Le blog de M.
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Les premiers mots qu'elle prononce sont des éclats de cristal qui illuminent la pièce obscure.
Il sent son corps lascif collé à lui, la fragrance de Chanel posée sur sa peau ambrée de femme, le parfum léger de son émoi qui filtre au travers de la robe entrouverte, les effluves entêtantes de son désir.
Il découvre la peau inconnue sous ses doigts... douce... soyeuse...
Elle découvre son torse qu'elle a dégagé pour irriter le sein masculin. Légèrement velu, il respire la force et l'envie. Elle observe ce visage à demi masqué, les yeux azurs qui la dévorent, la bouche fine et ferme où brille encore le souvenir de leur premier baiser.
Autour de son majeur, l'alliance de ce mari dont elle ne connait pas l'épouse.
Avec lenteur elle fait glisser l'anneau de son doigt... il rejoint sur la table sa propre alliance cerclée de diamants.
Il remonte doucement la cuisse de la femme qui s'offre à lui.
Sous ses doigts se profilent le bord des portes jarretelles.
Elle se cambre, avance son bas ventre du sien, le frotte à la bosse dure qui orne son complice.
Sans un mot il lâche le sein pour ôter son gant et faire glisser les manches de la robe, déboutonnant les pans, dépoitraillant avec une lenteur extrême, les deux seins.
Leurs bassins ondulent d'avant en arrière dans une parodie de saillie, prélude à une frénésie retenue.
Dans la semi obscurité il la devine rougissante.
Elle gémit un "hummm... oui.." en faisant passer ses mains sur les hanches de son entreprenant partenaire.
Ignorant les reproches de son éducation elle pose ses mains sur la forme oblongue qu'elle palpe au travers du pantalon.
Les gestes un peu malhabiles, elle extraie l'objet de sa convoitise, encore incrédule de son attitude.
Ses joues sont rouges... de honte... d'envie... du plaisir de l'interdit... de l'inédit.
Dans sa main repose le vit, chaud, dur, qui ne cesse de grandir dans sa paume fine.
Elle exhale un souffle de contentement.
C'est comme une délivrance alors qu'elle a enserré son sexe congestionné et douloureux de son érection.
Il n'en revient pas de son comportement si osé. Que lui a donc procuré cette femme pour qu'il agisse de la sorte, faisant fi de tous ses principes ?
Il ne s'en laisse pas moins faire, réalisant avec joie qu'il l'admire.
Elle le repousse légèrement, baisse les yeux sur le volume de chair qu'elle tient à la main.
Sa bouche forme un "o" de surprise devant la largeur épaisse qu'elle découvre, tendue vers le ciel entre eux deux.
La verge dure est guidée le long de la cuisse, frottant contre la cuisse, dépassant le nylon...
Elle sourit.
Sa main féminine gratte toujours délicatement le téton masculin, machinalement, son attention retenue par ce gros gland rouge sombre qui orne le pieu brulant.
Sa jambe gainée relevée contre la hanche masculine, la voilà plaquée au mur.
Sa respiration se fait plus courte.
Elle avance son bassin, pince ses lèvres de désirs interdits.
Elle ferme les yeux alors qu'elle sent le membre effleurer ses nymphes frémissantes d'envies.
Il fait durer l'attente, ressentant l'extrême humidité qui coule de son entre jambe en feu.
Les secondes semblent durer une éternité... et le plaisir s'accroit... entre frustration et assouvissement.
Elle relève sa cuisse contre le mur en cambrant son bassin vers le pieu pour ouvrir son compas au plus grand.
"Hummm... J'ai... hummm..."
Ses murmures sont des notes féériques.
"... j'ai envie de vous..."
Il s'attarde sur ses lèvres, il les agace, les écarte pour qu'elle ressente la large raideur de son membre douloureux d'envies.
Il remonte entre les chairs frémissantes jusqu'à la perle précieuse qu'il presse de son gland lisse.
Elle gémit, son cœur s'emballe.
La main mâle affermit sa prise sur la fesse et d'un coup de reins la verge s'enfonce dans le sexe trempé de suc.
Le cri qu'elle lâche exprime son plaisir et la surprise de la taille qu'elle accueille en elle.
Elle coule sous l'assaut, à la limite de la jouissance.
Il la sent s'ouvrir sous l'épaisseur du manche qui se fraie un passage un peu plus loin après un léger retour en arrière.
Collé à son ventre, le corps féminin se tortille contre le mur, subissant la percée avec joie.
Ses lèvres semblent exploser alors qu'il recule doucement pour mieux s'enfoncer plus avant et rapidement.
Une chaleur intime irradie dans son corps de femme.
Son antre, ses seins, ses cuisses... du bout de ses doigts, remontant sur la colonne vertébrale, jusqu'à sa bouche qui devient sèche, elle apprécie son illégitime étreinte avec une passion inattendue.
