Le blog de M.

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Je les écoute. 71448295

Le lit qui grince, leurs soupirs, les paroles inaudibles qu'ils s'échangent, les onomatopées explicites.

Juste derrière la cloison de bois de ce chalet, le couple d'inconnus fait l'amour de façon indélicate.

A peine encore remise de mes caresses solitaires, je me surprends à me rapprocher du mur pour mieux les entendre.

Hélas, mon attitude un peu perverse, est sans effet. L'isolation est trop bien faite.

Une idée folle me traverse soudain l'esprit, "aucune chance pour qu'il y ait un trou dans le bois pour pouvoir les observer".

Je rougis à cette pensée qui est loin d'être représentative de ma personnalité.  

Alors que je n'ai toujours pas remis de haut, je vois l'effet que leurs bruyantes activités et ma coupable imagination ont sur mes seins.

Mes tétons se sont tendus à nouveau.

Durs, je les sens déjà endolorir mes auréoles roses.

Invitée pour fêter l'anniversaire d'un ami, logée dans une petite maison de cèdre à 3 chambres avec d'autres personnes invitées, inconnues, je ne m'attendais pas à une telle situation.

Je maudis le fait de ne pas avoir "cherché" un homme célibataire durant cette soirée car en cet instant précis, ce n'est pas de mes mains que j'ai envie... c'est d'une verge masculine.

Depuis trop longtemps je suis seule et une nouvelle fois le manque me submerge.

Mais, au lieu de m'engloutir dans un moment de déprime, de téléphoner à une amie pour maudire le genre masculin ou dévorer un chocolat dans le canapé, les bruits sensuels qui me parviennent font grandir dans mon ventre une envie irrépressible de sexe.

Alors, déjà auditrice indiscrète, je me lève, incrédule devant ma décision, pour ouvrir la porte de ma chambre et passer dans le couloir...

Leur porte est entre ouverte.

Mes pieds nus sur le plancher de bois doux, je m'avance en prenant garde de ne pas le faire craquer.

La faible lumière qui baigne leur chambre d'une lueur ocre me permet de découvrir en premier lieu le corps de ma voisine.

Son ventre plat ondule.

Il est légèrement ambré.

Ses genoux plantés dans le lit en bataille, sur ses hanches nues des mains d'homme la maintiennent fermement.

Je me glisse plus près pour mieux voir... attentive et subjuguée.

Les cuisses musclées de son chevaucheur se collent à son séant aux globes ronds délicats. Je découvre son tourmenteur, un homme blond, assez grand, debout derrière elle, le visage serré par l'énergie qu'il met dans son acte.

Je mords ma lèvre inférieure.

Admirative, je l'envie.

Je reste de longues minutes à regarder les coups de reins réguliers et ses fesses féminines qui bougent à chaque fois que les cuisses musclées de l'homme viennent s'écraser sur elles.

Elle subit autant qu'elle pousse son bassin vers l'arrière, accentuant sa cambrure pour être saillie profondément.

Mes seins me font mal.

Tellement tendus, je les vois pointer vers le haut, ma lourde poitrine gonflée traversée de lignes de chaleur.

Dans l'ombre, invisible, je passe ma main sur ma culotte.

Je suis trempée.

Il la pilonne avec force souffles rauques.

Mes doigts pressent mon clitoris en feu au travers du rempart ruisselant.

Je le masse... bientôt sous le coton.

M'apercevant de ma situation, au lieu de faire demi-tour, trop excitée, j'enfonce ma main entre mes cuisses et je me masturbe, mes jambes s'ouvrant involontairement.

Ma culotte colle à mon sexe dégoulinant de mouille.

Je suis fascinée par ce spectacle et honteuse de moi, mais envahit par le désir.

Mes lèvres sont brulantes, lubrifiées, j'enfonce un doigt dans ma grotte d'amour, pétris ma perle en fusion, je gémis doucement dans l'obscurité du couloir.

On dirait une adolescente... je ne me souviens plu avoir été aussi excitée.

Je fouille mon sexe en regardant le corps félin de cette femme subir la pression de la levrette que son homme lui impose.

Il râle, il se tend, elle ondule sur son pieu.

Je n'ai de regard que pour cette verge trempée de cyprine qui entre et sort, veinée et encadrée d'une touffe de poils blonds, au dessous d'elle deux bourses ballottent et pendent, elles me semblent gorgées... il lui murmure quelque chose que je n'entends pas.

Elle pousse un feulement, son corps se tend vers lui.

Mes doigts entrent et sortent de mon abricot dont le jus s'écoule dans le fond de mon inutile dessous, entre mes doigts.

Il se propulse en elle, faisant disparaitre sa flèche de chair dans le corps de cette femme pour y rester immobile quelques instants.

J'observe son visage. Il rejette sa tête en arrière, ouvre grand la bouche.

Je voudrais être à la place de cette féminine conquise.

Ma deuxième main vient de rejoindre la première, je fais rouler mon clitoris... deux doigts enfoncés dans mon vagin, les cuisses écartées... ne portant même pas attention à ma situation si quelqu'un venait à me découvrir.

