Le blog de M.
[...]
Lorsque ce soir je suis arrivé, je l'ai vu tendue.
J'ai posé une main sur ses épaules pour la détendre et lui demander ce qui n'allait pas.
Elle a fondu en larmes avant de vider son sac.
Une mauvaise date, un souvenir trop fort, la solitude qui était la sienne, ses parents absents, son mariage raté, l'éloignement avec ses enfants... elle s'est accablée de mille travers pendant presque une heure.
...
"Détendez-vous. Je vous fais un thé". Dis-je doucement.
"Thank's Honey... Je veux bien oui."
D'un regard je vois qu'elle essuie ses joues et les larmes qui ont coulées.
"Je suis horrible. Like a... comme un épouvantail".
Je la regarde, ses cheveux défaient du chignon roux, ses tâches de rousseur et ses grands yeux verts... Elle est superbe. Elle remonte ses lunettes qui lui font se regard grave. Les expressions anglaises se mélangent au français, un signe de son émotion.
Un chemisier bleu au col rond, un pantalon noir serré. Ses formes sont moulées et presque cachées à les rendre encore plus... désirables.
"Vous êtes splendide". Ma voix me surprend.
Elle se lève sans un regard à mon attention et décide de passer dans la salle de bain le temps que le thé chauffe. Peut-être n'aurais-je pas du être si familier avec elle.
A peine a-t’il infusé qu'elle revient, ses cheveux ondulés remis en boule stricte, son chemisier mouillé de larmes changé pour un autre, vert sombre avec des boutons dorés, le visage rafraichit.
La discussion devient plus calme, plus intime également. Kathleen se dévoile et je bois ses paroles.
J'apprends qu'elle est heureuse que je sois là et qu'elle a également pensé au fait qu'un jour je m'en irais. Je ne peux que lui répondre à quel point j'apprécie son offre de m'avoir hébergé et que je l'apprécie également en tant que femme, qu'il m'arrive d'avoir une pointe au cœur à savoir que dans quelques mois je devrais retourner en France.
Elle pose alors sa main sur mon genou, comme le premier jour. Ce geste innocent qui me trouble à chaque fois.
Doucement penchée vers moi, dans un silence, les éclats de ses yeux plantés dans les miens...
"Tu es un homme comme je les aime" me dit-elle, ses doigts exercent une légère pression sur ma jambe.
Son chemisier tendu par sa poitrine généreuse, je rougis un peu, sans pouvoir me retenir de glisser un œil sur ces rondeurs que j'imagine. Elle se redresse, un léger sourire aux lèvres, son regard encadré du noir de ses montures d'écaille, sur mon entrejambe.
"Merci pour ta présence. Je te laisse prendre ta douche, je vais faire le repas".
J'obéis à son ton devenu ferme, gêné, m'apercevant que mon sexe, en érection, forme une bosse nettement visible dans mon pantalon et qu'elle n'a pas pu manquer de s'en apercevoir.
Je ne parviens pas à faire descendre la tension qui m'habite malgré la chaleur de la douche.
Lorsque le rideau se tire doucement, je sursaute, une main devant ma verge pour tenter, en vain, de cacher l'effet qu'elle me fait.
Elle passe une main dans ses cheveux et dénoue son chignon.
J'arrête machinalement l'eau sans parvenir à couper totalement le débit.
Elle secoue doucement son visage et ses cheveux roux tombent en cascade sur ses épaules.
"Je m'excuse de mon attitude de tout à l'heure et de t'avoir ennuyé avec mes soucis". Me dit-elle en défaisant un à un les boutons de son chemisier qui tombe de ses épaules pour filer au sol.
Son soutien-gorge, noir en dentelle, révèle sa poitrine généreuse aux pointes saillantes qui tendent le tissu sur toute la surface du mamelon. Une surface que je devine large.
Elle dégrafe les boutons de son pantalon pour le faire glisser le long de ses cuisses fuselées.
Je suis hypnotisé par son corps.
Ses seins se libèrent, m'apparaissent pour la première fois. Lourds, orgueilleusement tendus, charnus avec deux grandes auréoles brunes en surépaisseur de sa peau et des tétons comme des mines de crayon.
Je suis sans voix... mon érection à son summum.
Elle glisse deux doigts dans les côtés de son petit slip accordé et se penche pour le quitter.
Sa poitrine ballote dans un mouvement d'une extrême sensualité avant qu'elle ne se relève et s'offre à ma vue, entièrement nue.
Un petit triangle de poils roux et courts, semble me happer, singulièrement dessiné au centre des ses hanches aux formes avenantes. Sa peau est constellée d'étoiles formées par ses tâches de rousseur. Ses fesses sont deux beaux globes musclés, bien pleins et généreux.
Elle retire ses lunettes avant de me rejoindre sous la douche sans un mot.
