant. Sauf... lui".
"C'est un peu comme lorsque nos maris s'abreuvent... nous leur laissons cette liberté. D'être grossier, ivres, livrés à eux-mêmes, une fois par mois" poursuivit la rousse.
"On ne peut pas nous reprocher de faire un pas de côté 2 à 3 fois l'an..." acheva la blonde qui revint dans la discussion.
J'étais atterrée.
"Mais... c'est... ignoble ! Vous attendez qu'ils aient finis pour... espérer être "choisit" par ce... tas de muscles !" répliquais-je, outrée.
Le silence revint une nouvelle fois, troublé par le bruit délicat des gorgées de cocktails que nous sirotions.
"Tu ne l'as jamais... vu... senti en toi". Me murmura doucement notre hôtesse.
Je devins rouge pivoine alors que l'image me traversait l'esprit.
"Je.. Je..." les mots me fuyaient.
Elle me sourit avant d'ajouter qu'elle non plus ne se serait jamais cru capable d'avoir des envies aussi coupables... comme toutes les autres femmes ici présentes.
Son cri de joie résonne dans la maison, aussitôt suivi par de nombreuses envolées de voix.
Je les voyais se trémousser sur leurs chaises, souriantes... dans l'attente.
L'ambiance devint électrique.
Chacune dégageait son décolleté, s'apprêtait.
La blonde sortit son miroir de poche pour remettre du rouge sur ses lèvres.
Je ne pu m'empêcher de porter attention à ma tenue à mon tour...
Une étincelle s'était allumée en moi... celle de la compétition.
Et la porte s'ouvrit quelques minutes plus tard.
Le mari de notre hôtesse entra, titubant.
"Nous avons besoin d'un arbitre !" lança t-il à la cantonade.
Après un sursaut de l'ensemble des femmes, je descellais un certain rougissement chez certaines de mes nouvelles amies.
Un moment j'avoue avoir espéré qu'il serait entré, lui, pour jeter son dévolu sur l'une d'entre nous.
Je refoulais ce sentiment humiliant et pourtant excitant, sous le drap de ma morale.
La rousse se leva, aussitôt suivit par les autres femmes.
J'arrivais en dernier dans la pièce enfumée.
Un spectacle désolant...
En l'espace de quelques heures ils avaient répandus bouteilles, reliquats de nourriture, billets, cartes, dans l'ensemble de la pièce.
Sur un canapé dormait le mari de la rousse.
Affalé dans un fauteuil mon mari avait les yeux mi clos, la tête oscillant de droite à gauche.
Face à nous les 3 hommes avaient leurs pantalons baissés.
Le mari de notre hôtesse avait une verge de taille classique, celui du mari de la blonde également, mais elles étaient toutes les deux éclipsées par l'énorme mât de chair dressé qu'arborait Franck.
J'en restais interdite, suffoquée.
"Il faut savoir… qui c'est qui a la plus... la plus grosse !" parvint à énoncer le mari, aussi ivre que les autres.
Les femmes avisaient leurs hommes... et les regards revenaient inévitablement au mâle qui souriait de toutes ses dents.
Il n'y avait pas de doute... et pourtant, dans leur ivresse, la raison les avait fuit.
"Toi !" rugit alors Franck de sa grosse voix en me désignant.
J'étais incapable de faire un geste, de dire le moindre mot.
"Tu mesureras". Acheva t-il dans un ordre.
Hypnotisée, j'avançais au milieu des autres femmes.
Telle une vestale choisit par son dieu, il n'y avait pas de reproches dans leurs yeux, seulement de la joie à ce que cela m'arrive.
Je compris instantanément leurs façons de penser.
Je jetais un coup d'œil à mon mari... cherchant vainement une aide pour échapper à ce que je redoutais... à ce que je me refusais de désirer.
Il souriait, béat, le regard dans le vide, fixant l'horizon.
Sa grosse main s'empara de mon poignet.
Je sursautais.
Il me fit toucher une verge inconnue... celle du mari de la maitresse de maison.
Puis me fit prendre la mesure de celle de l'homme à ses côtés.
Ses deux sexes en main, je me refusais à croire que « j’évaluais" leur érection.
Enfin il mena mon poignet, et posa ma main sur sa verge.
Ma respiration s'arrêta.
Mes doigts entrèrent en contact avec le monstre de chair.
Il était chaud, dur.
J'enroulais mes doigts autour de la colonne... incapable d'en faire le tour...
Son diamètre dépassait ce que j'avais pu voir jusqu'à présent.
Elle me fit peur.
J'étais tétanisée...
A suivre…