Je fais rouler mon slip sur mes cuisses puis sur mes chevilles, délivrant une fragrance qui me perturbe et me fait chavirer dans le monde des désirs sensuels.

Il se recule et sa verge m'apparait en entier. Un sexe assez fin, très courbé, au gland rouge et légèrement pointu.

Du sommet de sa tige jaillit un trait blanc qui vient se déposer sur le dos bronzé de sa partenaire. Il est suivit par deux autres jets d'un sirop que je devine onctueux.

J'ai à cet instant l'envie de le sentir... le goûter... le déguster.

La main masculine flatte la croupe généreuse et fine tout en maintenant le membre vidé contre la fesse de la femme toujours à 4 pattes.

Je voudrais voir son visage...

D'un pas sur le côté je me décale pour découvrir peu à peu ses petits seins pointus aux tétons sombres et longs, pointés vers le lit... ses épaules délicates... sa nuque douce recouverte par sa chevelure brune et longue, collée par la transpiration de leurs ébats... et...

Et son visage fin, bronzé, les yeux clos, la bouche largement ouverte en O, pour accueillir une seconde verge.

Je n'en reviens pas.

Mes doigts se figent dans mon sexe.

Elle embouche un autre sexe, celui d'un homme brun légèrement plus jeune, qui lui caresse le visage pendant qu'elle suce avec passion.

Je m'accroupis, submergée par mon indiscrétion.

Mon sexe coule, le brasier s'étend à tout mon corps.

Je fais tourner mes doigts dans mon intimité pour sentir mes chairs, mes lèvres, mes plis se couvrir de mon jus.

J'en ferme les yeux, incrédule, repoussant avec peine un gémissement qui me trahirait.

Lorsque mon regard se pose à nouveau sur eux, ils ont changés de place.

Le mari (que j'imagine être le blond, sans en être sure) est passé sous le corps de la féline accoudée autour de lui.

Elle a le visage posé sur sa cuisse et sa langue lèche tour à tour la base du sexe amolli de jouissance et les bourses blondes.

Elle nettoie le liquide répandu sur son bas ventre, les yeux plissés, réagissant parfois d'une grimace qui mêle douleur et plaisir intense.

Ses cuisses sont largement ouvertes et des mains fortes empoignent ses adorables fesses lisses et bombées pour forcer la raie à s'ouvrir alors qu'une épaisse verge se positionne sur l'œil plissé.

Derrière elle, le cadet des deux hommes, le brun, que j'imagine être l'amant, la sodomise avec lenteur.

Ses bourses glabres, dépourvues de pilosité sombre, pendent au dessus du visage de l'époux qui ne se prive pas de les lécher en alternance avec le sexe de sa compagne.

Gênée par ma culotte à mes chevilles, je ne peux plus être plus écartée et ouverte.

Mon abricot est gluant de ma poisse.

L'odeur de ma jouissance qui semble ne pas avoir de fin, m'enivre, se mélange aux effluves incomparables du trio qui se livre en spectacle.

Je force mon vagin, élargis ma vulve, et positionne mon index sur mon intimité.

Ils réalisent devant moi un de mes fantasmes inassouvi.

Et mon esprit s'emballe, je ne suis plus qu'un corps assoiffé de plaisir.

Avec une lenteur qui relève de la torture, le brun s'enfonce toujours plus profondément dans l'orifice étroit, provoquant des feulements rauques chez sa partenaire, des crispations de son visage ou s'entrecroisent la joie et la douleur.

Mon regard passe de ce visage doux aux yeux surlignés de liner, qui avale bientôt un sexe redevenu raide, à cette chevelure blonde qui encadre un visage gourmand qui lèche et suce la fente ruisselante autant qu'il gobe les bourses lisses qui pendent au dessus de lui.

Mon sexe se contracte en même temps que je sens les corps se tendre.

Elle crie, il râle, il lape.

Elle se cambre, il s'extrait, il avale.

Je jouis.

Intense... fulgurant... dévastateur... mon orgasme se perd dans le noir de mes yeux révulsés.

Pour la 4eme fois de la nuit, je ressens du plaisir.

Un plaisir inconnu, solitaire, indiscret, une jouissance perlée, jusqu'alors inconnue qui ne semble pas avoir de fin.

Mais les corps n'en ont pas fini et mon sexe est devenu un lac volcanique qui ne cesse d'exploser dans mon ventre, irradiant chaque parcelle de mon corps, des pointes de mes seins à ma nuque, de mes cuisses à mes doigts...

Je suis plaisir.

Je ne suis plus que sexualité !

Ils se positionnent devant moi dans une nouvelle configuration.

Le sodomite s'allonge sur le lit, je ne vois de lui que ses cuisses et ses mollets le long du lit, et... son sexe... luisant, raide, large... un pieu désirable sur lequel l'épouse comblée vient s'asseoir.

Elle me tourne le dos, face à lui qui a saisi ses mamelons, ce qui m'empêche de voir leurs visages.

Elle s'agenouille sur lui, ses doigts fins serrent le glaive de chair pour le positionner à l'entrée de son sexe dont les lèvres sont outragées.

