Le blog de M.

[...]

sans-titre

Allongée sur le canapé, sa main entre ses cuisses, elle rêve d'assouvir ses envies qui se télescopent dans son esprit.

Pour une fois la voilà seule dans sa maison, dans la maison de ses parents.

A 25 ans, son corps de femme réclame ce qu'elle n'a encore jamais assouvie.

Ses pensées vont tour à tour à Robin, le jardinier, à sa mère et à ce qu'elle sait d'elle, à ces images qu'elle à vu, osées, à celles qu'elle a envisagée suite à ses lectures érotiques...

Et sa main se glisse sous le tissu de sa culotte blanche déjà humide.

La jupe relevée à mi cuisses.

La revue people glisse au sol.

Le bruit la déconcentre. Elle se redresse et d'un pas rapide se dirige vers sa chambre à l'étage.

Robin la voit passer devant ses rideaux et entrouvrir la porte fenêtre de son balcon. Il resserre les mailles d'un grillage pour le tendre. Un peu trop fort sous l'émotion qui le parcourt. Cette discussion avec elle, son corps aux courbes affolantes, perturbent son efficacité.

Sans vraiment réfléchir il pose l'échelle sur le bord du toit et se met soudain à réviser la toiture.

"Une piètre excuse" se dit-il avec un petit sourire.

Son chemisier entrouvert dévoile la vallée de ses seins et le soutien-gorge blanc qui les maintient. Incapable de résister plus longtemps à cette envie qui brule en elle, elle retrousse sa jupe sur le côté de ses hanches à peine allongée sur son lit.

Il passe devant le balcon, jette un œil avant de s'éloigner... et repasser. Ce qu'il a vu a eu un effet immédiat sur son vit. L'afflux de sang a fait gonfler sa verge.

Les formes de ses seins... le galbe de ses cuisses... et cette position ! Il veut repasser afin de s'assurer de sa coupable activité.

Les mains fines glissent sur son corps.

Elle caresse par léger effleurements, ses globes bientôt simplement recouverts par le soutien-gorge, son chemisier gisant sur le lit.

Du bout des doigts elle irrite le mamelon dont l'érection se distingue sous le tissu.

Son autre main a pris place entre ses jambes et n'a de cesse de masser avec lenteur, son intimité, sagement par dessus le coton.

Elle aperçoit les passages de plus en plus fréquents, et lents, de Robin. Parfois, du coin de l'œil, elle le voit l'observer au travers des voilages que le vent agite.

L'excitation devient à chaque fois plus forte.

Elle se laisse aller et revoit les images où il est... mâle.

Ses yeux se ferment... un sourire lui vient... son bassin gigote... ses mains se font plus fermes...

Un genou relevé, elle navigue de son pli de jambe jusqu'à l'intérieur de ses cuisses.

Elle sait que son appendice niché bouge sous ses désirs.

Ses doigts se faufilent sous le haut des bas opaques pour les faire glisser lentement et dévoiler sa peau pâle.

Humide, elle ferme les yeux... insiste par une caresse appuyée sur la fente qu'elle sent sous ses doigts... puis els ouvre dans un mouvement de tête.

Robin est surpris. Elle le regarde sans cesser ses manigances d'une sensualité extrême.

En plein acte de voyeurisme il s'immobilise.

La chaleur intérieure qui l'habitait devient soudainement plus fraiche.

Elle lui sourit, son regard se fixe sur la protubérance que le pantalon ne peut plus masquer.

Le vent fait bouger le voile... la dévoile.

Leurs regards se croisent.

La chaleur, tel un brasier, envahit le corps du jardinier... remonte de sa verge à ses joues.

Ses yeux de femme quitte son regard masculin, ses paupières se ferment lentement. Ses caresses continuent... appuyées... comme si elle voulait conserver en elle le visage de cet homme pour accompagner ses pensées les plus osées.

Le bruit de l'échelle qui se démonte la panique un peu.

Quelques caresses rapides et maladroites sur son clitoris ne suffisent pas à lui faire oublier ce départ précipité.

Pourquoi ? Et que pourrait-il bien dire ?

Mais l'envie est forte et... elle aussi pourrait dévoiler des informations.

Une bouffée d'envie la submerge alors et lui arrache un petit gémissement. Elle a envie de lui.

Il cherche à faire autre chose, occuper son esprit... calmer son membre grossit.

Mais ses pensées son ailleurs.

Coralie... ses formes... ses courbes... et ses gestes !

Ses caresses sur ses seins qu'elle n'a pas arrêté.

Il entre dans le salon pour débarrasser les tasses à café.