J'ouvre ma bouche sans pouvoir en sortir un seul son.
Elle écarte mes mains pour poser son regard sur ma verge tendue vers le ciel.
Son corps est proche, ses pointes de seins effleurent mon torse. Elle sourit. Un petit sourire qui m'enflamme les sens.
Sa main gauche passe sur ma peau, glisse sur ma toison légère, ses ongles griffent mes petits tétons.
Sa main droite se saisit de mon sexe, à la base.
Elle se colle à moi, se frotte lentement.
Je sens son ventre onduler contre le mien, sa poitrine posée sur moi, sa main gauche caresser mon dos, passer de la nuque à mes fesses.
Sa pilosité entretenue posée sur ma verge, elle guide mon membre qui glisse dans son conduit intime.
Je veux que ce moment ne cesse jamais.
Elle ferme les yeux, sa bouche se fige en une petite grimace alors que je perçois autour de ma verge, la chaleur et l'humidité de son étui.
Incrédule je la laisse mener la danse, maitriser son introduction silencieuse.
Le filet d'eau coule sur mes épaule, ruisselle sur sa large poitrine, se faufile entre ses seins fantastiques, poursuit sa course sur les montagnes russes de ses hanches et de ses fesses pour finir en cascade sur ses jambes qu'elle écartent pour faire entrer plus profondément mon vit dans son territoire personnel.
Son vagin se contracte, semble aspirer mon sexe, avec un minimum de gestes elle ondule et parvient à me mettre dans un état de surexcitation.
Mes mains se posent sur ses hanches, je les caresse autant que je m'y agrippe, acceptant son activité coupable.
Ses grands yeux sont plongés dans les miens, son visage est sérieux, elle est concentrée sur le plaisir. Deux lagons dans lesquels je me noie.
Sa vulve se contracte, son regard se voile, elle pousse un gémissement... unique... long... et je la sens couler autour de ma verge. Sa jouissance chaude m'entoure, épaisse et abondante, elle tend son corps, sa main maitrisant à grand peine l'intrusion encore plus profonde de mon sexe.
Elle se hisse sur la pointe des pieds pour extraire mon pieu de son bas ventre. Elle gémit... soupire. Il n'y a pas plus belle mélodie à mes oreilles.
De sa main toujours posée sur moi elle exerce une masturbation de plus en plus vive qui me mène inexorablement à l'orgasme.
Mon sirop gicle par gorgée entre nos deux corps, maculant son ventre autant que le mien.
Sa main experte appuie et agite mon sexe pour en faire sortir les ultimes gouttes de désir.
Elle relâche ma verge.
Je rougis de honte et de plaisir.
Elle me donne un gant de toilette dans lequel j'enfile ma main, toujours sans un mot.
Sans comprendre pourquoi dans les premiers instants, elle faufile sa petite main à son tour dans ce gant.
Nos doigts se mêlent et je sens une boule s'allumer dans mon ventre... cette femme est exquise et me fait un effet rare.
Elle guide mes gestes pour que je la nettoie... je n'ose aller contre ce moment érotique, pas plus que je n'ai envie que s'arrête cette situation où je découvre son corps.
J'apprécie, au travers du gant, la délicatesse de son cou... les rondeurs de sa poitrine... l'onctuosité de ses hanches frémissantes...
Elle me fait m'attarder sur son sexe. Ses yeux amusés alors qu'elle me fait nettoyer consciencieusement sa fente aux lèvres béantes, souillée par sa jouissance. Je ressens la poisse humide qui a coulé, je perçois son tourments alors qu'elle me fait effleurer son intimité.
Sans un mot elle se tourne, pose ses avant bras sur le mur de la douche et tend sa croupe vers moi.
Son splendide séant offert, à ma vue, à ma main gantée.
Je passe le gant sur son dos, descend jusqu'à ses fesses rondes et généreuses qui ondulent.
Elle écarte ses jambes. Je passe alors dans sa raie, entre ses cuisses... provoquant une cambrure et des oscillations de son bassin qui me donnent envie d'encore plus. Je prends mon temps à laver son arrière train de belle taille. Je passe sous les fesses charnues, faufile ma main entre ses jambes. Elle accueille ma main, mes gestes avec quelques gémissements retenus, avec quelques mouvements de bassins qui m'indiquent qu'elle n'est pas insensible à mes attentions.
Elle se redresse, se saisit de la douchette et passe le jet sur elle pour se rincer en me souriant avant de sortir de la douche.
"Dépêche-toi, nous allons bientôt manger" me lance t elle en passant la porte, enveloppée dans une large serviette.
Je me lave rapidement, encore tout émoustillé de sa venue.
L'eau chaude détend mes muscles tendus, je me rince, l'esprit ailleurs... et m'habille avant de la rejoindre.
A suivre...