Ses nymphes me saisissent, béantes, molles et pendantes, elles reflètent l'intensité des différentes saillies qu'elle a subi et demandée... encore et encore.

Je ne vois bientôt plus que ses fesses rondes, la courbure délicate de ses hanches et ses épaules entre lesquelles se love un tatouage de salamandre.

Son visage penché vers l'avant elle ressemble à un violon...

Elle gémit et continue de monter et descendre autour du pal.

Je perçois les murmures incompréhensibles des deux hommes, qui, je l'imagine, l'encourage à accueillir en elle cette belle verge tendue et épaisse.

Elle s'allonge sur son amant, me permettant d'observer sa fente qui se livre au manche enfoncé dans son bas ventre et sa sublime raie culière.

Ses mains de femme, les ongles rouges, empoignent ses globes et les écartent.

Mon anus s'ouvre sans effort pour permettre l'introduction de mon index.

Je me doigte, devant cette scène intime.

La main de son mari à la chevelure dorée vient flatter sa croupe qu'elle tend.

Offerte, elle se donne et prend plaisir.

Il pose ses pieds sur le lit, accroupi, de part et d'autre du couple emmêlé.

Son gland pointu vient se poser sur l'anneau dilaté par une première intromission.

Ses boules me cachent la vue de ses orifices.

Il la perce sans effort.

A à peine 2 mètres de moi se déroulent une scène incroyable.

Je distingue les moindres contractions des deux trous de cette femme, chacun rempli d'un vit qui va et vient.

Les bourses des deux hommes s'effleurent et cette image me rend folle de désir.

Je libère mes chevilles entravées par ma culotte souillée et mes doigts fouillent mes orifices avec une furie sexuelle inhabituelle.

Un instant mon regard se pose sur le coton gorgé de mouille que j'abandonne à terre pour mieux m'ouvrir à mes envies...

Mes doigts sont trempés, mes cuisses écartées, mes genoux à terre, je me masturbe sans restriction, forçant mes lèvres à outrance sous mes doigts agités, malaxant mes pointes dures comme des piles, mon bassin remuant avec indécence pour que mon pouce perfore mon œillet de façon douloureuse et forte.

Les deux hommes alternent leurs allées et venues dans le corps de leur partenaire.

Ils ne sont que corps trempés de sueur.

Elle s'affole, écrasée par les corps masculins, prise en sandwich, alors qu'ils s'enfoncent maintenant à l'unisson dans son bas ventre outragé.

J'imagine les deux vits se frôler de chaque côté de la fine membrane de chair séparant son vagin de son conduit anal.

Elle crie de plaisir son envie qu'ils continuent avec plus de force.

Son vœu semble s'exhausser car ils redoublent de vigueur.

Parfois ensemble, parfois l'un après l'autre, elle est pilonnée par les deux mâles inlassablement, profondément, fougueusement.

Ils s'arc-boutent, se cabrent sur et sous ce corps de femme qui n'est plus qu'une poupée chahutée.

Je ruisselle et je macule mes doigts déjà poisseux de cyprine.

Ils la baisent, comme des animaux en rut, et leurs grondements de jouissance s'unissent à l'orgasme cristallin de celle qui est leur proie, leur maitresse, leur diapason.

La nuit résonne de leur hymne à l'amour.

Le trio forme un accord de plaisir dont je suis l'indiscrète spectatrice.

Les verges, lentement, se retirent.

Elle reste affalée sur le lit, les hanches vers le ciel, haletante.

Elle reprend sa respiration.

De son sexe s'écoule son sirop de femme. Il marbre ses cuisses. Ses nymphes sont rouges et son abricot ressemble à une moule ouverte qui me donne faim...

Aussi incroyable que cela paraisse j'ai soudainement envie d'aller y gouter, pour la première fois de ma vie.

Son anus forme un rond large qui ne parvient pas à se refermer.

De cette béance sort le jus épais et ocre du foutre qui l'a remplit.

Par petites vagues, elle rejette les jus d'hommes de ses trous outragés.

Elle pousse un gémissement de contentement.

Son mari vient l'embrasser.

Il s'assoit sur le lit et la cajole.

Elle sourit à leur amant qui lui caresse l'épaule en récupérant son pantalon.

Il s'apprête à partir, son sexe pend, je reste un instant à le contempler.

Il fait un pas vers le couloir.

C'est un réflexe qui m'évite de me faire prendre, car je me hâte de regagner ma chambre avant d'être découverte par celui qui va regagner sa couche.

Nue, j'ai encore le cœur qui bat la chamade.

Indiscrète, j'ai honte de mon comportement, autant que j'en suis ravie.

Je viens d'assister à l'intimité de ce couple, à leur débauche... et j'en suis retournée de plaisir.

C'est alors que je me rends compte que ma culotte, vestige dévasté par mes jouissances, est restée dans le couloir.

Mes joues rougissent.

J'éteins la petite lampe de chevet qui me semble être un projecteur qui me dénonce.

Les tempes battues par le sang, j'attends, anxieuse, guettant le moindre bruit.

Rien. Je souffle de soulagement.

On frappe soudain à ma porte... Oh.... Hum...

 

 

Mar 17 avr 2012 Aucun commentaire