Elle gémit en pinçant ses tétons.

Le canapé encore creusé et les effluves de son parfum.

Le tintement des tasses, cristallin, comme sa voix.

La porte de sa chambre ouverte, invitation indécente d'une jeune femme.

Il hume la fragrance... semble entendre un soupir.

Elle fantasme sur cet homme et sa virilité.

Il imagine son corps de liane dans ses mains larges.

Elle joue avec ses tétons, les pince durement.

Il lave sa tasse, son sexe ne débande pas.

Elle les maltraite, à la limite de la douleur, caresses ses seins sources d'un plaisir intense.

Il tourne en rond, habité d'une tension presque douloureuse, sa main se posant parfois sur la barre dure qu'il ne parvient pas à calmer.

Humide, elle a envie de lui.

Raide il a envie d'elle.

Un gémissement... un petit cri.

Il monte les escaliers... dans ses pensées... elle est sur son lit, allongée... alanguie.

Echanges de sourires.

"Mademoiselle, tout va bien ?"

Sur le dos, chemisier ouvert, jupe relevée, elle cache de sa main sa culotte descendue d'un côté.

"Oui... enfin..."

" Je ne dirais rien à vos parents".

Il admire la poitrine tendue sous le chemisier.

Ses tétons se tendent comme rarement.

Jamais encore un homme ne l'a surprise et vue dans cette posture.

Mais loin d'en ressentir de la honte... ce sont des fils de désirs qui se tissent dans chaque parcelle de son corps.

"Merci. Je me... enfin..."

"Vous ?"

"Je me donnais un peu de plaisir." Elle ose le dire, sent ses joues rougir, et l’excitation croitre en elle.

Il entre doucement dans la pièce.

"C'est un plaisir humain". Sa voix grave est douce.

Elle sourit.

"Vous avez vu sur le toit ? Vous m'avez vu ?"

"Je n'aurais pas osé".

Elle le regarde de ses yeux brillants.

"Vraiment ? Vous êtes si gentleman ?"

Sa main glisse sur son bas ventre, elle se caresse par de petits ronds.

Elle ne cache plus ses gestes.

"Robin... j'ai envie..."

Il déguste des yeux son corps et ses coupables activités.

"Mademoiselle ?"

"Vous me trouvez attirante ?"

"Vous avez énormément de charme. Vous devez attirer de nombreux hommes."

Elle continue de caresser sa cuisse, allant de son genou à son sexe dissimulé.

"Oui... peut-être. Mais là je n'ai pas envie de quelques hommes".

Il regarde sa jambe et le bout des doigts qui effleurent avec sensualité le velours de la peau.

"Je ne vous donne pas... envie ?" dit-elle en écartant légèrement ses deux cuisses dans une attitude non équivoque.

"Ce serait mentir mademoiselle". Sa voix s'est faite plus éraillée à un moment. Avant que le sang ne lui batte les tempes.

"Mais je ne peux pas..." achève t-il à regret.

La main féminine glisse sur l'intérieur du bas ventre.

"Je ne dirais rien... j'ai envie de vous Robin."

Il s'approche, tiraillé entre son désir et les risques de perdre sa place.

Elle caresse son téton à travers le tissu, en tourne le bout dur et nettement visible entre ses doigts.

"J'ai envie... d'un homme. Et de vous."

Sa voix est un souffle de douceur chaleureuse.

Leurs yeux pétillent.

Les doigts mâles effleurent le genou.

Elle sent pour la première fois de sa vie un homme frôler sa peau de femme avec l'envie et le désir mêlé.

Il découvre sous ses doigts la fermeté de sa jambe et la douceur qu'il n'imaginait pas aussi douce.

"Je n'ai encore jamais..." Sa respiration s'accélère, sa poitrine se soulève sous l'excitation qui la rend tout à la fois lascive et tendue.

Il passe sa main le long du mollet délicatement galbé dans une caresse câline.

"Vous êtes très attirante." Murmure t-il "Mais vos parents... saurez-vous tenir... le secret ?"

Elle plonge ses yeux, tels des lacs, dans ceux, bruns, de l'homme en face d'elle.

"Oui, ça sera notre secret."

Elle voit son visage s'approcher d'elle et sa propre voix lui semble parvenir d'ailleurs "vous n'avez pas envie que je me donne à un maladroit..."

Le sourire qu'il lui lance est le signe d'un acquiescement.

"Je pourrais vous initier... vous déflorer."

Elle garde quelques instants le silence.

"Hoo… Oui. Nous pourrions avoir des rendez-vous secrets".

 

A suivre...

Mer 25 jui 2012 Aucun commentaire