Il la perce à chaque assaut plus profondément.
Elle l'accompagne de mouvements de bassins, abrupts, incontrôlés.
Chevauchée, ses mains se crispent pour le retenir lorsqu'il reflue, sa bouche lâche des "hoo" lorsqu'il avance.
D'un coup profond il entame une série de va et vient qui lui arrache une plainte continue de gémissements.
Saillie avec de plus en plus de vigueur elle sent son corps s'abandonner.
Il progresse dans l'abricot juteux et défloré par l'épaisse tige masculine.
Les assauts se font plus francs.
Tel un pilon, le sexe la perce et la transperce avec une férocité presque animale.
"Hooo ouii !" lance t elle dans un cri.
Elle est comme folle, sa robe relevée, une épaule dénudée, sa tête en tout sens, bouche grande ouverte, le corps coincé entre la verge démentielle et le mur implacable.
Son sein se libère.
Un sein rond à l'auréole rose, tendue, excitée.
Il penche son visage et saisi le téton dressé, énorme.
Alors que l'intégralité de son sexe est fourrée dans son vagin, il aspire le bout saillant de sa poitrine délicieuse.
Il tête, lui arrachant un cri de jouissance alors que sa main fine presse son visage contre son sein pour lui intimer de le sucer plus fort encore.
Il ne bouge plus ses reins que pour la soulever de terre et lui imposer des cercles intimes à l'intérieur de son bas ventre écartelé.
Guidé par ses gestes qui le forcent à la téter, il découvre les aspérités de son bout de sein, les adorables imperfections de son auréole large... et il suce... aspire... la bouche couvrant intégralement le téton.
Son sein est tiré en avant par la bouche gourmande.
Elle grogne de plaisir.
Il pose sa seconde main sous le fessier féminin, le soulève.
Sur ses bourses il sent ruisseler le jus de cette divine féline.
Il aspire le téton inondé de salive.
Elle bouge sa tête à son sein.
A pleine bouche il aspire.
Elle l'admire, ses lèvres autour de son sein, vorace, les yeux clos de cet homme sous son masque noir.
Sa langue qui le frotte, ses dents qui le mordille, qui joue avec lui, le force à aller de droite à gauche.
Electrisée... elle râle.
La prise sur sa fesse droite se fait plus ferme.
Elle est soulevée.
Son bout de pied ne touche plus terre.
Les deux mains de son amant inconnu la retiennent contre le mur, ouvrant sa raie et son sexe trempé.
Ses muscles vaginaux se contractent autour du vit sur lequel elle s'empale.
La bouche lâche le sein, le lèche en la regardant.
Elle offre un visage tout à la fois crispé de désir et tendu de plaisir.
Un petit coup de langue sur la mamelle libérée, voluptueuse... du regard il cherche le second encore caché.
Elle le libère trop à l'étroit.
Elle ferme les yeux, simplement vêtue d'une robe qui lui ceint la taille... prise telle une courtisane... la jouissance monte en elle.
Il la force à monter et descendre autour de son sexe en érection comme rarement.
Son bassin donne des coups rudes.
La poitrine se balance...
Quelques coups de langue...
Des gémissements...
Le sexe écartelé...
La verge enfoncée...
Elle s'abandonne, glissée autour du pieu entièrement enfoncé en elle.
Elle repose sur la verge raide et se contracte pour l'avaler avec son vagin.
Soulevée puis relâchée, les mains sur ses fesses nues lui imposent la vitesse d'introduction.
Elle jouit soudainement.
Incapable de se retenir.
Il la découvre alors, son âme à nue, heureuse de le regarder dans son orgasme.
Les yeux dans les yeux, il se libère à son tour en elle.
Les souffles se font plus courts.
Les percées, les gestes plus malhabiles, plus lents.
Son bas ventre expulse sa cyprine et le jus de sa jouissance sans retenue alors que le vit planté en elle répand son sirop dans l'orifice chaleureux.
Les hoquets de plaisirs font bientôt place à des sourires.
Doucement il lui refait prendre pied.
Elle semble sortir d'un rêve.
Ils s'aident l'un l'autre à retrouver une tenue digne.
Elle laisse cet homme inconnu l'habiller, la caresser, poser ses doigts sur sa peau.
Il laisse cette femme inconnue lui remettre sa ceinture, le frôler, découvrir son corps.
Elle saisit son alliance et lui passe autour du doigt.
Il lui rend de la même façon le signe de son appartenance à un autre.
Sans un mot.
Les mains dans les mains.
Leurs regards sont plus clairs.
Ils s'éloignent de la pièce obscure, descendent l'escalier l'un à côté de l'autre, silencieux au milieu du tumulte.
Un regard dans la foule des masques qui bientôt les sépare.
Un dernier sourire de deux inconnus.